Co-auteur, L’œuvre des Wachowski- La matrice d’un art social chez Third Editions.
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Cette très vague adaptation du roman de Stephen King se réduit à une capsule temporelle des 80s. La calamiteuse facture visuelle annihile toute satire et tout sentiment de danger. Un recyclage bourrin et couillon du Prix du danger, dont il ne reste que les punchlines de Schwarzy.
Cette très vague adaptation du roman de Stephen King se réduit à une capsule temporelle des 80s. La calamiteuse facture visuelle annihile toute satire et tout sentiment de danger. Un recyclage bourrin et couillon du Prix du danger, dont il ne reste que les punchlines de Schwarzy.
À l’instar de S.S. Rajamouli, Rishab Shetty ressuscite tout le faste et la folie du cinéma d’hier et d’aujourd’hui : Walsh, Bondartchouk, Cameron, Gibson, Sommers… Le tout doublé d’une dimension mystique viscérale et jouissive. Du cinéma total, aussi épique que « métal ».
À l’instar de S.S. Rajamouli, Rishab Shetty ressuscite tout le faste et la folie du cinéma d’hier et d’aujourd’hui : Walsh, Bondartchouk, Cameron, Gibson, Sommers… Le tout doublé d’une dimension mystique viscérale et jouissive. Du cinéma total, aussi épique que « métal ».
À l’instar de Peter Jackson avec King Kong, Del Toro trouve dans l’œuvre de Mary Shelley la source de ses obsessions. Bien que perfectible, le résultat reste passionnant par son foisonnement thématique — manifeste cyborg, création syncrétique… — ne négligeant jamais l’émotion.
À l’instar de Peter Jackson avec King Kong, Del Toro trouve dans l’œuvre de Mary Shelley la source de ses obsessions. Bien que perfectible, le résultat reste passionnant par son foisonnement thématique — manifeste cyborg, création syncrétique… — ne négligeant jamais l’émotion.
Un très chouette film qui démarre sous la forme d’une comédie chorale, avant de bifurquer vers une œuvre caustique sur les superstitions locales. Tuminadu détourne avec humour certains gimmicks visuels du cinéma d’horreur dans un décorum social, pour aboutir à un propos humaniste.
Un très chouette film qui démarre sous la forme d’une comédie chorale, avant de bifurquer vers une œuvre caustique sur les superstitions locales. Tuminadu détourne avec humour certains gimmicks visuels du cinéma d’horreur dans un décorum social, pour aboutir à un propos humaniste.
youtu.be/e58FzyhGqIY?...
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open.spotify.com/episode/5XLr...
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Une comédie horrifique étonnamment soignée dans sa conception. Bien que souffrant d’un dernier acte maladroit dans sa gestion de l’ego trip d’Orelsan, le visionnage suscite l’adhésion grâce à la sincérité et à la déférence palpables à l’égard de toute une culture populaire japonaise.
Une comédie horrifique étonnamment soignée dans sa conception. Bien que souffrant d’un dernier acte maladroit dans sa gestion de l’ego trip d’Orelsan, le visionnage suscite l’adhésion grâce à la sincérité et à la déférence palpables à l’égard de toute une culture populaire japonaise.
Dominic Arun réussit à mêler, avec une certaine acuité, le cinéma d’Edgar Wright au film de vampire superhéroïque. Une œuvre syncrétique d’urban fantasy, doublée d’une critique des violences policières, culminant dans un climax aux archétypes cameronesques. Une belle surprise.
Dominic Arun réussit à mêler, avec une certaine acuité, le cinéma d’Edgar Wright au film de vampire superhéroïque. Une œuvre syncrétique d’urban fantasy, doublée d’une critique des violences policières, culminant dans un climax aux archétypes cameronesques. Une belle surprise.
Un petit film très sympathique. Cette histoire “classique” d’école hantée, plus proche de R.L. Stine que de Kazuo Umezu, réussit à distiller un vrai crescendo dans l’horreur enfantine et l’onirisme, grâce à d’impressionnants effets spéciaux. Le véritable film Chair de poule.
