The Humanitarian Research Lab was told this week that over 10,000 people in Sudan were killed within three days.

RFK Jr choice recommends psychedelics. Warns against vaccines and GMOs.

The highly unorthodox personnel change affects a critical government research role.

The Reform leader is unveiling legislation to leave the ECHR. His arguments are wrong – and that move would be a disaster.

Par Simon Rodier Par Benjamin Beraud Des images satellites montrent l'étendue des massacres commis par les Forces de soutien rapide (FSR) depuis leur prise de la ville d'El-Fasher, à l'ouest du Soudan. TV5MONDE a pu contacter l'un des chercheurs qui décrypte ces images, Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Laboratoire de recherche humanitaire de la Yale School of Public Health (YSPH). Selon lui, le nombre de victimes risque de s'alourdir de manière dramatique.  Des images satellites montrent l'étendue des massacres commis par les Forces de soutien rapide (FSR) depuis leur prise de la ville d'El-Fasher, à l'ouest du Soudan. TV5MONDE a pu contacter l'un des chercheurs qui décrypte ces images, Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Laboratoire de recherche humanitaire de la Yale School of Public Health (YSPH). Selon lui, le nombre de victimes risque de s'alourdir de manière dramatique.  "Les objets sont blancs et ils sont adossés à des murs, ce qui correspond à une exécution sommaire." Les " objets blancs" dont parle Nathaniel Raymond seraient des dépouilles de corps potentielles, enveloppés dans des draps blancs. Depuis ce week-end du 25 et 26 octobre, le directeur exécutif du Laboratoire de recherche humanitaire de la Yale School of Public Health (YSPH) , est chargé de décrypter les images satellites de la ville d'El-Fasher, à l'ouest du Soudan. Son objectif : établir un premier bilan humain suite aux exactions qui ont eu lieu depuis la prise de la ville par les Forces de soutien rapide (FSR). À (re)lire : Prise d'El-Fasher au Soudan: que sait-on des exactions perpétrées contre les civils? À titre d'exemple, les analyses de son laboratoire ont permis de conclure ce mercredi sur le meurtre d'au moins 460 personnes dans une maternité ." Hier, nous avons pu obtenir une image satellite de l'hôpital saoudien et l'examiner de près, explique l'analyste. Nous avons vu un tas d'objets, dont certains mesurent entre 1,3 et 2 mètres de long, la longueur moyenne d'un corps humain sur une image d'une résolution de 30 centimètres." Des analyses sérieuses, reprises par l'Organisation mondiale de la santé elle-même. À (re)lire : Soudan : l'OMS évoque plus de 460 personnes tuées dans une maternité à El-Fasher   Une analyse méthodique en quatre étapes Pour vérifier s'il s'agit d'exécutions, Nathaniel et ses collègues procèdent en plusieurs étapes. " La première consiste à obtenir une image de référence avant que les FSR ne prennent le contrôle de la zone , explique-t-il. On vérifie dans ces zones si les objets étaient présents et si la couleur du sol était la même avant." Il essaye d'analyser la forme des objets, parfois en ligne, parfois ressemblant à un J ou un C. " La raison en est que, sur les images, vous pouvez voir la courbure au niveau des hanches ou des genoux." Ensuite, ils cherchent à voir s'il y a une activité civile ou toute autre activité dans la zone à l'endroit même où se situent aujourd'hui ces objets.  On vérifie si les activités qui se déroulent dans les vidéos correspondent, d'un point de vue scientifique, à ce que nous voyons depuis l'espace. Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Laboratoire de recherche humanitaire de la Yale School of Public Health (YSPH), Ils utilisent ensuite des vidéos filmées au sol, et récupérées sur les réseaux sociaux, pour les mettre à côté des images satellites." La plupart des personnes qui ont filmé avec leur téléphone ont perdu leurs métadonnées, et donc on ne peut pas identifier leur latitude et leur longitude. Mais nous pouvons généralement voir les véhicules qui y apparaissent, parfois aussi des chameaux par exemple. On vérifie si les activités qui se déroulent dans les vidéos correspondent, d'un point de vue scientifique, à ce que nous voyons depuis l'espace." Une dernière étape consiste essentiellement à communiquer avec le terrain . "Lundi, nous avons pu parler aux dirigeants locaux, confie-t-il. Ils ont déclaré que lundi matin, 1 200 personnes étaient mortes. Le soir même, ils ont déclaré que 10 000 personnes (des chiffres qui n'ont pas encore pu être vérifiés, ndlr) étaient mortes depuis la veille. Nous ne pouvons plus les joindre." L'endroit le plus critique que nous observons est le rempart de terre qui entoure la ville. Nous voyons une ligne d'objets correspondant à des corps humains. Or, il n'y avait aucun objet à cet endroit dimanche. Nathaniel Raymond, directeur exécutif du Laboratoire de recherche humanitaire de la Yale School of Public Health (YSPH), "Un massacre à l'échelle du Rwanda", selon l'analyste Au delà du bilan humain, Nathaniel Raymond arrive même à l'aide de ses analyse à décrire plus en détail les scènes des massacres . "L'endroit le plus critique que nous observons est le rempart de terre qui entoure la ville , explique-t-il. Nous voyons une ligne d'objets correspondant à des corps humains . Or, il n'y avait aucun objet à cet endroit dimanche." Les objets, selon lui, sont apparus le lundi, comme si ces personnes avaient tenté de s'échapper du mur. "Ils sont restés dans la même position jusqu'au lendemain et les piles d'objets s'agrandissent. Elles s'agrandissent au point que nous pouvons les voir depuis l'espace." À proximité des objets, l'analyste observe des véhicules équipés de mitraillettes à l'arrière.   Officiellement, les Forces conjointes, alliées de l'armée, ont accusé ce mardi les Forces de soutien rapide (FSR) d'avoir exécuté "plus de 2 000 civils désarmés" les 26 et 27 octobre. Mais pour l'analyste, le bilan devrait être bien plus dramatique. "Il n'y a pas d'autre hypothèse possible que celle d'un massacre à l'échelle du Rwanda", ose Nathaniel Raymond.  Avant d'ajouter : " Ce que je dis aux gens, c'est que, selon les estimations, 60 000 personnes sont mortes à Gaza en deux ans. À El-Fasher, nous pourrions dépasser ce chiffre d'ici la fin de la semaine. Facilement ."  Your browser doesn't support HTML5 video.

