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#arthropods #science #biology #ecology #biodiversity
#education #nature #environment #edusky #insects

📸 Haute-Loire (France)
"C’est la toile la plus grande jamais observée et elle est occupée par 111 000 araignées. D’après les scientifiques, la popularité de cette grotte auprès des araignées s’explique par la forte présente de moucherons offrant une source de nourriture abondante aux arachnides."
Une toile d’araignée géante de 106 mètres carrés découverte dans une grotte entre la Grèce et l’Albanie
Vidéo - Une équipe de scientifiques a découvert dans cette grotte connue sous le nom de « Sulfur Cave », une toile occupée par plus de 111 000 araignées.   Par Service vidéo du Monde (avec Reuters) Publié le 08 novembre 2025 à 13h33, modifié le 08 novembre 2025 à 14h10   "C’est la toile la plus grande jamais observée et elle est occupée par 111 000 araignées. D’après les scientifiques, la popularité de cette grotte auprès des araignées s’explique par la forte présente de moucherons offrant une source de nourriture abondante aux arachnides."  
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November 10, 2025 at 6:24 PM
Les insectes et autres invertébrés, eux, ne sont pas protégés par la loi actuelle, même si la question de leur sensibilité commence à apparaître dans les débats scientifiques, et consiste donc une première piste d’évolution possible.
Qui a le droit de faire de l'expérimentation animale en France ? : épisode 1/5 du podcast Comment se passer de l'expérimentation animale ?
L’expérimentation animale en France obéit à un cadre légal et repose sur une règle éthique dite des 3R. Que signifie cette règle ? Comment sont autorisés les projets de recherche impliquant des animaux ? Quel est le rôle des comités d'éthique ?   Avec sciences Lundi 10 novembre 2025 Avec Pierre Mormede, vétérinaire, directeur de recherche émérite à l’INRAE et président du Comité national de réflexion éthique sur l’expérimentation animale   Un cadre légal strict, mais perfectible Selon la directive européenne de 2010, on parle d’expérimentation animale pour toute procédure susceptible : "de causer une douleur, une souffrance, une angoisse ou des dommages durables équivalents ou supérieurs à ceux causés par l’introduction d’une aiguille." Ce cadre concerne tous les vertébrés, y compris au stade embryonnaire ou larvaire, ainsi que les céphalopodes (comme les poulpes ou les pieuvres). Les insectes et autres invertébrés, eux, ne sont pas protégés par la loi actuelle, même si la question de leur sensibilité commence à apparaître dans les débats scientifiques, et consiste donc une première piste d’évolution possible.   ------ via Post de @alexandradelbot.bsky.social — Bluesky, 10.11.2025 https://bsky.app/profile/alexandradelbot.bsky.social/post/3m5b5xw3aic2u  
sco.lt
November 10, 2025 at 6:10 PM
Cette étude met en évidence de nouveaux éléments permettant de mieux comprendre les processus d’invasion biologique du point de vue de la perception des pollinisateurs.
Stratégies de signalisation colorée des plantes invasives à travers l’œil de l’abeille
"Color-advertising strategies of invasive plants through the bee eye"   Front. Plant Sci., 22 May 2024 Sec. Functional Plant Ecology Martin Dessart et al.   Image : Study areas, invasive species studied and sampling strategy.    ------ ndé traduction   Les plantes invasives représentent un défi majeur à l’échelle mondiale, car elles entrent en compétition avec les plantes natives pour des ressources limitées telles que l’espace, les nutriments et les pollinisateurs.   Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur quatre espèces invasives largement répandues dans les Pyrénées françaises : Buddleja davidii, Reynoutria japonica, Spiraea japonica et Impatiens glandulifera. Nous avons analysé leurs signaux visuels d’attraction en les comparant à ceux des espèces natives environnantes, en utilisant une approche perceptive basée sur les mécanismes neuronaux de la vision des abeilles, étant donné que ces dernières sont des pollinisatrices fréquentes de ces plantes.   Nous avons recueilli 543 mesures de réflexion spectrale provenant des quatre espèces invasives, ainsi que de 66 espèces natives, et estimé les similarités achromatiques et chromatiques telles qu’elles seraient perçues par l’œil de l’abeille. R. japonica, S. japonica et B. davidii se sont révélées peu visibles sur le fond du feuillage et difficilement distinguables en termes de couleur par rapport aux plantes natives environnantes. Ces caractéristiques favorisent la généralisation et peuvent potentiellement attirer les pollinisateurs qui cherchent des ressources sur des espèces natives similaires.   En revanche, les deux morphotypes d’I. glandulifera étaient très saillants, tant chromatiquement qu’achromatiquement, et se distinguaient nettement des espèces natives environnantes. Cette identité visuelle marquée facilite leur détection ainsi que l’apprentissage par les pollinisateurs, d’autant plus qu’elles offrent un nectar abondant.   Bien que les signaux visuels ne soient pas les seuls indices sensoriels contribuant au succès des plantes invasives, notre étude met en évidence de nouveaux éléments permettant de mieux comprendre les processus d’invasion biologique du point de vue de la perception des pollinisateurs.   Avec ChatGPT
sco.lt
November 10, 2025 at 5:33 PM
Libération et Mediapart ont publié conjointement leurs investigations le 5 novembre. Celles-ci apportent les preuves de tirs tendus de grenades, une pratique dangereuse et interdite, encouragée par la hiérarchie. Les images montrent également une volonté de blesser les manifestants écologistes.
Vidéo des violences des gendarmes à Sainte-Soline : la version longue des images qui accablent
«Libération» et «Mediapart» ont dévoilé, images à l’appui, comment, lors de la manifestation interdite contre un chantier de mégabassine le 25 mars 2023, les forces de l’ordre ont multiplié les tirs illégaux et les propos insultants.   ParLauren Provost Publié le 09/11/2025 à 12h00   "Libération et Mediapart ont publié conjointement leurs investigations ce mercredi 5 novembre. Elles apportent les preuves de tirs tendus de grenades, une pratique dangereuse et interdite, encouragée par la hiérarchie. Les images montrent également la volonté de blesser et la jubilation de plusieurs gendarmes lorsqu’ils touchent les manifestants écologistes, y compris «en pleine tête»."
