Jonathan Richboy
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Jonathan Richboy
@jonathanrichboy.bsky.social
Cinéphile alcoolique et amateur de sandwichs au thon 🦜🔮
Ça donnerait presque faim 😋
October 4, 2025 at 5:50 PM
Bref, je ne suis pas juste déçu, je suis carrément énervé face à ce film et ses raccourcis, son grand sens de la vie ps plus digne qu’une épiphanie adolescente un soir de pleine lune, c’est un film plein d’amour propre qui semble oublier les leçons d’une gueule de bois
September 11, 2025 at 9:44 AM
Evidemment puisque la justesse n'a rien à faire ici, ce que vise le réalisateur c'est une philosophie plus profonde, aussi humble que son titre (Sirat est un terme religieux), dois-je vous rappeler que ce n'est pas juste un désert, c'est probablement une métaphore de la vie
September 11, 2025 at 9:44 AM
Dans Sirat la mort n'est qu'une idée, les morts et leurs deuils ne sont pas respectés. Les personnages ne sont de toute façon pas creusés. Ils sont tous présentés d'une manière bienveillante, teuffeurs-positive. On voit finalement peu de drogues et d'envers du décor à l'œuvre
September 11, 2025 at 9:44 AM
Ca pourrait me rappeler un de mes films préférés : Et la vie continue de Kiarostami, mais Kiarostami ne se prend pas pour Dieu, il est humain avant tout, il ne crée pas un chemin de croix pour ses personnages, il va les chercher d'un film à l'autre pour savoir s'ils vont bien
September 11, 2025 at 9:44 AM
Vanité parce que le film prend ses personnages de haut - après tout Dieu ici c'est Laxe, le réalisateur - le ton alterne entre la puissance et le ridicule, pour terminer sur une idée si forte et si humaine que la vie continue et qu'on a tous nos blessures
September 11, 2025 at 9:44 AM
La puérilité des propos du réalisateur ne devraient pas rentrer en compte, néanmoins ça semble en dire long sur le manque de sérieux de son film : la pente que prend son scénario, un road trip métaphysique qui se termine dans l'horreur, et la vanité insufflée à la mise en scène
September 11, 2025 at 9:44 AM
Il parlait tout seul parce qu'à part se vanter d'être un artiste incroyable, un cinéaste des images, son propos consistait plus ou moins à nous dire que la vérité vient des étoiles et que la drogue nous connecte à l'univers
September 11, 2025 at 9:44 AM
Ce début c'est la seule réussite du film, la matière et la matrice dont tout part et sur laquelle aurait du s'attarder le réalisateur. On sent que c'est la vraie chose qui l'intéresse. J'ai d'ailleurs vu le réalisateur parler -tout seul- en AVP : son film il l'a écrit en teuf
September 11, 2025 at 9:44 AM
Revenons au début du film: une teuf se lance en plein désert. Le montage prend son temps, le mouvement de caméra est suave, à la matière envahissante -poussière et rochers rouges- s'ajoute les rayons lumineux, la techno et des corps qui se détachent d'un groupe pour le générique
September 11, 2025 at 9:44 AM
Je les fais pour toi
September 11, 2025 at 8:06 AM
Le son était crado malheureusement on n’entendait pas les voix et les notes graves saturaient l’ensemble
June 18, 2025 at 10:11 PM