The moves comes as President Donald Trump pursues efforts to build a White House ballroom and a triumphal arch in Washington.

The rapid and often uncontrolled residential boom on the islands of the Southern Aegean over the last two decades is the focus of a new study carried out by a team at the University of the Aegean’s De...

Avec plus de 40 % des suffrages au niveau national, le président d’ultradroite Javier Milei a remporté haut la main les élections de mi-mandat, dimanche 26 octobre. Un blanc-seing offert par les électeurs, estime la presse argentine, pour qu’il poursuive ses réformes structurelles.

Russia’s tactics to export grain from occupied Ukraine are evolving, including a new direct export route to southern Iran.

Par AFP © 2025 AFP Deux figures de l'opposition camerounaise, soutiens de l'opposant Issa Tchiroma Bakary, qui a revendiqué la victoire à la présidentielle du 12 octobre face au président sortant Paul Biya, ont été arrêtées vendredi, d'après leurs partis. Ces arrestations interviennent avant la publication lundi des résultats officiels du scrutin par le Conseil constitutionnel. La plupart des analystes s'attendent à ce que Paul Biya, 92 ans, remporte un huitième mandat, dans un système que ses détracteurs accusent d'avoir été verrouillé au fil de ses 43 ans au pouvoir. Djeukam Tchameni, président du Mouvement pour la démocratie et l'interdépendance au Cameroun (MDI) et Anicet Ekane, président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance du Cameroun (Manidem) ont été interpellés à leurs domiciles de Douala vendredi, selon l'Union pour le changement 2025, une coalition de partis qui avait désigné Issa Tchiroma Bakary comme candidat consensuel de l'opposition pour la présidentielle d'octobre. Dans un communiqué, la coalition précise que les opposants ont été arrêtés par des hommes "encagoulés et armés" identifiés comme appartenant au Bataillon d'intervention rapide (BIR)", une unité d'élite de l'armée, et transporté "vers une destination inconnue". Dans un autre communiqué, le MDI accuse le régime en place de "manipulation grossière" et d'intimidation politique" notamment par la mise en circulation "de "fausses informations (...) laissant entendre que des armes ou de faux procès-verbaux électoraux auraient été retrouvés au domicile de M. Tchameni". Le Manidem a "dénoncé des arrestations abusives dont le but manifeste est d'intimider les [Camerounais] qui attendent que le verdict des urnes soit respecté". Issa Tchiroma qui assure avoir remporté 54,8% des suffrages contres 31,3% pour le président sortant Paul Biya a appelé ses partisans à poursuivre les mobilisations de rue débutées la semaine dernière lors de marches pacifiques dimanche à travers le pays. Le gouvernement camerounais a interdit, depuis de mercredi, les rassemblements publics et la circulation des mototaxis dans plusieurs villes, et notamment dans la capitale Yaoundé. De fortes perturbations de l'accès à Internet ont également été constaté ces derniers jours, qui selon Netblocks, une organisation de surveillance de la cybersécurité "pourrait limiter la couverture des événements sur le terrain au milieu des appels à annuler les résultats de l'élection présidentielle".