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November 10, 2025 at 5:30 PM
Le cadre juridique semble leur donner raison : depuis octobre 2023, le Conseil d’État et plusieurs tribunaux administratifs, à Lyon comme à Strasbourg, ont répété qu’il était illégal d’interdire une conférence au seul motif d’un contexte géopolitique tendu, faute de trouble établi à l’ordre public.
À Lyon 3, un collectif féministe attaque l'université en justice pour « censure »
L’association ALyon-Nous dénonce l'interdiction répétée de conférences sur la Palestine ou l’antiracisme à l’université Jean Moulin Lyon 3 et porte l'affaire devant le tribunal administratif ce 6 novembre.   06/11/2025 Par Lou Brayet   [...] Une interdiction illégale "... Le cadre juridique semble leur donner raison : depuis octobre 2023, le Conseil d’État et plusieurs tribunaux administratifs, à Lyon comme à Strasbourg, ont répété qu’il était illégal d’interdire une conférence au seul motif d’un contexte géopolitique tendu, faute de trouble établi à l’ordre public. Plus récemment, le 26 novembre 2024, le tribunal administratif de Strasbourg a estimé que le refus d’autoriser une conférence avec Rima Hassan portait atteinte à la liberté d’expression."
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November 10, 2025 at 4:57 PM
Toutes les entités territoriales, mairies, offices de tourisme, villages, villes, régions actualisent leur site web, nourrissent des blogs ou sont plus ou moins actives sur les réseaux sociaux. Mais la curation de contenu permet d’agir efficacement sur l’e-réputation de la ville.
Le Marketing Territorial et la gestion de son e-Réputation, l’exemple de Nancy
Nancy: le Centre Prouvé, son programme Ambassadeurs et une vision de l’e-Réputation de la ville à travers l'outil de curation Scoop.it par le Professeur Gilbert Faure, Université de Lorraine et CHU Nancy Brabois   Publié le 4 juillet 2017 par Vincent Gollain   "Dès le dix-neuvième siècle, publicités et réclames affichaient l'image et l'attractivité des lieux touristiques. Depuis internet, les documents papiers n'ont pas disparu mais au contraire dépliants et brochures rivalisent de couleurs haute définition et de papier glacé.   Toutes les entités territoriales, mairies, offices de tourisme, villages, villes, régions ont des sites web qu'elles actualisent et renouvellent régulièrement. Nombreuses entretiennent des blogs, directement ou indirectement. La plupart sont actives, plus ou moins efficacement sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook, Instagram..." (...)  
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November 9, 2025 at 6:36 PM
Une plongée dans le monde des arthropodes vecteurs de bactéries, champignons, virus, pathogènes et parasites. Quels dommages secondaires causés aux cultures et aux forêts, mais également quelles répercussions de cette transmission sur la santé humaine et animale ?
Congrès 2025 de la Société d'entomologie du Québec
L'entomologie, un vecteur de connaissances   Limite des inscriptions en ligne : 16 novembre 2025 Date du congrès : 20 et 21 novembre 2025 Pavillon Alphonse-Desjardins (ADJ) - Université Laval   "Cette thématique nous offrira une plongée dans le monde des arthropodes vecteurs de bactéries, champignons, virus, pathogènes et parasites. Nous nous intéresserons à ces dommages secondaires causés aux cultures et aux forêts, mais également aux répercussions de cette transmission sur la santé humaine et animale."   ------ via Post de @edelplopez.bsky.social — Bluesky https://bsky.app/profile/edelplopez.bsky.social/post/3llzafpxzts2y  
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November 9, 2025 at 6:12 PM
Bien que la cognition chez les moustiques adultes ait été largement étudiée, il s’agit de la première étude portant sur la mémoire chez les larves. L’habituation à un stimulus visuel a été utilisée pour l'étudier, et aucune mémoire à long terme n’a pu être constatée chez les larves d'Aedes aegypti.
L’habituation induit une mémoire à court terme mais pas de mémoire à long terme chez les larves de moustiques
Habituation leads to short but not long term memory formation in mosquito larvae   Journal of Insect Physiology Martin Dessart, Claudio R. Lazzari, Fernando J. Guerrieri   Available online 20 May 2024   ------ ndé traduction   Points clés L’habituation à un stimulus visuel a été utilisée pour étudier la mémoire chez les larves de moustiques. Différents intervalles entre les essais ont été appliqués pour évaluer la persisttance de la mémoire. Aucun effet n’a été observé au-delà de deux heures après l’entraînement. Aucune mémoire à long terme n’a pu être constatée.   Résumé Chez les animaux, la mémoire permet de se souvenir de lieux importants et d’économiser de l’énergie en ne réagissant pas à des stimuli sans importance. Cependant, la formation et le maintien de la mémoire sont coûteux sur le plan métabolique, ce qui justifie l’étude des mécanismes sous-jacents aux différents types de mémoire et de leur valeur adaptative. Dans cette étude, nous avons examiné la persistance de la mémoire chez les larves du moustique Aedes aegypti, après habituation à un stimulus visuel. Nous avons utilisé un système de suivi automatisé pour quantifier la réponse des larves au passage d’une ombre, simulant l’approche d’un prédateur. Tout d’abord, nous avons comparé différents temps de rétention, de 4 minutes à 24 heures, et constaté que les larves ne montraient des capacités de mémoire que moins de trois heures après l’entraînement. Ensuite, nous avons étudié le rôle des intervalles entre les essais dans la formation de la mémoire. Contrairement à d’autres invertébrés aquatiques, les larves de moustiques n’ont montré aucune mémoire à long terme même avec de longs intervalles inter-essais (c’est-à-dire 5 min et 10 min). Nos résultats sont discutés en lien avec les contraintes écologiques.   Introduction Retenir une information, ou mémoire, est une capacité cognitive adaptative essentielle chez les animaux (Menzel, 1999). La valeur adaptative de la mémoire est liée à la capacité de prendre des décisions rapides et précises lorsqu’un individu est confronté à une situation similaire à une expérience passée (Menzel et Benjamin, 2013). La mémoire permet aux animaux d’éviter des situations dangereuses, de se souvenir de lieux importants ou d’informations spécifiques, et d’éviter une dépense d’énergie en ne réagissant pas à des stimuli non pertinents ; en d’autres termes, elle contribue à la fitness globale (Couto et al., 2023). Cependant, la formation et le maintien de la mémoire ont un coût (Niven et Laughlin, 2008). Comme le cerveau est métaboliquement coûteux, les ressources mobilisées pour encoder, consolider et accéder à l’information représentent des dépenses importantes (Kandel, 2001). Différents types de mémoire coexistent, définis par leur durée et les processus physiologiques impliqués dans leur développement. Selon le contexte, ces mémoires peuvent s’avérer adaptatives ou non. Par exemple, dans des environnements stables, où la probabilité de rencontrer à nouveau la même situation est élevée, il peut être avantageux d’investir dans une mémoire à long terme. En revanche, dans un environnement changeant, la mémoire à court terme peut être privilégiée (Pull et al., 2022).   