Notons que ledit film, réalisé par James Watkins (La Dame en Noir), sera centré sur le personnage de Clayface, que le scen. initial de Flanagan a subi des modifs et que le producteur Peter Safran a expliqué que le film serait proche, ds l’esprit, de La Mouche de David Cronenberg.

Les différents personnages se complètent bien (autant dans leurs personnalités que leurs techniques) et si la saison perd de sa force lors de flashbacks parfois inutilement explicatifs, l’ensemble se laisse suivre d’autant que les passes d'armes gagnent en intensité.

Elle est assez côtée mais pas autant qu’elle le mérite, c’est sûr.

Dans le Chap 15, lorsque Walker fait face à John Konrad, le dialogue renvoie à ce que Picasso aurait déclaré à un officier nazi, de visite dans son atelier, qui lui aurait demandé si c'est lui qui avait fait ça, en rapport au tableau Guernica.

Lors de la descente en rappel, au début du Chap 9, vous pouvez voir dans la vitre, le reflet du corps d'un soldat pendu. Ceci fait référence à la scène qui arrive à la fin du Chap 13, avec la pendaison de Lugo.

Au début du Chap 8, vous passez devant un olivier (symbole de paix). Si vous vous retournez, vous le verrez sans feuilles. L'une des interprétations voudrait que Walker soit décédé dès l'intro, qu'il erre dans le Purgatoire et qu'il soit donc face aux conséquences de ses actes.

Durant le Chap 7, vous pouvez voir une affiche publicitaire. Le dessin de l'homme en bas à gauche fait directement référence à l'une des photos de Francis Ford Coppola prise sur le tournage d'Apocalypse Now dont Spec Ops The Line s'inspire grandement.

Par contre, il va falloir arrêter sur les réseaux les avis excessifs du genre "Le 1er épisode est l’un des meilleurs de l’histoire des séries". Ca dénote juste d’une grosse méconnaissance car si l’ep. est très bon dans le fond, il reste classique dans sa réal et sa construction.

C’est vrai. Il paraît même que sans elle, rien de tout ceci n’aurait été possible ! 🥰

Notons également qu’avec le casting étoffé (Lawrence Fishburne, James Purefoy...), on y retrouve le sympathique Sharito Copley (Europa Report, Hardcore Henry, Beast) dans le rôle de Léo Bonhart qui, à lui seul, mérite le visionnage de la saison.

A ce titre, l’épisode 05 (avec sa partie animée et musicale) est un bon exemple et permet de revenir sur l’ensemble des personnages du groupe de manière plus dynamique. Certes, il y a des lourdeurs d’écriture mais j’ai passé un très bon moment dans l’ensemble.