- Somerset Maugham, Mr. Ashenden, agent secret*** -
Recueil de nouvelles contant les tribulations de l'alter ego de Maugham: personnage de romancier recruté par les services secrets et accomplissant ses missions en quasi dilettante, avec la distance d'un...
- Somerset Maugham, Mr. Ashenden, agent secret*** -
Recueil de nouvelles contant les tribulations de l'alter ego de Maugham: personnage de romancier recruté par les services secrets et accomplissant ses missions en quasi dilettante, avec la distance d'un...
- Nouvelle vague**(*) - Film qui assimile la légèreté ou la décontraction de ses modèles plutôt que n'en reproduit le geste. Agréable mais limité : les acteurs, concentrés sur les détails physiques ou les accents des différentes personnalités (en vrai les...
- Nouvelle vague**(*) - Film qui assimile la légèreté ou la décontraction de ses modèles plutôt que n'en reproduit le geste. Agréable mais limité : les acteurs, concentrés sur les détails physiques ou les accents des différentes personnalités (en vrai les...
- Heat**** - Film revu inlassablement. Sur la corniche du grand mythe urbain post-80: des professionnels/hommes/moines/ennemis plus intimes entre eux qu'avec le reste des vivants. Que dire qui n'a pas été déjà dit? Insister sur les éléments qui en font une construction parfaite:
- Heat**** - Film revu inlassablement. Sur la corniche du grand mythe urbain post-80: des professionnels/hommes/moines/ennemis plus intimes entre eux qu'avec le reste des vivants. Que dire qui n'a pas été déjà dit? Insister sur les éléments qui en font une construction parfaite:
- Affliction**(*) - Film "edgy" comme Schrader en a le secret. Fascinant de voir cette fois Nick Nolte (qui d'autre?) se tordre, être pris de secousses, puis imploser. Mais, justement, impression d'un film presque trop balisé (voix-off du frère/Defoe ???).
- Affliction**(*) - Film "edgy" comme Schrader en a le secret. Fascinant de voir cette fois Nick Nolte (qui d'autre?) se tordre, être pris de secousses, puis imploser. Mais, justement, impression d'un film presque trop balisé (voix-off du frère/Defoe ???).
Elie Achkar - Rêves à Baalbek
Elie Achkar - Rêves à Baalbek
Jimmy Smith - Midnigth Special
Jimmy Smith - Midnigth Special
- Footsteps in the Fog*** - Jean Simmons en servante du récent veuf Stuart Granger. Avisée de son uxoricide, elle le contraint à former un ménage trans-classe impossible. Film en costume impressionnant de cruauté débridée. Il manque un poil de nerf.
- Footsteps in the Fog*** - Jean Simmons en servante du récent veuf Stuart Granger. Avisée de son uxoricide, elle le contraint à former un ménage trans-classe impossible. Film en costume impressionnant de cruauté débridée. Il manque un poil de nerf.
- Un simple accident*(*) - Hormis la scène finale, un peu tenue, grande indigence de cette Palme. Devant les quelques ellipses bien senties, difficile de ne pas se dire que le reste du temps, la caméra filme à l'avenant beaucoup d'un piétinement peu informatif.
- Un simple accident*(*) - Hormis la scène finale, un peu tenue, grande indigence de cette Palme. Devant les quelques ellipses bien senties, difficile de ne pas se dire que le reste du temps, la caméra filme à l'avenant beaucoup d'un piétinement peu informatif.
- The Exorcist**** - (Version 1974) Avec sa technique documentaire, ses ellipses to-the-point, ses acteurs (Miller accablé, Burstyn dépassé, Von Sidow mystérieux), ses flashs d'horreur concentré, difficile de trouver plus intéressant, engageant, vibrant. Ah lointaines 70's...
- The Exorcist**** - (Version 1974) Avec sa technique documentaire, ses ellipses to-the-point, ses acteurs (Miller accablé, Burstyn dépassé, Von Sidow mystérieux), ses flashs d'horreur concentré, difficile de trouver plus intéressant, engageant, vibrant. Ah lointaines 70's...
- Megadoc**(*) - Making of du Megalopolis de Coppola. Et confirmation de qu'on savait déjà. Dilettantisme (Voight, Hoffman), exubérance complice (Plaza), jeunesse impressionné (Driver, Manuel), mysticisme retors et tête-à-claque (La Boeuf)...
- Megadoc**(*) - Making of du Megalopolis de Coppola. Et confirmation de qu'on savait déjà. Dilettantisme (Voight, Hoffman), exubérance complice (Plaza), jeunesse impressionné (Driver, Manuel), mysticisme retors et tête-à-claque (La Boeuf)...
- Only Murders in the Building S05* - Saison piétinante d'une série qui ronronne déjà beaucoup par nature (humour truculent qui gagne par sa légèreté plus que par son efficacité comique). Ici intrigue au rabais qu'une fausse sentimentalité squatte lourdement.
- Only Murders in the Building S05* - Saison piétinante d'une série qui ronronne déjà beaucoup par nature (humour truculent qui gagne par sa légèreté plus que par son efficacité comique). Ici intrigue au rabais qu'une fausse sentimentalité squatte lourdement.
- William Friedkin, Friedkin Connection*** - Autobiographie passionnante et détaillée. On est frappé par les relations aberrantes autour des films, les décisions arbitraires. Et on vérifie que les chefs d’œuvres reconnus naissent sur un fil ténu, improbable...
- William Friedkin, Friedkin Connection*** - Autobiographie passionnante et détaillée. On est frappé par les relations aberrantes autour des films, les décisions arbitraires. Et on vérifie que les chefs d’œuvres reconnus naissent sur un fil ténu, improbable...