Les propriétés et les mécanismes physiologiques associés aux différents types de mémoire ont été largement étudiés chez les invertébrés, notamment chez la mouche Drosophila melanogaster (Tully et al., 1994) et l’abeille Apis mellifera (Menzel, 2001a). De plus, l’habituation à des stimuli visuels et la mémoire ont été bien caractérisées chez le crabe de vase Neohelice granulata (Tomsic et Silva, 2023). Ces travaux ont montré l’importance de la durée de la mémoire au regard de l’écologie d’une espèce. Dans une étude de Tomsic et al. (1993), les auteurs ont comparé l’habituation de deux crabes semi-terrestres apparentés occupant des habitats différents, Neohelice granulata et Pachygrapsus marmoratus. En analysant l’influence de différents paramètres (par ex. taille de l’individu, nombre d’essais) sur les performances d’habituation visuelle, ils ont montré que l’habituation dépend de l’espèce et que les signaux contextuels sont mémorisés différemment. Ils ont conclu que l’écologie joue un rôle majeur dans l’origine de ces différences. En effet, Neohelice granulata vit dans des terriers creusés près du substrat vaseux et entourés de congénères et de végétation halophyte. À l’inverse, Pachygrapsus marmoratus vit sur des rochers proches de la mer et dépourvus de végétation. Ainsi, le passage d’une ombre au-dessus de Neohelice est plus ambigu (par exemple, mouvement de l’herbe) et induit une habituation plus forte et plus durable, tandis que chez Pachygrapsus, la probabilité qu’il s’agisse d’un véritable prédateur volant est plus élevée dans leur environnement pauvre en objets mobiles au-dessus d’eux, ce qui conduit à une habituation plus faible (Tomsic et al., 1993).   Un paramètre clé pour l’habituation et la trace mnésique qu’elle peut générer est l’intervalle entre les essais (inter-trial interval) (Giurfa et al., 2009). Des intervalles courts (de quelques secondes à quelques minutes) favorisent plutôt la mémoire à court terme, qui repose sur une facilitation neuronale (augmentation de la force synaptique) et des modifications réversibles (Hemmi et Tomsic, 2012), mais ne permettent pas une rétention prolongée. À l’inverse, de longs intervalles favorisent la formation d’une mémoire à long terme, impliquant l’activation de gènes spécifiques, la synthèse de nouvelles protéines et des modifications structurales dans les circuits neuronaux (Tomsic et al., 1996 ; revue dans Margulies et al., 2005 chez Drosophila). Entre les deux, des intervalles intermédiaires permettent l’établissement d’une mémoire intermédiaire, reposant sur une consolidation synaptique via l’activation de kinases spécifiques (par ex., la protéine kinase dépendante de l’AMPc, PKA) et l’expression génique précoce (Tomsic et Romano, 2013).   Dans ce travail, nous avons étudié la capacité de développement de la mémoire après apprentissage chez un insecte aquatique, la larve de moustique (Aedes aegypti). Les larves de moustiques passent la majorité de leur temps en surface de l’eau. Lorsqu’un stimulus est perçu comme dangereux, elles plongent (Clements, 1999). Si le stimulus se révèle inoffensif après répétition, les larves cessent de réagir : c’est l’habituation, une forme d’apprentissage non associatif pouvant générer une trace mnésique (Baglan et al., 2017 ; Dessart et al., 2023).   Bien que la cognition chez les moustiques adultes ait été largement étudiée, il s’agit de la première étude portant sur la mémoire chez les larves. Dans les écosystèmes d’eau douce, les larves de moustiques font partie du neuston (organismes vivant à la surface). Elles sont soumises à des prédateurs aquatiques et aériens imprévisibles, tels que les larves de libellules ou les punaises d’eau (Vinogradov et al., 2022). Dans un tel environnement, une ombre passant plusieurs fois en peu de temps a de fortes chances d’être produite par le même objet, tandis qu’une ombre apparaissant des heures plus tard peut être due à une autre source. Dans ce contexte, on peut s’attendre à ce que les larves cessent de réagir à court terme, mais réinitialisent leur réactivité à long terme — autrement dit, ne pas mémoriser pourrait être la stratégie la plus adaptative.   ------ Précédemment   A Mosquito Brain Like a Sieve: Evaluating the Memory Persistence in Mosquito Larvae by MARTIN DESSART, Claudio R. Lazzari, Fernando Guerrieri,  :: SSRN, 08.12.2023 https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm   ------ En relation   Evaluation des écosystèmes aquatiques par l’observation du comportement de larves d’insectes - COMPORTATE, 2020-2023 – RTR MiDi https://rtrmidi.univ-tours.fr/projetsderecherche/comportate-2020-2023/  
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November 9, 2025 at 5:23 PM
Ordre du jour : Lancement d'un programme de conservation du Cuivré des marais, état des populations d'Écrevisses à pattes blanches sur la Région, Liste rouge régionale des Odonates, parution de la base des traits des Apoïdes, écologie et identification des Arachnides d'Île-de-France, GeoNat'îdF, ...
17e édition des Rencontres naturalistes d'Île-de-France | GeoNat'îdF
L’ARB îdF vous convie à la 17e édition des Rencontres naturalistes d'Île-de-France qui se tiendra le vendredi 19 décembre 2025 dans l'Hémicycle du Conseil régional d'Île-de-France (Saint-Ouen-sur-Seine).   Cette édition sera l'occasion de vous présenter les nouveaux états de santé de la biodiversité en Île-de-France, les résultats de l'étude sur le Chat forestier en Île-de-France, le lancement d'un programme de conservation du Cuivré des marais, l'état des populations d'Écrevisses à pattes blanches sur la Région ou encore un retour sur 5 années de suivi par GPS chez les Œdicnèmes criards.   Il sera également question de la nouvelle Liste rouge régionale des Odonates, de la parution de la base des traits des Apoïdes, de l'écologie et l'identification des Arachnides d'Île-de-France, de la validation scientifique des données dans GeoNat'îdF... Enfin nous reviendrons comme usuellement sur les faits marquants naturalistes de l'année et les inventaires éclairs de juin dernier.  
