J'avoue m'amuser en lisant le début de ce roman plutôt réjouissant (même si je le soupçonne de s'assombrir sur la durée)
(Il s'agit de "La Récréation est finie" de Dario Ferrari, traduit de l'italien par Vincent Raynaud pour les Éditions du sous-sol)

Sur le quatrième tome du chef d'œuvre de Scurati non plus je n'ai vu passer aucune critique, ce qui est plus surprenant, même si là encore ce n'est pas sorti chez un gros éditeur.
C'est pourtant le plus extraordinaire de cette fabuleuse série (qui compte 5 volumes – j'ai lu les derniers en italien)

Je n'ai rien lu à propos de ce roman dans les publications sur la rentrée littéraire (il faut dire que c'est un petit éditeur, plutôt spécialisé en musicologie semble-t-il, qui le publie), mais il me parait prometteur (ces épigraphes ! cette première page !)

Réédité il y a un peu moins d'un an aux éditions du Nouvel Attila, ce roman du début des années 50 est probablement le chef d'œuvre de son auteur, l'Espagnol Ramon Sander, exilé aux Amériques après la guerre civile (il a été officier dans l'armée républicaine).

À l'occasion de la publication d'une nouvelle traduction du "Ministère de la peur" de Graham Greene (par Claro, ce qui est une excellente nouvelle), une critique du roman par François Angelier (du Monde) pour vous donner envie de le lire si vous ne le connaissez pas.

Bill Watterson, qui n'avait plus publié depuis la fin de "Calvin et Hobbes" revient avec un conte aux superbes illustrations, créées en collaboration avec John Kascht (que je ne connaissais pas du tout.)

S'il y a des lecteurs de Jacques Abeille par ici, je leur signale qu'un dossier lui est consacré dans le dernier numéro de la revue Europe.

J'adore ce genre de planche de BD.

Le superbe "Titus d'enfer", premier roman d'une trilogie inachevée, écrit par le génial et malheureux Mervyn Peake, vient d'être réédité chez Christian Bourgois.

Malheureusement, Galaad viendra, et mettra un terme à l'enchaînement qui promettait d'être sans fin de toutes ces romanesques péripéties.

"Je suis le roi des aventures", dit Arthur.
Ce qui est merveilleux avec les romans de chevalerie, c'est cette absence de complexe face au reproche possible d'arbitraire du récit, qui n'a besoin d'être motivé que par le plaisir que l'on y prend.

(extrait de "Tristan", tome 4, éd. Anacharsis)

Bon, allez, cette fois c'est la dernière.

De toute façon elle me fait savoir qu'elle apprécie moyen.

Je profite de ce que je suis sur un réseau social en petit comité pour poster des photos de mon chat.
(Je promets solennellement que je n'en ferai pas une habitude.)

C'est Le livre dont je m'étais dit que je ne le relirais jamais, ayant gardé de ma lecture adolescente un souvenir mitigé. Je ne regrette pas de m'être dédit, car c'est un enchantement (pour l'instant du moins : j'en suit encore au début — mais ce début dure déjà un certain temps.)