Gros contrats, espionnage, déportations, disparitions, rumeurs d'exécutions sommaires et course poursuite à la frontière... La suite à lire sur @slatefr.bsky.social

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poursuivre en toute impunité une répression transnationale contre ses opposants politiques.
L'acception est large. En l'espace d'une décennie, c'est plus d'1 million de personnes qui ont été jetées dans des camps d'internement ou des prisons, soit plus d'1/10 hab parmi la pop musulmane de la région.

Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Ouzbékistan... Les anciennes républiques soviétiques, étapes importantes des corridors économiques vers l'Europe, représentent pour la Chine une opportunité en or pour étendre son influence régionale, se défaire d'une dépendance énergétique envers la Russie, et

Derrière les contrats à plusieurs milliards, ce sont des allégeances politiques qui se monnaient, et scellent le sort des Ouïghours et des autres minorités ethniques de la région.

Lancé en 2013 par Xi Jinping, le projet monumental des Nouvelles routes de la soie a considérablement renforcé l'importance stratégique du Xinjiang, trou noir des droits humains et carrefour des routes d'hydrocarbures.

La répression se poursuit jusque dans les pays voisins, comme au Kirghizistan, où les nouveaux réfugiés peinent à trouver refuge au sein de l'ancienne diaspora ouïghoure.
Une histoire de silence, de corruption, d'influence économique et d'instrumentalisation du terrorisme, à lire dans Le Monde

Arrestations arbitraires, travail forcé, stérilisation, torture… Au Turkestan oriental, les minorités ethniques font l’objet d’une persécution sans précédent. L’objectif est d’anéantir tout particularisme culturel qui ferait obstacle à la pureté ethnique du «rêve chinois» promu par Xi Jinping.

Depuis 2014, la Chine a déclaré une "guerre populaire contre le terrorisme". Plus d'1 million de personnes ont été internées dans des camps

Et plus largement, j'en veux aussi a tous ces gars très investi dans la lutte contre la désinformation russe, qui n'ont pas bronché pour debunker la propagande de guerre d'Israël.
Évidement, le faire comporte un coût. Alors que pour la Russie c'est facile et rentable.

J'aurais dû rencontrer Behremjan en prison en janvier dernier. Quelques jours avant ma visite, une émeute a éclaté dans le centre de détention, qui aurait fait au moins trois morts parmi les prisonniers : impossible de rentrer.
Son histoire est à lire dans La Chronique d'Amnesty. 7/7

«Dans ces prisons, on ne voit pas le soleil, on n’a pas d’air frais, la santé se dégrade rapidement. Quand les gens sortent après vingt ans, ils ne vivent pas longtemps», explique Kamil Ruziev, avocat et défenseur des droits humains kirghiz. 6/7