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November 9, 2025 at 2:13 PM
La moitié de la déforestation des 10 000 dernières années a eu lieu depuis 1900. La CEE-ONU a souligné la nécessité de prévenir les incendies, de lutter contre les insectes xylophages et de restaurer les forêts.
L'ONU veut placer les forêts au cœur de la COP30
Le changement climatique menace la forêt de l'hémisphère nord, mettant en péril le principal rempart naturel de la planète, a averti l'ONU mercredi, exhortant les participants à la COP30 à placer la résilience des forêts au cœur des efforts de lutte contre le réchauffement climatique.   TVA Nouvelles | QUB info AFP 5 novembre à 13h41   "... La moitié de la déforestation des 10 000 dernières années a eu lieu depuis 1900, et bien que la superficie forestière mondiale ait diminué de 203 millions d'hectares depuis 1990, elle a augmenté d'environ 60 millions d'hectares dans la région de la CEE-ONU, soit une superficie comparable à celle de la France.   Cependant, ces progrès « sont aujourd'hui menacés par des incendies de forêt d'une ampleur sans précédent, les insectes ravageurs et une crise climatique qui s'aggrave », alerte la CEE-ONU.   Selon l'organisation, les forêts de la région sont de plus en plus vulnérables à ces menaces. Le rapport indique que les incendies de forêt sont devenus plus graves et plus fréquents, alimentés par la hausse des températures et la sécheresse, tandis que les pullulations d'insectes xylophages ont gravement endommagé des millions d'hectares de forêts." (...)   ------ ndé le communiqué 5 novembre 2025 Climat et environnement   Les décennies de progrès dans la protection des forêts, véritables poumons de la planète capables d’absorber le dioxyde de carbone, sont aujourd'hui mis à mal par l'accélération de la crise climatique, ont averti mercredi des experts des Nations Unies   Les forêts gravement menacées par le réchauffement, les incendies et les ravageurs | ONU Info,  https://news.un.org/fr/story/2025/11/1157811   Le feu et les ravageurs gagnent du terrain En 2021, 12,6 millions d’hectares de forêts ont brûlé – « soit une superficie équivalente à la Grèce », a précisé Paola Deda, directrice de la division des forêts, des terres et du logement de la CEE-ONU. Elle a ajouté que 73 millions d’hectares sont affectés par des insectes et des maladies, « soit l’équivalent de l’Espagne et du Portugal réunis ».   image : ONU Info/Daniel Dickinson
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November 9, 2025 at 11:43 AM
Les stratégies de virulence des guêpes parasitoïdes sont déterminées génétiquement et soumises à de fortes pressions de sélection, afin d'optimiser la survie de l’œuf parasite face à des contraintes physiologiques principalement imposées par le développement et le système immunitaire de l’hôte.
Comprendre l'évolution des facteurs de virulence chez les insectes parasitoïdes
Les Hyménoptères parasitoïdes sont des organismes qui se développent aux dépens d’un hôte, dont ils provoquent obligatoirement la mort au terme de leur croissance. L’issue de la relation physiologique entre un parasitoïde et son hôte dépend de leurs capacités respectives à mettre en œuvre des stratégies de virulence ou de résistance contre l’organisme adverse.   Interactions moléculaires insectes hôtes/insectes parasitoïdes (1997-2025) Sébastien MOREAU "Les stratégies de virulence des guêpes parasitoïdes sont déterminées génétiquement et soumises à de fortes pressions de sélection. Elles tendent à optimiser la survie de l’œuf parasite face à des contraintes physiologiques qui sont principalement imposées par le développement et le système immunitaire de l’hôte.   De nombreux travaux ont rendu compte des effets physiologiques des principaux facteurs de virulence des Hyménoptères parasitoïdes (polydnavirus, particules de type viral, venins, sécrétions ovariennes ou salivaires, tératocytes...) et composition protéique de ces facteurs (ou dont ils permettent l'expression dans le cas des polydnavirus) est de mieux en mieux connu. Toutefois, peu d’auteurs se sont attachés à comprendre l'évolution fonctionnelle de ces protéines de virulence. Ceci constitue l'un de mes principaux axes de recherche. Mon approche générale a consisté à utiliser des outils de biologie moléculaire, de bioinformatique, de biochimie et de microscopie pour caractériser les principales fonctions et l'évolution des facteurs de virulence des guêpes parasitoïdes (polydnavirus et venins). Le modèle biologique sur lequel j'ai travaillé à Tours est Cotesia congregata (co-encadrement de stages de M2 et d'une thèse 2011-2014), Hyménoptère braconide qui se développe en endoparasitoïde larvaire grégaire du sphinx du tabac, Manduca sexta.   J'ai également travaillé directement, ou par le biais de collaborations sur d'autres espèces parasitoïdes: Asobara tabida et Asobara citri (travaux de thèse 1997-2002, co-encadrement de thèse 2007-2010), Chelonus inanitus (encadrement d'un travail post-doctoral en 2009-2010) et Leptopilina boulardi (co-encadrement d'une thésarde en fin de préparation de thèse). J'ai également participé au séquençage et à l'annotation des gènes venimeux des guêpes galligènes Biorhiza pallida et Diplolepis rosae, qui se développent en parasites de plantes. En 2025, nous avons enfin publié la composition du venin de Cotesia congregata, 17 ans après nos premières analyses ! La recherche est une activité nécessitant du temps long."   Multi-omic approach to characterize the venom of the parasitic wasp Cotesia congregata (Hymenoptera: Braconidae) - BMC Genomics - April 2025 https://www.researchgate.net/publication/391328090_Multi-omic_approach_to_characterize_the_venom_of_the_parasitic_wasp_Cotesia_congregata_Hymenoptera_Braconidae   Image : The venom reservoir of a female C. congregata observed in confocal microscopy imaging.   ------ Du même auteur   Non, toutes les abeilles ne meurent pas après avoir piqué (loin de là !), 06.11.2025 https://theconversation.com/non-toutes-les-abeilles-ne-meurent-pas-apres-avoir-pique-loin-de-la-268036  
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November 8, 2025 at 6:01 PM
Penser l’éducation avec John Dewey : Son approche alimente aujourd’hui les réflexions sur l’esprit critique, ainsi que sur l’éducation aux médias et à l’information, indispensables face aux risques informationnels et aux enjeux démocratiques actuels.
