Maximilien FOURT
fourt-avocat.bsky.social
Maximilien FOURT
@fourt-avocat.bsky.social
Avocat pénaliste
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Ce matin, pour comparer la France à une dictature des juges, au choix :
Laurent Jacobelli sur LCI,
Marion Maréchal sur TF1,
Sébastien Chenu sur FR2,
Jordan Bardella sur Europe 1,
Edwige Diaz sur RFI,
Louis Aliot sur BFM,
Julien Odoul sur Sud Radio.
April 1, 2025 at 5:15 AM
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Les fachos : "c'est toujours nous qu'on paie trop d'impôts ! Et tous les immigrés qui paient rien !"

*Marine Le Pen condamnée pour détournement de fonds publics*

Les fachos : "juges rouges ! La démocratie est morte ! On veut nous faire taire !"
March 31, 2025 at 12:50 PM
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La France. Quand des procureurs requièrent une condamnation dans un dossier de corruption, une grande chaîne de télévision fait une émission pour se demander si les juges font de la politique, avec, pour en débattre, le fils du mis en cause qui est aussi le filleul du propriétaire de la chaîne.
March 30, 2025 at 8:49 AM
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...
March 27, 2025 at 8:57 PM
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Papier pas très sympa pour la Cour de cassation, qui n'est pas citée une seule fois.

Alors que c'est elle qui, la 1ère & à rebours du Conseil d'Etat, a invalidé la prolongation automatique des détentions provisoires.

(N'oublions pas que le juge judiciaire est précieux pour protéger nos libertés)
March 27, 2025 at 4:05 PM
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Piquer dans les sacs des avocats alors qu'il y avait Guéant et Sarko, grand amateur de liquide .... C'est manquer d'ambition. www.parismatch.com/actu/faits-d...
INFO MATCH : une fausse avocate interpellée en plein procès Sarkozy
Une jeune femme est suspectée de s’être fait passer pour une auxiliaire de justice avant de voler dans les affaires de vrais avocats au cours de plusieurs audiences à Paris et en petite couronne.
www.parismatch.com
March 27, 2025 at 4:15 PM
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Même le sénateur LR Francis Szpiner (fort peu suspect de "droit-de-l'hommisme" gauchisant) a souligné combien les mesures de ce texte (dont il est rapporteur) sont contraires à tous les principes essentiels.

Mais pour certains, le « bon sens », c'est uniquement quand ça les arrange...
March 25, 2025 at 4:16 PM
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Encore & toujours la même attitude délétère :

1/ Les élus vont voter *sciemment* une loi inconstitutionnelle (& d'ailleurs inutile)

