#Soufisme #Hallaj

Même si de nombreuses autres causes sont citées pour son assassinat, c’est justement cette dernière idée et d’autres idées politiquement semblables qui en sont véritablement la cause…

Dans cette idée toujours, Al-Ḥallāj voyait que les personnes issues de cette lumière (les descendants du Prophète) ne pouvaient être comparées aux autres et qu’elles devaient être considérées comme des maîtres pour les croyants.

Pour lui, les autres prophètes ne sont que des manifestations de cette lumière première dont la forme la plus complète s’est réalisée en la personne de S. Muḥammad (AS), première créature de Dieu.

Selon cette vision, la lumière muhammadienne est à l’origine de toute la création. De cette lumière sont issus les êtres, et d’elle proviennent les lumières des différents prophètes.

Un second, celui d’un prophète envoyé, être créé, dont la vie s’est déroulée dans un temps et un lieu précis.

Un premier, celui d’une lumière ancienne, existant avant la création du monde, et de laquelle proviennent toute connaissance et toute sagesse spirituelle.

Il a été l’un des premiers à théoriser publiquement l’idée que l’amour de Dieu ne s’arrête pas à Dieu seul, mais qu’il s’étend à sa première créature qui, pour lui, est la Lumière de Sayyidouna Muḥammad (AS). Cette idée explique que le Prophète possède deux aspects.

Et en étudiant de plus près son histoire on apprend clairement qu’il a ouvert à la spiritualité de nouvelles voies peu connues avant lui. Parmi ces voies, la plus marquante est sa conception de la réalité Muhammadienne, ou lumière Muhammadienne.

FIN!

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L’ingérence du pouvoir exécutif dans le domaine judiciaire s’était allé si loin que les gouverneurs se retrouvaient eux-mêmes habilités à nommer et à destituer des juges, alors que, sous la période des quatre premiers khalifes, cette prérogative n’appartenait qu’au khalife.

Pour cette raison de plus, de nombreux savants pieux et honnêtes refusaient catégoriquement d’accepter la fonction de juge. Et lorsqu’un savant acceptait ce poste sous ces dirigeants, les gens le regardaient souvent avec méfiance et suspicion.

Rendre justice dans des dossiers impliquant des princes, des gouverneurs, des chefs militaires, ou encore les agents brutaux du pouvoir et les courtisans des palais devenait extrêmement difficile. C’est d’ailleurs pourquoi on lit rarement où un gouverneur ou homme proche du roi a été puni.

Mais lorsque la khilafa s’était transformé en monarchie héréditaire, ce principe a s’effrité et a presque complètement disparu. Les affaires dans lesquelles ces « rois non couronnés » avaient un intérêt, pour des raisons politiques ou personnelles, n’étaient plus jugées librement ni équitablement.

Rien ne les influençait, si ce n’est la crainte de Dieu, leur savoir et leur conscience. Personne, quelle que soit son positionnement ou son prestige, n’osait intervenir dans le travail du “tribunal”. Le juge pouvait même rendre un verdict contre le khalife lui-même, et cela arrivait effectivement.

Le principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire était aussi l’un des fondements essentiels de l’État islamique. Certes, les juges étaient aussi nommés par les khalifes même durant la période des quatres premiers khalifes, mais ils étaient totalement libres dans leurs décisions.

Tout ce que les prophètes et savants ont réussi dans l’histoire, ce sont des degrés supplémentaires de liberté qu’ils ont obtenus par leurs efforts […], leur proximité avec Dieu. Et Dieu leur a accordé une part de Sa science cachée, un savoir particulier, « la science divine » (al-‘ilm al-ladunnî).

Cette liberté peut aussi s’élargir, chez l’homme, par la spiritualité/religion. Puiser auprès de Dieu en se rapprochant de Lui, en recevant Sa guidance, Son inspiration et Son soutien. C’est la voie des prophètes, les Awliyâh et autres.

La liberté humaine n’est pas quelque chose de fixe ou d’absolu ; c’est une capacité relative qui peut grandir. De ce fait, l’homme peut élargir sa liberté par la science, en inventant des outils et autres. Ou, en comprenant les lois de la nature, et pouvoir la maîtriser.