Penser l’éducation avec John Dewey : une approche pragmatiste et pluridisciplinaire | Crem
John Dewey, figure majeure du pragmatisme, a laissé une œuvre de plus de quarante ouvrages qui a durablement influencé de nombreux champs scientifiques aux États-Unis et à l’international. Sa pensée holistique conçoit l’expérience humaine comme un tout intégré où pensée, émotion, action et environnement sont indissociables.   Journée(s) d'étude(s) 01 décembre 2025, 09:00 - 16:00 Paris, Campus Saint-Germain-des-Prés, Salle des thèses   "Parmi ses nombreux centres d’intérêt, l’éducation occupe une place centrale : Dewey la conçoit non pas comme un simple domaine ni comme un outil au service d’objectifs extérieurs, mais comme l’« expérience première » : une pensée réfléchie engageant des individus dans un environnement qu’ils transforment et qui les transforme.   Il valorise une pédagogie fondée sur la participation, le questionnement, le doute constructif et la coopération, rompant ainsi avec la simple transmission passive des savoirs. Cette approche alimente aujourd’hui les réflexions sur l’esprit critique, ainsi que sur l’éducation aux médias et à l’information, indispensables face aux risques informationnels et aux enjeux démocratiques actuels.   Par ailleurs, une filiation implicite peut être établie entre Dewey et la seconde philosophie de Wittgenstein, qui a tiré profit de sa lecture d’Expérience et Nature. Comme Dewey, Wittgenstein, ancien instituteur, s’appuyait sur l’observation des élèves pour montrer que parler, c’est expérimenter et agir sur le monde. Bien que principalement reconnu comme philosophe du langage, Wittgenstein partage avec Dewey la conviction que l’apprentissage s’inscrit dans les pratiques sociales et langagières en contexte. Leur conception commune des liens entre éducation et communication éclaire l’expérience éducative comme un processus actif et contextuel.   Cette journée invite donc à mobiliser une approche pluridisciplinaire pour mieux comprendre comment langage, pratiques informationnelles et dispositifs éducatifs interagissent dans les phénomènes éducatifs.   En effet, la portée transversale de la question éducative semble favoriser un dialogue entre sciences du langage, sciences de l’information et de la communication, et sciences de l’éducation et de la formation.
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November 8, 2025 at 4:36 PM
Les chercheurs et les chercheuses du CNRS rappellent que le réchauffement accéléré du climat est un fait mesuré. D’après les scientifiques, la planète n’a jamais été aussi chaude depuis plus de 100 000 ans.
Le réchauffement climatique, une réalité scientifique
Le réchauffement climatique actuel est une réalité.   Mis à jour le 7 novembre 2025 | Commissariat Général au Développement Durable     La Terre n’a jamais été aussi chaude depuis cent mille ans : les chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) rappellent que le changement climatique est un fait scientifique et mesuré.   Les chercheurs du CNRS rappellent que le réchauffement accéléré du climat est un fait mesuré. D’après les scientifiques, la planète n’a jamais été aussi chaude depuis plus de 100 000 ans.
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November 8, 2025 at 4:36 PM
Les sols artificiels basés sur des techniques de génie pédologique peuvent être assimilés à des sols de pleine terre s’ils vérifient un ensemble de critères. Une fiche méthodologique de 7 pages synthétise la démarche pour intégrer le coefficient de pleine terre dans les documents d'urbanisme.
Intégrer les coefficients de surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables dans la planification : des outils pour les collectivités
La prise en compte des sols dans les stratégies de planification et d’aménagement a pris une dimension particulière dans les territoires : la préservation des sols et leur renaturation sont en effet un préalable essentiel pour répondre aux enjeux territoriaux de préservation et de reconquête de la biodiversité, de gestion de l’eau, de prévention des risques d’inondation, de lutte contre les Îlots de Chaleurs Urbains (ICU), de stockage de carbone et d’atténuation du changement climatique et plus globalement d’amélioration du cadre de vie.[...]  
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November 8, 2025 at 4:35 PM
Vivant à 7 000 mètres dans la zone aphotique (zone de la mer tellement obscure et profonde que la photosynthèse n'y est plus possible), cette nouvelle espèce a été décrite dans la revue Systematics and Biodiversity en 2024.
Ce prédateur des abysses digne du film Alien a été découvert à plus de 8 000 mètres de profondeur
Quatre spécimens de ce petit crustacé inconnu ont été remontés depuis l'une des zones océaniques les plus profondes du monde. Leurs analyses…   Théa Doulcet – 6 novembre 2025 à 12h00   "Ce sont quatre spécimens qui ont été collectés à près de 8 000 mètres de profondeur, soit presque autant que la hauteur du mont Everest. Les scientifiques ont baptisé le crustacé Dulcibella camanchaca, en référence au mot désignant les ténèbres dans les langues des peuples andins. Sa carapace blanche lui confère une apparence fantomatique, rappelant le terrifiant facehugger du film Alien.   Vivant à 7 000 mètres, dans la zone aphotique (zone de la mer tellement obscure et profonde que la photosynthèse n'y est plus possible), cette nouvelle espèce décrite dans la revue Systematics and Biodiversity relayée par le média Popular Mechanics a élu domicile dans la fosse d'Atacama, ou fosse du Pérou-Chili." (...)   A new large predator (Amphipoda, Eusiridae) hidden at hadal depths of the Atacama Trench, Systematics and Biodiversity, 27.11/2024 https://www.tandfonline.com/doi/10.1080/14772000.2024.2416430   Image : Post-preservation photo of Dulcibella camanchaca gen. nov. sp. nov. Holotype female (MNHNCL AMP-15974).   ------ via New Predator Emerges From the Deepest, Darkest Part of the Ocean, 03.11.2025 https://www.popularmechanics.com/science/animals/a69235688/deep-ocean-atacama-trench-crustacean-predator/  
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November 8, 2025 at 4:30 PM
Cet outil, baptisé Facilité de financement des forêts tropicales (TFFF), "sera l'un des principaux résultats concrets" de la COP30, qui s'ouvre lundi dans la capitale du Para, aux portes de l'Amazonie.