2/ Les juges censureront (fort logiquement) tout ou partie de cette loi

3/ Les mêmes élus vont ainsi pouvoir hurler au prétendu « Gouvernement des juges ».
March 25, 2025 at 4:13 PM
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La Défense de rupture c est attaquer la légitimité des institutions à juger, pas attaquer les avocats adverses, ça c est de La Défense de blaireau.
March 26, 2025 at 12:00 PM
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Surpopulation carcérale : « Les peines prononcées sont de plus en plus sévères »
Surpopulation carcérale : « Les peines prononcées sont de plus en plus sévères »
Jamais les prisons françaises n’ont été aussi pleines. Avec plus de 81 000 détenus recensés début février, la France bat de nouveaux records, en particulier dans les maisons d’arrêts, où sont effectuées les courtes peines et les détentions provisoires. Lors de l’audience solennelle de rentrée, le président du tribunal judiciaire de Versailles, Bertrand Menay, appelait à une réponse du législateur. Il nous explique pourquoi. Actu-Juridique : Le taux d’occupation de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy est d’environ 200 %. Quelle est votre réaction ? Bertrand Menay : Le tribunal judiciaire de Versailles a une présence judiciaire très forte dans l’établissement de Bois-d’Arcy. Les chefs de juridiction ont une obligation de visiter les prisons et le font régulièrement, tout comme le bâtonnier de Versailles. Quatre des six juges d’application des peines s’occupent au quotidien de la gestion de l’établissement, en examinant les demandes d’aménagements et de réduction de peine ainsi que les conditions de sortie. Ils y sont à tour de rôle, une à deux fois par semaine. Le taux d’occupation de la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy est extrêmement élevé et préoccupant. Malheureusement, beaucoup d’établissements franciliens sont dans cette situation. Le quartier maison d’arrêt est suroccupé, notamment par des détenus en attente de jugement. Cela a pour conséquence que des cellules sont triplées : on rajoute un troisième lit et parfois même un lit à terre. Pour les détenus, ces conditions sont extrêmement difficiles : ce taux d’occupation engorge l’accès aux sanitaires, rend les promenades plus denses, et ne permet pas à l’établissement de proposer des occupations et du travail pénitentiaire à tous. Cette situation rend également difficile le travail de l’administration pénitentiaire : la promiscuité crée des incidents et les agents sont plus sollicités. AJ : Ce taux d’occupation était d’environ 150 % l’an dernier. Comment s’est-il envolé ? Bertrand Menay : Il découle d’une augmentation de la durée des peines prononcées, que l’on observe au niveau national. On entend souvent dire que la justice n’est pas assez sévère : c’est faux et démenti par la réalité des peines prononcées. Ces peines, toujours un peu plus sévères, contribuent à accroître le nombre de détenus dans les maisons d’arrêts, dans lesquelles se trouvent les détenus provisoires dont l’affaire est à l’instruction, les détenus provisoires déclarés coupables une première fois et en attente d’un appel en correctionnelle ou devant une cour d’assises, ainsi que les condamnés à des courtes peines ou dont le reliquat de peine n’est pas suffisant pour les placer dans des centres de détention. Dans les centres de détention, où sont exécutées des peines moyennes comprises entre deux et cinq ans, et dans les maisons centrales réservées aux longues peines, la population est bien moindre et les encellulements sont individuels. Le problème de la surpopulation est spécifique aux maisons d’arrêt. AJ : Comment expliquer que les peines prononcées sont plus sévères ? Bertrand Menay : Il y a une demande de justice plus forte de la part de la société. Les juges, qui en font partie, n’y sont pas hermétiques et prononcent des peines plus sévères et plus longues. Il faut souligner également que depuis le développement des alternatives aux poursuites, les parquets et les tribunaux traitent en dehors de l’audience, dans le cadre de procédures simplifiées comme la reconnaissance préalable de culpabilité ou les ordonnances pénales, bon nombre d’infractions qui auparavant passaient en audience. Par conséquent, les juges ne voient, dans les audiences de comparutions immédiates ou correctionnelles, que les affaires les plus graves. Cela explique qu’ils prononcent des peines plus sévères. Il faut prendre en compte également l’émergence des violences intrafamiliales, qui étaient moins connues et traitées. Elles représentent 25 % d’activité supplémentaire dans les juridictions et donnent lieu pour une part à des emprisonnements. Malgré cette sévérité, il y a un mouvement d’aménagement des peines ab initio . Un tribunal qui prononce une peine d’une durée inférieure à un an doit l’aménager sauf s’il n’a pas les éléments qui lui permettent de le faire. On ne peut pas aménager une peine s’il y a une interdiction de territoire ou si, pour un bracelet électronique, le propriétaire du domicile s’oppose à l’installation du dispositif. AJ : Avoir connaissance de ces taux de suroccupation impacte-t-il le travail des juges ? Bertrand Menay : On entend parfois le terme de « régulation carcérale », au sujet des décisions prononcées par les magistrats. Mais celle-ci est très théorique et ne correspond pas à la mission d’individualisation de la peine donnée par la loi aux magistrats. Ces derniers, qu’il s’agisse des juges correctionnels, des juges de la liberté et de la détention ou des juges de l’application des peines sont dans des démarches individuelles. Le juge correctionnel est chargé de prononcer la peine la plus adaptée aux faits commis et à la personnalité du prévenu, le juge de l’application des peines a pour mission de vérifier que celui qui demande un aménagement présente toutes les garanties pour sortir de l’établissement, le juge des libertés et de la détention place en détention provisoire, si cela lui semble nécessaire pour éviter la réitération de l’infraction, une concertation ou une pression sur les témoins. Les mesures collectives ne peuvent être prises que par le pouvoir politique, exécutif ou législatif. La régulation de la population des prisons peut se faire par des décrets de grâce ou des lois d’amnistie ou des dispositifs légaux exceptionnels, pas par les décisions des magistrats. AJ : Le garde des Sceaux incite néanmoins les magistrats à aménager les peines jusqu’à deux ans. Qu’en pensez-vous ? Bertrand Menay : Les juges sont depuis des années soumis à des mouvements circulaires. Avant une loi du 23 mars 2019, toute peine dont il restait moins de deux ans à effectuer devait être examinée par un juge de l’application des peines pour envisager un aménagement de peine, si le détenu avait un hébergement, un projet de travail ou de formation. La loi de 2019, le bloc peine , a ramené le délai de reliquat à un an. La loi est donc moins favorable aux aménagements de peine depuis 2019. Aujourd’hui, il est question de revenir à la situation antérieure à 2019. On est d’une part dans un affichage de sévérité et de l’autre face à la nécessité de gérer une population pénale trop importante. Cela engendre des injonctions contradictoires. Un exemple : les réductions de peine ordinaires peuvent aller jusqu’à 3 mois par année d’emprisonnement prononcée. Avant, ces réductions de peines étaient automatiques, sauf si le condamné avait un mauvais comportement en prison. Depuis le 1 er  janvier 2023, les réductions de peine ne sont plus automatiques. Les juges de l’application des peines, qui dans un contexte de surpopulation carcérale ont énormément de travail du fait du nombre de condamnés à suivre, doivent se prononcer. Ils ont aujourd’hui une tâche compliquée, à la fois du point de vue du volume et du sens. AJ : Vous appelez à des décisions du pouvoir exécutif. De quel ordre ? Bertrand Menay : Auparavant, au mois de juillet, une grâce collective permettait de retirer jusqu’à 4 mois de peine à tous les détenus, exception faite de ceux condamnés pour des faits de terrorisme, de violence sur les dépositaires de l’autorité publique, par exemple. Cela permettait de vider les prisons de quelques milliers de personnes en quelques jours. Lors de l’épidémie de COVID, des réductions de peine exceptionnelles ont également permis de réguler la surpopulation carcérale. Le pouvoir exécutif ou législatif pourrait à nouveau décider de raboter de quelques mois les peines pour lesquelles l’infraction en jeu n’est pas trop grave. Cela pourrait être un mécanisme intéressant, mais il ne relève pas de la responsabilité du juge. C’est une démarche sociale. Seule la représentation nationale ou le pouvoir exécutif peut le faire. Un groupe de magistrats, nommé par Didier Migaud au mois de novembre dernier, réfléchit actuellement sur l’exécution des peines et la surpopulation pénale. Des rapports vont être remis, qui feront des propositions en matière d’exécution des peines et d’aménagement. Le ministre actuel a parlé d’établissements différenciés : certains pourraient être réservés aux courtes peines, d’autres, plus sécurisés, aux enfermements classiques. Cela veut dire que nous devons inventer de nouveaux établissements qui seraient à mi-chemin entre la prison et le lieu d’hébergement collectif. Ce sont des pistes intéressantes, mais qui impliquent de disposer d’un immobilier pénitentiaire que nous n’avons pas à ce jour en France. Il faut repenser notre système de prison et peut être aussi, dans une démarche d’éducation, réfléchir au sens de la sanction. Notre société doit être capable d’entendre qu’une condamnation n’est pas nécessairement une peine de prison.
www.actu-juridique.fr
March 25, 2025 at 11:54 AM
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🔴 Circulaire de Gérald Darmanin pour purger les prisons des détenus étrangers :