- Bruce Lowery, La cicatrice** - Récit troublant, court et direct sur un écart incompréhensible (une saute morale Dostoïevskienne): le jeune héros, ostracisé pour un bec de lièvre, vole les timbres précieux de son seul ami et protecteur. S'étiole au dénouement.
- Bruce Lowery, La cicatrice** - Récit troublant, court et direct sur un écart incompréhensible (une saute morale Dostoïevskienne): le jeune héros, ostracisé pour un bec de lièvre, vole les timbres précieux de son seul ami et protecteur. S'étiole au dénouement.
- À tout épreuve* - Stade terminale du film d'action sans enjeu - ni risque réel, ni menace tangible -: chorégraphie pure, ralentis contemplatifs. Pourquoi sinon plaisir régressif des explosions et des gunfights ? La cinéphilie dogmatique n'a pas de réponse.
- À tout épreuve* - Stade terminale du film d'action sans enjeu - ni risque réel, ni menace tangible -: chorégraphie pure, ralentis contemplatifs. Pourquoi sinon plaisir régressif des explosions et des gunfights ? La cinéphilie dogmatique n'a pas de réponse.
- David Castello-Lopes, Authentique* - Grande déconvenue (pour qui avait une haute opinion de l’auteur) mais aussi grand malaise. L'impudeur n'est certes pas un vice à l'heure des stand-up, mais la probité du comédien réside normalement dans le fait que le rire...
- David Castello-Lopes, Authentique* - Grande déconvenue (pour qui avait une haute opinion de l’auteur) mais aussi grand malaise. L'impudeur n'est certes pas un vice à l'heure des stand-up, mais la probité du comédien réside normalement dans le fait que le rire...
- The Naked Gun 33 ⅓* - Dernier volet officiel des Z(AZ). Le rire est cette fois essoré.
- Jade**(*) - Friedkin de l'avant-dernière période. Hormis les tics et l'image 90, un scénario sans intérêt, la mise à en scène impressionne.
- The Naked Gun 33 ⅓* - Dernier volet officiel des Z(AZ). Le rire est cette fois essoré.
- Jade**(*) - Friedkin de l'avant-dernière période. Hormis les tics et l'image 90, un scénario sans intérêt, la mise à en scène impressionne.
- Gorillas in the Mist : The Story of Dian Fossey** - Académique. Pourrait être facilement une chronique séduisante, malgré une grande impudeur blanche. Mais cassée par une mauvaise romcom qui vient subitement squatter une demi-heure le ventre mou du film.
- Gorillas in the Mist : The Story of Dian Fossey** - Académique. Pourrait être facilement une chronique séduisante, malgré une grande impudeur blanche. Mais cassée par une mauvaise romcom qui vient subitement squatter une demi-heure le ventre mou du film.
- Dragonslayer* - Dark disney qui traîne sur la table de chevet des amateurs. Trop délayé dans le rythme (sautes et vacuité) pour fixer une atmosphère.
- Naked Gun 2½*(*) - Rire consterné bis. Plus vite oublié que le premier.
- Dragonslayer* - Dark disney qui traîne sur la table de chevet des amateurs. Trop délayé dans le rythme (sautes et vacuité) pour fixer une atmosphère.
- Naked Gun 2½*(*) - Rire consterné bis. Plus vite oublié que le premier.
- David Edmonds, Le tramway qui tue** - Généalogie historique de la "tramologie", i.e. la fiction et ses variantes du fameux dilemme du tramway devenu fou, ainsi que son impact sur la philosophie morale analytique.
Indirectement instructif sur les niveaux de superficialités...
- David Edmonds, Le tramway qui tue** - Généalogie historique de la "tramologie", i.e. la fiction et ses variantes du fameux dilemme du tramway devenu fou, ainsi que son impact sur la philosophie morale analytique.
Indirectement instructif sur les niveaux de superficialités...
- Anscombe, L'action humaine**(*) - Recueil d'articles essentiels d'Anscombe. Traductions un peu pusillanimes cela dit, avec translittérations à peine françaises (notamment PMM dont je défie le lecteur français de bonne volonté de comprendre ce qui est parfois dit)...
- Anscombe, L'action humaine**(*) - Recueil d'articles essentiels d'Anscombe. Traductions un peu pusillanimes cela dit, avec translittérations à peine françaises (notamment PMM dont je défie le lecteur français de bonne volonté de comprendre ce qui est parfois dit)...
- Alien Earth* - Naufrage. Écriture confuse et creuse parsemée de bonnes idées pourtant.
- Station Eleven* - Morcèlement incompréhensible, sentimental et pompeux d'une histoire parée d'atouts.
Un critère devient de plus en plus clair désormais:...
- Alien Earth* - Naufrage. Écriture confuse et creuse parsemée de bonnes idées pourtant.
- Station Eleven* - Morcèlement incompréhensible, sentimental et pompeux d'une histoire parée d'atouts.
Un critère devient de plus en plus clair désormais:...
- John Fowles, La créature** - Roman obscur tout entier dédié à l'élucidation d'un mystère situé en 1736. Narration externe au présent façon rapport (avec lettres, interrogatoires bruts). C'est parfois captivant, parfois simplement verbeux. Modernisme aliénant.
- John Fowles, La créature** - Roman obscur tout entier dédié à l'élucidation d'un mystère situé en 1736. Narration externe au présent façon rapport (avec lettres, interrogatoires bruts). C'est parfois captivant, parfois simplement verbeux. Modernisme aliénant.