COP30 au Brésil : le président brésilien Lula lance un fonds inédit pour protéger les forêts tropicales
Ce fonds vise à faire en sorte qu'il soit plus rentable de préserver les forêts tropicales que de les abattre, alors que la déforestation fait rage dans les grands pays forestiers du Sud.   franceinfo France Télévisions Publié le 06/11/2025 21:21   "... Cet outil, baptisé Facilité de financement des forêts tropicales (TFFF), "sera l'un des principaux résultats concrets" de la COP30, qui s'ouvre lundi dans la capitale du Para, aux portes de l'Amazonie." (...)
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November 7, 2025 at 6:34 PM
Les friches urbaines, autrefois perçues comme des espaces en attente d’aménagement, sont progressivement reconnues comme des réservoirs de biodiversité favorisant la cohabitation entre humains et autres qu’humains, porte d’entrée majeure en ville pour les sciences de la nature, notamment l’écologie.
De la ville construite à la ville vivante
Quelle place l'écologie scientifique peut-elle trouver dans l'étude et la conception des villes ? Cet ouvrage collectif fait le point sur l'écologie urbaine récente et sur ses différents apports à…   Alice Riegert - 6 novembre 2025   Joëlle Salomon Cavin et Céline Granjou (dir.), Quand l’écologie s’urbanise, Grenoble, UGA Éditions, 2021, 386 p. Quel(s) vivant(s) en ville ? Pour autant, l’intégration des autres qu’humains au milieu urbain soulève des paradoxes, notamment pour la gestion de la flore et de la faune exogènes. Les gestionnaires sont confrontés au dilemme d’éradiquer ces espèces pour préserver la biodiversité locale ou bien de les intégrer dans une approche plus inclusive de l’écologie urbaine. Le chapitre 5, « Réinterroger ce qu’est la nature en ville avec les tortues exotiques des parcs publics de Strasbourg », illustre la façon dont les spécificités du milieu urbain, ici la possibilité d’abriter une espèce exotique, ébranlent les représentations et pratiques des chercheurs et des citadins avec « un nouveau paradigme de la nature sauvage en ville » (Glatron, Hector, Meinard, Philippot et Georges, p. 174). La présence de cette nature nourrit l’imaginaire collectif et renforce le lien des citadins avec leur environnement. Ces animaux, bien que considérés comme des espèces invasives, deviennent des symboles de bien-être et d’évasion, suscitant des débats sur leur gestion.   Les friches urbaines, autrefois perçues comme des espaces en attente d’aménagement, sont progressivement reconnues comme des réservoirs de biodiversité favorisant la cohabitation entre humains et autres qu’humains. Elles ont été une porte d’entrée majeure en ville pour les sciences de la nature, notamment l’écologie. À la fois territoires délaissés et refuges pour une nature spontanée, elles contrastent avec une végétation idéalisée, à l’instar des toitures et façades végétalisées, qui peuvent exiger une forte technicité pour les maintenir. Elles évoquent un imaginaire riche : espaces alternatifs, « esthétique du non-design », lieux cachés, d’aventure et de découverte, en opposition avec les « conceptions bourgeoises d’une nature urbaine spontanée comme antithèse de l’espace urbain » (Gandy, p. 38). Elles cristallisent toutes sortes de tensions : présence de plantes répertoriées comme envahissantes (renouée du Japon, ailante, robinier), d’insectes ou de petites faunes à mauvaise réputation. Pour Nathalie Blanc, dans le chapitre « L’animal dans le viseur de l’écologie urbaine » (p. 95-121), il est urgent d’inventer de nouveaux récits sur les désirs d’habiter et les espèces indésirables, interrogeant notre rapport esthétique et sensible au vivant.   ------ via @ EIVP | École des Ingénieurs de la Ville de Paris sur Veille "Villes de demain" Aujourd'hui, 11:59
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November 7, 2025 at 6:25 PM
Dans ce jardin paléobotanique, on remonte le temps jusqu’aux étonnants végétaux d’il y a 300 millions d’années
Dans ce jardin paléobotanique, on remonte le temps jusqu’aux étonnants végétaux d’il y a 300 millions d’années
Au cœur du parc Terra Botanica, dans le Maine-et-Loire, un jardin plonge les visiteurs dans le passé végétal. Fougères arborescentes, espèces géantes, arbres ultra-résistants… C’est l’occasion de découvrir l’évolution des plantes sur terre, et pourquoi pas de s’en inspirer pour créer votre propre paléo-jardin.   (accès limité)
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November 7, 2025 at 5:05 PM
L'estimation dénombre environ 69 000 Tegenaria domestica et plus de 42 000 Prinerigone vagans. Leur simple présence est en soi une surprise : ces araignées, largement répandues près des habitations humaines, n'étant pas connues pour former des colonies ni partager leurs toiles.
La plus grande toile d'araignée du monde a été découverte dans une grotte : 111 000 arachnides y vivraient
Deux espèces pourtant peu sociables cohabitent dans l'obscurité totale d'une cavité sulfurique. Leur toile collective, découverte en 2022, s'étend sur…   7 novembre 2025 – Théa Doulcet   [...]   Une cohabitation invraisemblable Les analyses ont donc révélé la cohabitation de deux espèces: la tégénaire domestique ainsi qu'une espèce du genre Prinerigone. Les chercheurs ont estimé la population à environ 69 000 Tegenaria domestica et plus de 42 000 Prinerigone vagans. Leur simple présence est en soi une surprise, ces araignées, largement répandues près des habitations humaines, n'étant pas connues pour former des colonies ni partager leurs toiles.   [...]   An extraordinary colonial spider community in Sulfur Cave (Albania/Greece) sustained by chemoautotrophy, Subterranean Biology, 17.10.2025 https://subtbiol.pensoft.net/article/162344/list/8/   Image : The colonial spider web in Sulfur Cave, is home to a mixed colony of Tegenaria domestica and Prinerigone vagans. A. Side view; B. frontal view. The swarm of adult chironomids is visible near the cave stream. Photo A: Marek Audy.
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November 7, 2025 at 5:02 PM
L'étude menée par le WSL sur l'importance des scolytes pour la biodiversité dans les forêts a la particularité d'avoir été menée sur une longue durée. Près de 30 ans de données de surveillance ont été analysées et interprétées.
