Tu as tangué
Tu t'es relevée
Tu vis mieux au jour le jour
Au fur et à mesure d'une écriture
Celle qui tient le fil
Celle qui tient les fils de ton irrévérence
Chahuter l'enfance
Hanter les écocides
Les procréations chimériques
Les créations telluriques
Tu as les pieds sur cette Terre
à même la tête

ah oui, tu m'en diras tant et temps... vas-y, rembobine tes miroirs de fils... comme la fée soyeuse que tu es et brode, brode à l'envi...

Mangeons-les ! Mangeons-les pour renvoyer les gaz de l'éternité !

eh bien il ne faut pas toujours tortiller du cul pour chier droit mon bon monsieur dans ce labyrinthe de nos zones à Saint-Quai-Portrieux ou à Châtenay-Malabris où tu as mal appris à faire ton lit, ma bonne vieille casserole aux fesses de ton repentir, Jimmy la frite !

Féminisme et onanisme pour Girondins, ça existe en littérature ou je n'ai pas encore reçu le bon prix de ceux qui ont gâté les petits prix, les prix justes, ceux qui font sortir les gens du creux de leur oreiller aux cieux mal délavés et totalement suspicieux avec l'été qui n'est pas encore passé ?

Et la solitude des chiens et des chats qu'on n'embrasse pas assez parce qu'on les parque à la PA de la SPA, on en parle ou on n'en parle pas, ma bonne Xavière, du parc des mots tordus ? Et la souffrance des panaris sur des pouces mal assortis avec le vernis à ongles de Denis Bompart ? On en parle ?

Je n'aime pas trop les broderies, c'est de l'attrape-nigaudes... avec de si bons chiens dans leurs réponses, sans grands précipices mais toujours avec cette même réponse : la domination, elle t'appartient, Christine, qui que tu sois, où que tu sois...

mon chat qui m'attend simplement loin de Châteaudun et proche d'un port qui s'appelle Lorient ou Port-Louis... c'est selon, avec les possibilités qu'il y a aujourd'hui de passer de trépas à vie... à moins que l'inverse soit vrai aussi

je t'en veux d'user mes guêtres à faire n'importe quoi et à ne pas me dire que c'est toi que j'attends, que je désire et que je veux que réussisse notre vie à deux, rien qu'à deux, ou à trois ? A quatre peut-être ? Après tout, je ne sais pas à qui je m'adresse, si c'est à toi Olivier ou à Oona

ma petite olive qui m'attend dans l'aéroport avec désespoir et impatience. Aimes-tu prendre l'avion ? Si nous n'avons pas le choix, alors, moi, je dis pourquoi pas mais je préfère le port du Tréport pour m'emmener loin de tes jeux mais plus proche de tes yeux, mon amoureux