Penser aux enterrements ne sert à rien
C'est la vie qui doit être prise de folie, pas la mort
La mort irise les grains, les petits grains de cette île que tu appelles enfance
Tu n'es plus l'enfant que tu voulais
Tu ne t'abordes plus ainsi
Tu planes sans rien dire
Tu fais fi des avares

Rien à dire, si ce n'est ce précipice qui s'agite et qui est là pour me dire, vas-y, jette-toi pour de bon dans l'abandon de tout, de rien, de presque rien, de ce tout petit rien dont tu te ferais de tous petits points sans lendemains, sans chiens et sans grands retours...
Comme d'habitude en somme!

Trop de charme dans la vie d'une Jeanne qui aimerait partir loin de toi, Olivia, mais près de toi, Olivier, qui est là, je le sens au bout de mes doigts, mon olivier tout serré contre moi, près du cerisier auquel je veux te dédier ma vie, celui que je laisse ici pour rejoindre l'Abyssinie avec toi