Biodiversité favorisée : Les scolytes destructeurs d'arbres, faux ennemis de la forêt
Une étude du WSL révèle que les scolytes, loin d'être des nuisibles, favorisent la biodiversité forestière. Ces coléoptères produisent du bois mort, essentiel pour de nombreuses espèces, notamment les pics.   ATS Agence télégraphique suisse   "L'étude menée par le WSL sur l'importance des scolytes pour la biodiversité dans les forêts a la particularité d'avoir été menée sur une longue durée. Près de 30 ans de données de surveillance ont été analysées et interprétées. « Ces données nous aident à répondre à des questions en matière d'écologie auxquelles nous ne pourrions pas répondre avec des études à court terme d'un ou deux ans », estime Marco Basile, experte en ornithologie au WSL, cité dans le communiqué.   L'étude du WSL, qui a bénéficié de l'aide de la Station ornithologique suisse de Sempach, a fait l'objet d'un article dans la revue spécialisée Journal of Animal Ecology."   ------ ndé l'étude   Large‐scale importance of bark beetle outbreaks for standing deadwood and woodpeckers - Basile - 2025 - Journal of Animal Ecology, 01.07.2025 https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1365-2656.70096   Image : Concept of the spruce–bark beetle–woodpeckers interaction network.
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November 6, 2025 at 6:06 PM
Rapporter une bouture dans ses valises ou planter un gingembre acheté au supermarché, ces gestes qui semblent anodins peuvent favoriser l’arrivée d’organismes nuisibles – bactéries, virus, insectes, champignons… – capables de décimer les cultures, les plantes ornementales et les plantes sauvages.
Pourquoi il ne faut pas rapporter de végétaux de retour de voyage
Rapporter de voyage ou planter des végétaux importés destinés à la consommation, c’est risquer d’introduire des organismes nuisibles dans l’Hexagone.   Christine Tayeh et Amandine Cunty Publié: 6 novembre 2025, 06:07 EST   Rapporter une bouture dans ses valises ou planter un gingembre acheté au supermarché, ces gestes qui semblent anodins peuvent favoriser l’arrivée d’organismes nuisibles – bactéries, virus, insectes, champignons… – capables de décimer les cultures, les plantes ornementales et les plantes sauvages.    [...]   Enfin, les voyageurs eux-mêmes sont aussi acteurs de l’entrée des ON sur un territoire. Entre 2016 et 2021, d’importantes quantités de produits végétaux ont été découvertes dans les bagages de voyageurs en provenance de pays tiers et saisies aux postes de contrôle frontaliers de Campanie en Italie. Des inspections et des analyses de laboratoire réalisées sur le matériel végétal ont permis d’identifier plusieurs espèces exotiques, dont certaines très alarmantes comme Bactrocera dorsalis (mouche orientale des fruits), également très polyphage.   Image : Spécimen mâle de Bactrocera dorsalis. LSV/Anses
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November 6, 2025 at 5:44 PM
Ce projet a déjà été présenté dans 20 lieux de Paris à Dakar. Il est exposé pour la première fois en Suisse à Neuchâtel, et s’enrichit à chacun des séjours différents d’un nouveau spécimen. Du 9 au 12 avril 2026, le collectif sera au Muséum et réalisera, en présence du public, un nouvel arthropode.
Muséum de Neuchâtel: écouter 1 000 insectes, 16 arthropodes musicaux - La Télé
Le Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel invite le public à écouter le bruit de 1 000 insectes ou plutôt de 16 créations artistiques d’arthropodes réalisées à partir d’instruments de musique recyclés. L'exposition "KSSSS KSSSS KSSSS, bestiaire utopique", qui mêle art et entomologie, débute dimanche et se tiendra jusqu'au 10 mai 2026.   06.11.2025 11h45   "Ce projet, réalisé par le collectif français Tout reste à faire, a déjà été présenté dans 20 lieux de Paris à Dakar. Il est exposé pour la première fois en Suisse à Neuchâtel, se sont réjouis jeudi les organisateurs.   À partir de pièces démontées avec une grande précision, le collectif façonne un bestiaire singulier, inspiré des arthropodes. Selon l’anatomie de ces derniers et la logique des assemblages, les oeuvres s’animent, deviennent mobiles, presque vivantes. Cette métamorphose instrumentale rend visible de manière démesurée le monde discret des arthropodes. Les marteaux du piano se transforment en scolopendre, les mécaniques de l’accordéon en phasme. Chaque créature fait l’objet d’une composition musicale dont l’orchestration évoque les instruments qui l’ont fait naître. Les sons produits par les arthropodes se laissent aussi entendre.   Nouveau spécimen créé à Neuchâtel   L'exposition s’enrichit à chacun des séjours différents d’un nouveau spécimen. Du 9 au 12 avril 2026, le collectif sera au Muséum et réalisera, en présence du public, un nouvel arthropode." (...)  
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November 6, 2025 at 5:23 PM
Selon une croyance populaire, les abeilles mourraient après avoir piqué, contrairement aux guêpes. Cette affirmation mérite d’être questionnée scientifiquement, et la réponse est surprenante !
Non, toutes les abeilles ne meurent pas après avoir piqué (loin de là !)
