Le prochain numéro du magazine, “Questions d’éduc”, se posera la question : apprendre en 2025, oui mais comment ? Dans ce cadre, François Dubet nous a accordé un long entretien durant lequel nous abordons la question du collège. Avec seulement 32% des français qui pensent qu’il fonctionne bien (IFOP, 2023) et un ancien ministre, Pap Ndiaye, qui le désignait en 2022 comme “l’homme malade” du système éducatif, le point de vue d’un sociologue, expert des questions éducatives, est plus que bienvenu.

Le Réseau Français des Villes Éducatrices (RFVE) est un réseau d’élus municipaux engagés pour conduire des politiques éducatives pour les enfants et les jeunes. Il a présenté son plaidoyer pour les élections municipales 2026 en insistant sur la politique à mener pour transformer les villes et villages à hauteur d’enfants. L’UNSA Éducation porte un projet éducatif et de société d’émancipation par l’éducation, sur tous les temps de la vie et dans tous les lieux de vie.

Ils et elles sont de plus en plus d’enseignant·es à utiliser les réseaux sociaux pour « faire cours » ou transmettre leurs savoirs. Une tendance de plus en plus lourde qui interpelle forcément sur ce nouvel « art » de l’aide aux devoirs. Ciel radieux ou nuages sombres à l’horizon ? Le réseau social s’annonce comme une réalité de plus en plus prégnante dans le quotidien des profs qui préparent leur séquence.

L'émission “Faut qu’on en parle !” abordait le sujet de la méritocratie et nous y avons participé. Retrouvez nos échanges avec François Dubet (sociologue), Yann Forestier (historien) et Jean-François Ringard (inspecteur général émérite). Quand on veut on peut ! Ceux qui font les efforts nécessaires s’en sortiront toujours ! Voilà deux phrases typiques trop souvent entendues et qu’il faut absolument déconstruire.

De nombreux élèves n’aiment pas lire et ceux qui lisent ne se dirigent pas naturellement vers les classiques. C’est le rôle de l’enseignant de lettres de donner envie aux adolescents de découvrir les œuvres du patrimoine et d’accompagner leur lecture.

On le sait, le système éducatif et ses personnels souffrent de plus en plus d’année en année. L’Ecole ne peut pas tout, mais elle tient sa mission de service public, d’accueil de tous les enfants, de formation des citoyens et citoyennes, dans une visée d’émancipation. S’il est bien une mission des plus difficiles, c’est d’en faire un lieu inclusif de la maternelle à l’université.

Le rapport remis par l'Inspection Générale au ministère sur « l’IA et l’enseignement supérieur » dresse un constat limpide : « les usages se développent, dans ces établissements, de manière hétérogène et majoritairement au niveau individuel ». Autrement dit, étudiants et enseignants s’emparent déjà des outils, souvent sans cadre, sans accompagnement, et parfois même contre la volonté de leurs hiérarchies.

La rentrée scolaire 2025 nous révèle une vérité insupportable : l’État, loin d’assumer ses responsabilités, laisse dormir 2 159 enfants à la rue.  Voilà le principal enseignement du baromètre « Enfants à la rue » publié par Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). C’est une augmentation de 6 % par rapport à 2024 et de 30 % depuis 2022, malgré l’engagement officiel, et aujourd’hui vide de sens, de « zéro enfant à la rue»

Chaque année, les classements internationaux sont scrutés à la loupe par les médias, les décideurs politiques, et les acteurs de l’éducation. Ces comparaisons souvent perçues comme un moyen de mesurer la qualité des systèmes scolaires suscitent une véritable course à la performance entre pays. Pourtant, elles méritent une lecture plus nuancée. La sociologue Agnès Van Zanten, sociologue de l’éducation et directrice de recherche au CNRS, invite à prendre du recul face à ces chiffres.

Après avoir travaillé sur la question de l’école en milieu rural, dans un contexte de fermetures de classes, à la veille d’un déplacement en Charente et à Limoges, la présidente nationale du syndicat ...

Les arts du verre, des spécialités peu connues. Une expo photo les dévoile un peu mieux.

Au lycée agricole de l’Oisellerie, tout près d’Angoulême, des professionnels de l’éducation réunis par l’UNSA Éducation, ont grâce au droit à formation syndicale, pu prendre le temps de la réflexion pour se projeter en 2040. Imaginer à partir de la réalité d’aujourd’hui, l’éducation de demain, dans un contexte global de baisse démographique. Qui dit baisse démographique, dit impact sur les effectifs scolaires, et donc dans la politique actuelle, carte scolaire douloureuse avec fermetures de classes.

Le dernier ouvrage de Pierre Plottu et Maxime Macé, journalistes à Libération et auteurs de la newsletter Frontal consacrée à l’extrême droite, n’est pas un simple essai politique. Il s’agit d’une …