Jeune, j'étais le genre de personne qui pouvait prendre un texte de 200 mots et le transformer en un long fleuve de 600 mots sans ajouter de véritables informations, par pur amour de manier la langue. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n'est-ce pas ? Mon enseignant de 6e année me répétait sans cesse que, dans un texte, chaque mot compte.

Dans cet article, je parle d’un point que je vois dans presque tous les documents que je révise. Penchons-nous donc sur le cas des noms abstraits non complémentés. D’abord, en grammaire, un déterminant, c’est ce petit mot qui vient déterminer un nom, et qui prend son genre et son nombre (le, la, les, un, une, des, etc. ). La chaise, un chien, des oiseaux.

La langue française est une belle langue ! Et elle a comme particularité d’être extrêmement précise…Toute personne qui écrit s’est déjà retrouvée devant la nécessité d’utiliser un synonyme pour éviter une répétition textuelle. Or, en français, n’est pas synonyme qui veut ! D’abord, certains termes n’ont tout simplement pas de synonymes. C’est le cas notamment du mot sourire.

Que vous vouliez envoyer votre tapuscrit à un éditeur ou vous autoéditer, il faut connaître un minimum les règles de mise en forme de votre roman. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur les bases du dialogue. Il n’y a pas qu’une seule bonne façon de présenter un dialogue dans un roman, mais je vais commencer par celle que je préfère et que j’utilise exclusivement.

On ne peut écrire de roman sans dialogues. Avec les dialogues viennent les incises et les questions. On a vu, dans un article précédent, que les incises doivent répondre à deux critères : être cour…

On ne peut écrire de roman sans dialogues. Avec les dialogues viennent les incises et les questions. On a vu, dans un article précédent, que les incises doivent répondre à deux critères : être courtes, et comporter, comme verbe conjugué, un verbe de parole. — Hé! salut ! Comment vas-tu ? demanda Annie.— Super! Et toi? Tu travailles toujours aux Éditions de la Bâtarde ?

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Vous vous souvenez des conjonctions de coordination, ces petits mots ou groupes de mots qui unissent deux éléments ou deux propositions ? Si je vous dis : mais, où, et, donc, car, ni, or… Ah ! voilà, ça revient.De façon générale, on évite de commencer une phrase par une conjonction de coordination. Cependant, cette règle peut souffrir quelques exceptions, notamment avec les conjonctions…

L’une des choses les plus importantes à considérer en tant qu’écrivaines et écrivains, c’est l’intelligence du lectorat. Et l’un des problèmes les plus courants des écrivaines et des écrivains, c’est la « surexplicitation », particulièrement lorsque nous commençons dans le métier.Voici un truc sur la rédaction, donné par le King lui-même dans deux de ses ouvrages sur l’écriture (je parle de Stephen King, bien sûr, et je considère qu’il sait de quoi il parle) : après avoir fini le premier jet de notre roman, il faut couper.

Expansionnel, incontrôlablement, miniaturisateur, phéromoné, antidiluvien, opprobe, entrepreunariat, inorthodoxe, transformatif, cédulé, infractus, systémie, tocage, dilemne, il ria, disa-t-elle, ils jousent… Qu’ont en commun les mots de cette liste (exemples réels) ?C’est tout simplement qu’ils n’existent pas en français dans leur forme actuelle. Ces termes sont des barbarismes, et la liste est infinie. Ils sont souvent formés à partir d’une base de mot existante (un étymon, un radical, une racine) à laquelle on ajoute un mauvais affixe.

On dit qu’il y a prise en charge quand on a une répétition du même modèle de phrase, surtout avec le même sujet qui fait l’action. Ce que ça occasionne, c’est que le lecteur a l’impression de voir les événements par les yeux des personnages : on les lui raconte au lieu de les lui faire vivre (« Show, don’t tell…

Je suis persuadée que cette erreur – ultra fréquente – se retrouve encore dans l’un de mes livres. Comme je l’ai déjà mentionné, je me permets d’écrire ces trucs de français parce que j’ai sans aucun doute commis tous ces péchés ! « Elle regarda l’équipage et leur sourit. »Pouvez-vous détecter l’erreur dans cet exemple ? Le problème est que l’on passe d’un référent collectif singulier, …

Le plus beau sentiment qu’une lectrice ou un lecteur peut vivre est le fait d’oublier complètement qu’elle ou il tient un livre entre ses mains. Les images, les bruits, les odeurs, les paroles, les actions, tout défile dans sa tête comme si elle ou il les vivait, comme si elle ou il était dans l’action.Mais vous est-il déjà arrivé de tomber sur un texte et de grimacer un peu devant une tournure de phrase étrange ou un mot mal placé ?

Avec ce premier article de la Police de la grammaire, on revient au B-A-BA de l’écriture. Lors de mes révisions, c’est un cas de figure que je vois suffisamment pour aborder la question. Les si n’aiment pas les -rais; nous avons tous entendu cette phrase. Et pourtant, dans les textes, on retrouve régulièrement des verbes au conditionnel de l’indicatif avec l’emploi de la conjonction de subordination « si ».

Voici un premier article sur des trucs de rédaction que j’ai glanés auprès de personnes bien plus savantes et plus sages que moi, que ce soit à l’université ou dans divers ateliers de formation. Le choix des sujets est guidé par ma propre expérience en révision, en direction littéraire et en rédaction.Enchantée ! Je m’appelle Annie Larochelle, je suis réviseure linguistique, directrice littéraire, éditrice et autrice.

Lorsqu’on évolue dans notre cheminement spirituel, peu importe la source, il est toujours agréable de lire des fictions qui touchent de près ou de loin nos croyances. Lors du salon du livre de Mirabel...

Il y a beaucoup d’activité aux Éditions de la Bâtarde en ce moment ! Comme vous l’avez sans doute vu passer sur Facebook, Instagram ou Bluesky, nous avons deux sorties très attendues ce mois-ci. D’abord, le premier tome d’Anavélia, La quête des neuf médaillons, de Christine K. Fournelle (dès le 15 juin 2025), et ensuite, le deuxième et dernier tome des…