Contrairement à une idée bien ancrée, toutes les abeilles ne meurent pas après une piqûre ! En réalité, moins de 0,1 % des abeilles pratiquent l’autotomie de l’aiguillon, de même que certaines guêpes.   Sébastien Moreau Maître de conférences en biologie, Université de Tours Publié: 6 novembre 2025, 10:45 EST   L’autotomie de l’aiguillon désigne la séparation physique d’un aiguillon et des glandes venimeuses qui lui sont associées, du reste de l’abdomen d’un insecte piqueur. Elle entraîne généralement la mort de l’insecte piqueur. L’autotomie intervient à la suite de la piqûre d’un organisme cible duquel l’insecte piqueur ne parvient pas à dégager son aiguillon.   Première constatation, l’autotomie de l’aiguillon est un phénomène rarissime chez les abeilles : sur près de 20 000 espèces d’abeilles répertoriées à travers le monde, elle ne s’observe que chez les abeilles du genre Apis, qui compte moins de dix espèces, dont l’abeille à miel domestique (Apis mellifera).   Plus surprenant, d’autres hyménoptères sociaux, dont des guêpes (tribus des Epiponini, Polistini et Ropalidiini) et des fourmis (genre Pogonomyrmex), pratiquent également l’autotomie de l’aiguillon. En 1992, Lorraine Mulfinger et ses collaborateurs observèrent que, si près de 80 % des ouvrières de l’abeille domestique Apis mellifera subissaient une autotomie après piqûre, ce phénomène touchait également 7 % à 8 % des ouvrières de deux espèces de guêpes nord-américaines, la guêpe jaune Dolichovespula arenaria et Vespula maculifrons ainsi que 6 % des ouvrières d’autres guêpes du genre Polistes. Des abeilles peuvent piquer sans arracher leur aiguillon Il ne s’agit donc ni d’un phénomène qui affecterait toutes les abeilles ni d’une spécificité propre aux abeilles, dont les guêpes seraient exclues. Même chez les espèces pratiquant parfois l’autotomie, telle qu’A. mellifera, celle-ci n’est pas systématique, puisque 20 % des ouvrières parviennent à dégager leur aiguillon après piqûre.   Lorsque la cible est un invertébré, le retrait de l’aiguillon se fait sans difficulté particulière, ce qui permet à ces abeilles de se défendre quotidiennement contre de nombreux insectes et arachnides. C’est heureux, car les reines A. mellifera doivent, par exemple, utiliser leur aiguillon dès l’émergence, qui marque leur passage au stade adulte, pour éliminer leurs sœurs rivales. Si elles devaient toutes mourir après ces duels sororicides, l’espèce ne pourrait sans doute pas maintenir son organisation sociale !   L’autotomie ne s’observe en fait qu’en cas de piqûre d’un vertébré cible, dont les tissus mous tégumentaires (peau, muqueuses) peuvent entraver le retrait de l’aiguillon. Chez les ouvrières de l’abeille domestique, le stylet et les deux lancettes qui composent l’aiguillon sont pourvus de minuscules barbillons (petites pointes dirigées vers l’abdomen, donc à l’opposé du sens de pénétration telles des pointes de harpon). Ces adaptations anatomiques facilitent la pénétration de l’aiguillon mais rendent encore plus difficile son extraction, surtout si la peau de l’animal ciblé est molle. Une défense pour le collectif Alors que l’autotomie de l’aiguillon condamne l’insecte piqueur, elle permettrait paradoxalement une meilleure défense contre des prédateurs volumineux (lézards, guêpiers d’Europe, ours, humains…) attirés par les ressources alléchantes que représentent des nids d’insectes sociaux. Même séparés du reste du corps de l’insecte piqueur, l’aiguillon et ses glandes assurent la diffusion du venin pendant près d’une minute. Tenter de retirer sans précaution cette douloureuse perfusion peut conduire à vider le réservoir de l’appareil venimeux et à s’injecter soi-même une dose de venin équivalente à plusieurs piqûres simultanées ! Pire, l’odeur du venin ainsi injecté peut agir comme une phéromone d’alarme et recruter de nouveaux insectes piqueurs… C’est le cas pour l’abeille domestique qui est mise en alerte par l’un de ses composés venimeux volatile, l’isopentyl acetate. Le recrutement rapide et en cascade de dizaines de congénères par le biais des aiguillons abandonnés sur la cible permet des attaques massives qui peuvent être fortement incapacitantes, voire mortelles, y compris pour un humain.   Contrairement à une autre idée reçue, la mort de l’abeille ou de la guêpe autotomisée n’est pas toujours immédiate : en 1951, Hydak a montré qu’environ 50 % des ouvrières d’A. mellifera autotomisées mouraient dans les 18 h après la piqûre et que certaines pouvaient survivre plus de 4 jours. Même privées de leur aiguillon et d’une partie de leur abdomen, des ouvrières A. mellifera restent parfois capables de mordre, de poursuivre ou de harceler un ennemi !   Chez les espèces qui la pratiquent, l’autotomie de l’aiguillon résulte d’une convergence évolutive, apparue plusieurs fois et de manière indépendante au cours de l’évolution. Elle semble donc leur avoir conféré un avantage sélectif vis-à-vis des vertébrés et s’être maintenue grâce à un coût minime (la mort de quelques individus issus d’une colonie populeuse) au regard des avantages procurés (l’éloignement d’un prédateur). L’autotomie de l’aiguillon serait un exemple, parmi d’autres, des comportements de défense autodestructeurs rencontrés chez les insectes sociaux et décrits par Shorter et Rueppell en 2012. Une lutte microbiologique Mais ce phénomène les aide aussi à lutter contre des organismes beaucoup plus dangereux : les microbes ! Si l’on considère que les venins de ces espèces contiennent des composés antimicrobiens et qu’ils induisent soit la mort soit une réaction inflammatoire chez les organismes cibles, alors on réalise que la piqûre d’une abeille, d’une guêpe ou d’une fourmi serait moins un acte défensif qu’une opération de désinfection radicale, visant à prémunir la pénétration d’un intrus dans la colonie et donc d’une contamination accidentelle.   Les piqûres d’abeilles ou de guêpes sont en effet connues pour être remarquablement saines d’un point de vue microbiologique : des aiguillons isolés persistent parfois des décennies dans le corps des personnes piquées (jusqu’à 28 ans pour un aiguillon de guêpe retrouvé par hasard dans l’œil d’un patient !).   Dans cette perspective plus originale, la mort des ouvrières piqueuses constituerait l’une des composantes d’un processus indispensable à la survie des colonies : le maintien de l’immunité sociale. Ces éléments expliqueraient en partie pourquoi l’autotomie de l’aiguillon n’est pas apparue ou n’a pas été conservée chez plus de 99,9 % des espèces d’abeilles. Elles sont majoritairement solitaires et donc moins soumises à la pression des vertébrés prédateurs et/ou moins exposées aux risques de transmission de maladies. De plus le coût de l’autotomie serait pour elles trop élevé par rapport aux avantages procurés, car la disparition d’une femelle solitaire entraînerait directement une perte de chances reproductives.   Image : Comme l’immense majorité des espèces d’abeilles, la femelle de l’andrène de la bryone (Andrena florea) ne meurt pas après avoir piqué. Sébastien Moreau, CNRS/Université de Tours
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November 6, 2025 at 5:08 PM