Programme du dimanche ↘️

C'est là que doit être notre objectif commun, des tours aux bourgs : défaire ce pacte racial qui ne sert qu'un dessein, celui du capital, et ainsi nous pourrons envisager un avenir, plus serein, pour nos enfants.

contre les populations du Sud global se perpétue aussi intra-muros, contre nous, les Suds du nord, en nous hiérarchisant racialement et socialement, en nous désignant comme étant des ennemis de l'intérieur, en resserrant plus fort le pacte racial.

Oui, nos intuitions de mères Indigènes ne s'étaient pas trompées : Macron c'est la guerre, une guerre forcenée pour le maintien coûte que coûte du capitalisme-roi, de l'impérialisme-maître et cette bataille qu'il mène avec ses grands copains des grandes puissances occidentales

Nous savions que le maintien de cet équilibre fragile de l'état racial intégral se ferait sur notre dos, sur celui de nos fils, nos frères, nos pères, nos mères, nos filles, nos sœurs, sur celui des musulmans, des arabes, des noirs, des rroms, sur celui du sous-proletariat

Nous savions que ce gouvernement qui s'étaient fait les dents sur nos enfants et les Gilets jaunes n'aura de cesse de repousser les limites des dernières digues platement humanistes sur lesquelles tenait encore une république française fragile et à bout de souffle.

Déjà en décembre 2018, nous, mères du @CollectifMantes nous demandions la démission de Macron, nos intuitions de mères issues de l'immigration postcoloniale étaient intransigeantes : Macron c'est la guerre contre nos enfants, comme ces prédécesseurs, mais de manière + intense.

Cette scène figeait le curseur d'un basculement, d'une dérive accélérée vers un autoritarisme aujourd'hui effréné. Macron et son gouvernement étaient au pouvoir depuis seulement 22 mois et déjà ils jouaient leur partition pré-fasciste.

Cette mise en scène macabre d'une "classe qui se tient sage" n'était pas "juste une énième affaire de violences policières" dont les victimes ont trop souvent le même profil : jeunes, arabes, noirs, musulmans, habitants des territoires segregés socialement,

151 lycéens agenouillés, humiliés durant plusieurs heures sous le joug raciste d'une police qui reproduisait des pratiques répressives fascistes et coloniales...sur des enfants. Ce fameux continuum colonial des pratiques policières déjà bien connu par les habitants des quartiers

"Et ce qui arrive à Gaza et en Cisjordanie occupée en embrasant avec le Liban tout le Proche-Orient arrive au cinéma si et seulement si le cinéma tient encore à son sens qui est le beau souci de faire vérité de la vie mutilée."

Ces trucs de "journée de..." c'est rien que des petits pansements qui servent à conforter l'innocence blanche et la bonne conscience occidentale.

Les blancs aiment-ils les enfants ?

Définitivement la réponse est NON.

C'est la journée internationale du non-droit à l'enfance, un jour de plus d'une guerre éternelle contre les enfances non-blanches.

L'enfance est indigente disait l'autre.
Oui, voix d'enfance silenciées, minorées.
L'enfance est sans droits, sous-tutelle constante, en danger permanent.

Lesquels ?

Ceux issus des quartiers, les descendants de l'immigration post-coloniale, les enfants pauvres, ceux des classes populaires ?
Ceux que la police assassine ?
Ceux que la justice broie ?
Ceux que la prison tue ?

Lesquels ?

Les enfants, premières victimes des guerres menées par l'occident au nom de l'impérialisme ?
Les enfants exploités, à travers le monde, au profit du capitalisme ?