Un petit film très sympathique. Cette histoire “classique” d’école hantée, plus proche de R.L. Stine que de Kazuo Umezu, réussit à distiller un vrai crescendo dans l’horreur enfantine et l’onirisme, grâce à d’impressionnants effets spéciaux. Le véritable film Chair de poule.
Vos suggestions sont les bienvenues.
boxd.it/PQqzq
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Une pépite méconnue du cinéma d’horreur britannique des 70s. Bien que ce récit de folk horror souffre de rafistolages scénaristiques, il demeure à l’écran une œuvre érudite et complexe, moins manichéenne qu’elle n’en a l’air, avec des scènes particulièrement malsaines.
Une pépite méconnue du cinéma d’horreur britannique des 70s. Bien que ce récit de folk horror souffre de rafistolages scénaristiques, il demeure à l’écran une œuvre érudite et complexe, moins manichéenne qu’elle n’en a l’air, avec des scènes particulièrement malsaines.
Bien que très ancré dans les 80s, ce slasher permet à Soavi de déployer son talent. Le détournement des codes du genre s’accompagne d’une satire des comportements toxiques du monde du spectacle et d’un dernier tiers inventif et onirique, préfigurant l’œuvre à venir du cinéaste.
Bien que très ancré dans les 80s, ce slasher permet à Soavi de déployer son talent. Le détournement des codes du genre s’accompagne d’une satire des comportements toxiques du monde du spectacle et d’un dernier tiers inventif et onirique, préfigurant l’œuvre à venir du cinéaste.
Le futur réalisateur des premiers James Bond signe un premier film particulièrement abouti. Une œuvre à la fois gothique et onirique, où l’élégance et l’inventivité de la mise en scène vont de pair avec un récit sur la réincarnation et le repli dans un passé fantasmé.
Le futur réalisateur des premiers James Bond signe un premier film particulièrement abouti. Une œuvre à la fois gothique et onirique, où l’élégance et l’inventivité de la mise en scène vont de pair avec un récit sur la réincarnation et le repli dans un passé fantasmé.
L’exercice de style hérité de Ghostwatch s’effondre rapidement, les contraintes du dispositif n’étant plus du tout prises en compte. C’est d’autant plus dommage que le film reste fun à voir pour son occultisme des 70s et son casting porté par David Dastmalchian.
L’exercice de style hérité de Ghostwatch s’effondre rapidement, les contraintes du dispositif n’étant plus du tout prises en compte. C’est d’autant plus dommage que le film reste fun à voir pour son occultisme des 70s et son casting porté par David Dastmalchian.
Un voyage conradien au cœur des ténèbres clinquants de Las Vegas, dans un décorum tylerdurdenesque et streetfighteresque. Brakus est une incarnation bisonesque du mal absolu. Le formalisme seagalien fait honneur à ce chemin de croix à la fois violent, sensible et spirituel.
Un voyage conradien au cœur des ténèbres clinquants de Las Vegas, dans un décorum tylerdurdenesque et streetfighteresque. Brakus est une incarnation bisonesque du mal absolu. Le formalisme seagalien fait honneur à ce chemin de croix à la fois violent, sensible et spirituel.
Même en tant que novice de l’univers, le spectacle s’avère consternant et absurde. Le résultat évoque un fan film façon Dragon Ball Z - The Fall of Men, inspiré par Zack Snyder et Denis Villeneuve. Mackenyu n’a visiblement pas le charisme de son père Sonny Chiba.
Même en tant que novice de l’univers, le spectacle s’avère consternant et absurde. Le résultat évoque un fan film façon Dragon Ball Z - The Fall of Men, inspiré par Zack Snyder et Denis Villeneuve. Mackenyu n’a visiblement pas le charisme de son père Sonny Chiba.
Un récit poétique et subtil sur la fraternité américano-coréenne, la difficulté de l’apprentissage, le féminin face au masculin, la résurgence d’un traumatisme à la vue d’un cornet de glace, les coupes mulets et la confusion entre le taekwondo et le karaté. Du grand cinéma.
Un récit poétique et subtil sur la fraternité américano-coréenne, la difficulté de l’apprentissage, le féminin face au masculin, la résurgence d’un traumatisme à la vue d’un cornet de glace, les coupes mulets et la confusion entre le taekwondo et le karaté. Du grand cinéma.