Written By un album hommage comprenant 13 chansons écrites par Ronnie D'Addario, interprétées par Ronnie aux côtés de ses fils Brian et Michael D'Addario de The Lemon Twigs, et une liste notable d'artistes invités dont Todd Rundgren, Mac DeMarco, Sean Ono Lennon, Darian Sahanaja. Les arrangements de Written By pourraient être qualifiés de Neo-Retro plaçant l'œuvre du paternel dans la modernité tout en respectant l'époque qui les à vue naître.

Avec A Little Lucky, Milk & Bone semble avoir eu envie de laisser entrer la lumière dans leur musique. En faisant appelle à Chromeo pour la production et la co-composition, il était inévitable (et souhaitable) que le duo se frotte aux sonorités Funk et dansantes, mais la force de Milk & Bone est d'avoir réussit à garder la même mélancolie dans leurs textes toujours livrés avec de riches harmonies.

Je dois m'en confesser, après avoir tombé sous son charme en 2014 (époque ou elle œuvrait sous le nom Weber-Fillion), en 2021, lorsqu'elle est revenue nous proposer Février, j'étais resté sur ma faim. Ma déception résidait étrangement dans le fait qu'elle chantait différemment et en français. Cette fois sur Destinations, un album qui regroupe tous les douze simples lancés en 2024, Tamara revient majoritairement à l'anglais, mais ne délaisse pas le chant en français...

Sur El Regreso de los Dioses Primigenios (Le Retour des dieux primordiaux), le compositeur Mexicain/Canadien Coyotzin continu son exploration colombienne et Aztèque avec une propension pour les instruments à vent. Bien que les percussions soient toujours présentes, c’est les différentes flûtes qui parsèment son paysage sonore plutôt planant et très contemplatif. La musique de Coyotzin est une immersion onirique dans une contrée auditive proche du rituel sacré qui nous instruit et nous fait voyager.

Movies, premiere albums solo de Holger Czukay paru en 1979 n’est pas un œuvre facile d’approche, mais son innovation et sa richesse musicale ont fini par me convaincre. Plus expérimental qu’avec son groupe Can, Czukay construit ses chansons comme un films; soit avec de nombreux « tableau », de l’ambiance et de nombreux moment de contemplation. Se familiarisant avec le sampling, cette nouvelle technique est très présente sur Movies. Sans barrière, on y retrouve un mélange d’Avant-garde, de Disco, de Funk, de Rock et de World. Czukay trouve un sens dans le désordre.

Kery James a sorti son dixième album studio, R.A.P., une œuvre provocatrice qui semble chercher à faire réagir peut importe la réaction. R.A.P. comme dans Résistance, Amour, Poésie, semble plus emprunt de Résistance, Attaque, Politique. Largement influence par le climat géo-politique et social ambiant en France autant qu'en Palestine, R.A.P. donne parfois l'impression de toujours frapper sur le même clou.

Quiconque à déjà vu un spectacle d'humour d'Adib Alkhalidey sait qu'il possède une verve riche; sur Plexus lunaire il en fait à nouveau une belle démonstration avec un album Electro/Pop somme toute joyeux et dansant malgré le propos parfois sombre du propos. Pour ma part c'est musicalement qu'Adib me rejoint le moins. J'ai l'impression de Plexus lunaire cherche à être allumé autant qu'un album de Valaire sans en avoir tout le swag, mais j'avoue que les planchers de danse ne sont pas pour moi. Cela dit les touches de Jazz amènent Plexus lunaire à son meilleur.

Stephan Eicher fait beaucoup moins de bruit au Québec depuis une bonne vingtaine d'années et pourtant la qualité de ses albums demeure. Eicher fait partie de ses artistes qui, lorsque qu'en solo, est reconnaissable instantanément (il se permet d'explorer beaucoup sur ses albums collaboratifs); mais en même temps il ne fait que très rarement un faux pas. Poussière d'or ne fait pas exception et contient un très bon ratio de bonnes chansons.

Ryan Kennedy dévoile South of the Border, une œuvre qui respire la vérité et l'envie de revenir à l'essentiel, soit à ses influences Folk qu'il à redécouvertes au travers ses voyages au États-Unis et au Mexique. Ainsi, le dépouillement sert ses doutes et ses démons. Une authenticité devant un besoin de solitude autant que paradoxalement un désir d'aimer et d'être aimé. Lucide devant cette quête de liberté, South of the Border semble permettre à Ryan de s'approcher de plus en plus de cette ultime liberté.

