C'est la raison pour laquelle elles se défaussent sur l'écoute, qui permet, au fond et comme toujours, de ne rien changer. Il est primordial que le rôle de l'écoute soit repensé: elle ne doit être qu'une première étape dans un dispositif de protection efficace. 4/4

C'est un incontournable de se prétendre ouvert et à l'écoute sur le sujet ( les fameuses "cellules d'écoute"), mais il est très rare de voir cette écoute suivie d'effets : la sanction des agresseurs et la protection des victimes est couteuse à l'institution, en tps, en argent et en réputation. 3/4

C'est absolument essentiel et on le voit tous les jours dans le traitement institutionnel des VSS : on incite à parler, pour laisser les victimes face à un silence assourdissant, et c'est criminel. C'est l'effet pervers de l'institutionnalisation de la lutte contre les VSS 2/4

Je ne sais pas s'il apprécierait la qualification d'humoriste, mais Luchini

"Le HCERES fustige aussi le manque de mobilité internationale des étudiants de ces licences et masters. Là encore, c’est cynique. C’est un déni du fait que nombre de nos étudiants sont soutiens de famille, travaillent à côté de leurs études, et n’ont pas les moyens de partir à l’étranger."

"C’est pareil pour le taux d’insertion dans l’emploi. Il n’est pas du tout tenu compte du fait que lorsqu’on habite Amiens ou La Courneuve, les possibilités de trouver un emploi au sortir du diplôme ne sont pas les mêmes que lorsqu’on étudie dans l’Ouest parisien."

"Le HCERES critique le taux d’échec dans ces formations, sans prendre en compte les facteurs explicatifs. Le profil social des élèves est ignoré, tout comme «l’effet Parcours sup», qui draine les bons élèves hors des universités de banlieue"

Détail des critères : "Nous contestons les critères utilisés. On nous reproche d’avoir trop d’enseignants vacatairese, alors que les contraintes budgétaires de la LRU, dite loi Pécresse, qui a contraint les universités a devenir indépendantes financièrement, empêchent de recruter des titulaires."