Magistrats, ne devenons pas des préfets !

Aligner les pratiques judiciaires sur les pratiques préfectorales, c'est privilégier la démagogie et renoncer à l’indépendance de la justice.

Notre communiqué de presse 👇
March 24, 2025 at 11:19 AM
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"Signal would exit the French market before it would comply with this law as written"

Meredith Whittaker @meredithmeredith.bsky.social, President of Signal @signal.org
March 19, 2025 at 7:54 PM
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Bizarrement (non), le fait que l'article 8 avec tous les risques que ça comprend sur la sécurité des données, ne soit pas conforme à la législation européenne, dérange moins que quand on parle de fast-fashion. #DirectAN #PPLNarcotrafic
March 20, 2025 at 4:23 PM
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Je partage rarement des copies d'étudiants, mais cette coquille m'a ouvert tout un monde de possibilités :

Jeanne Dark
March 13, 2025 at 12:25 PM
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En fait quand t'es JLD t'arrêtes pas de dire "vous contestez les soupçons portés à votre encontre, vous vous en expliquerez devant le tribunal c'est pas l'objet du débat aujourd'hui",

t'as l'impression d'être un chauffeur de salle avant que le vrai spectacle ne commence
March 12, 2025 at 9:58 AM
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Et à ce sujet, concernant les dispos numériques (affaiblissement chiffrement & extension algos) du #PPLNarcoTrafic, un #Thread, ça te dirait Ciel Bleu ?
Selon le Financial Times #Apple conteste devant les juridictions 🇬🇧 l'ordonnance du gouvernement Britannique enjoignant de mettre fin au chiffrement des sauvegardes #iCloud
www.ft.com/content/3d8f...
Apple launches legal challenge to UK ‘back door’ order
iPhone maker has filed a complaint to the Investigatory Powers Tribunal over demand to access encrypted data
www.ft.com
March 5, 2025 at 8:48 AM
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Cela devient une pénible & dangereuse habitude.

Parce qu'une décision de justice ne plaît pas à certains, ils lancent sans vergogne des attaques personnelles contre les acteurs de la justice.

Au lieu de s'interroger sur les illégalités de l'administration, seule responsable de ce résultat.
February 28, 2025 at 8:36 AM
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La semaine prochaine débutera l'examen en commission de la loi #Narcotrafic.
Le texte suscite de lourdes inquiétudes de la part de la tech, en témoigne ce courrier de l'AFNUM visant l'article menaçant le chiffrement, révélé par @linforme.com
www.linforme.com/tech-telecom...
Lutte contre le narcotrafic : les géants du numérique veulent sauver le chiffrement de leurs messageries
Dans un commentaire adressé au gouvernement et aux parlementaires, le représentant d’Apple, Amazon, Google, Microsoft ou encore Samsung dit non à la remise en cause du chiffrement de bout en bout.
www.linforme.com
February 27, 2025 at 5:38 PM
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📝[Amende] Le juge qui prononce une peine d'amende motive sa décision au regard des ressources du coupable. À l'audience si le prévenu n'expose pas de lui-même sa situation matérielle, le juge doit l'interroger à ce sujet.
👓Lettre de la chambre criminelle >> www.courdecassation.fr/publications...
February 27, 2025 at 2:43 PM