La dernière fois qu'Andrea Lindsay nous a offert un album a elle de chansons originales c'est en 2009; s'en est suivi des albums de reprises Jazz/Pop ainsi que quelques collaboration en duo avec son conjoint Luc De Larochellière. Sur D'or et d'argent, elle revient à une formule plus Pop et lumineuse. Lindsay y parle de deuil et conséquemment du temps qui passe trop vite.

Sur son premier album, Jack Layne (artiste originaire de Petite-Vallée) déploie une belle transparence avec une prose de la rue, riche en images fortes et tout en émotion. Si l'on souhaite qu'il aille mieux aujourd'hui, on comprend aisément que sa route à été pavée d'embuches et de défi. Blanc cassé s'est une quête de vérité brute. Disons que c'est surtout mélodiquement que ça blesse un peu.

Après avoir tâter le terrain l'an dernier en lançant 3 des titres de A Holly Jolly Jill Barber Christmas sous le nom de Holiday Single, Jill Barber lance cette année son album complet. Malheureusement, alors que les You're a Mean One, Mr. Grinch, Sleigh Ride et I'll Be Home for Christmas avaient aussi été lancées en français, sur l'album elle ont toutes été évincées.

Voilà une groupe que je peine à suivre assidument pour des raisons qui demeurent, encore à ce jour, totalement inconnues. Et pourtant! Ce court album (comme toute leur discographie d'ailleurs) invite à la fête et la simplicité. Relecture plus que reprise, les quatre chansons de Le Pied cassé donnent envie de taper du pied et de célébrer entre amis autour d'une bonne bière... ou deux!

Au Québec, lorsque la poésie est mise en musique, c'est souvent à l'aide d'une guitare et de mélodies Folk, Gilles Bélanger pour Gaston Miron, Thomal Hellman pour Rolland Giguère, Villeray pour Saint-Denys Garneau, ou encore Sylvie Paquette pour Anne Hébert; mais sur Je vous aime tant, Queen Ka à préféré une approche plus proche de l'Electro et à aussi souhaité rendre hommage à plusieurs auteurs et autrices, souvent méconnus.

Avec la recrudescence du mouvement Classique, souvent au piano, il est très intéressant qu'un artiste comme Joseph Marchand s'y intéresse aussi, mais avec sa guitare. Treize pièces instrumentales (à l'exception de 3 où il est accompagné de Marie-Pierre Arthur, Klô Pelgag et Safia Nolin) d'une grande douceur forment un cocon où le temps s'arrête et permet à l'auditeur de prendre un grand respire. L'ensemble des cordes présent sur l'album ajoute une belle profondeur sans s'éloigner du côté intimiste de la démarche de Marchand. Œuvre tendre et apaisante.

Afin de souligner le 20e anniversaire de la sortie du projet Anthology, les Beatles ont à nouveau fouillé dans leur tiroir et nous ont déniché 36 retailles, démos, prises alternatives et autres afin de nous permettre de mieux comprendre comment naissaient les chansons en studio. Sans être un "Best Of" ce 4e et nouveau volet s'y approche car contrairement aux trois premiers qui survolaient chacun une période précise de la carrière des Beatles, …

I'm a Stranger Here Myself: Wainwright Does Weill arrive presque 20 après Rufus Does Judy. Cette fois, Rufus est accompagné du Pacific Jazz Orchestra pour une célébration enjoué autour du grand compositeur Kurt Weill. Complètement a son aise dans ce genre Cabaret, Jazz, Classique, Rufus semble s’être éclaté, mais sur disque, il donne parfois l’impression de nous avoir oublié en tant qu’auditeur. Cela dit, les interpretations sont senties, l’orchestre assure et la voix de Rufus transporte autant l’émotion que le plaisir de l’interprète.

Le danger avec le EP c'est souvent, ils ne nous permettent pas d'embarquer pleinement dans la proposition des artistes et c'est justement le problème ici sur One More Time; EP conjoint d'Aerosmith et Yungblud. Cette première offrande de la bande à Steven Tyler. Bien que rien ne soit mauvais sur ce EP, tout est semblable et aucune des quatre nouvelles pièces se démarquent; à un tel point que j'ai remarqué seulement vers la fin du remix de…

C'est certain qu'un album de Noël contenant la chanson thème de la série de films Hallmark, Counting Down The Days en plus de deux chansons du film A Grand Ole Opry, il ne faut pas s'attendre à du grand art de la part de ce Snow Globe Town. Généreux de ses 16 chansons à moitié originales, moitié reprises…