mes doigts noués à la gorge sous mes lèvres moroses mais pour une nuit de plus en bout de ciel voilée,relier les points, évanescentes étoiles en chimères mythifiées, sous mes paupières délavées s’enlaçant rêver puis, sautant par dessus terre qui ne tiennent qu’à Vous, vous glisser mon goût, de Vous…

La pluie a prit recul dans le ciel, la pluie a prit son recul et l’effroi coule en sueur ode à plat ventre sur son dos…

Il y avait du brouillard sur la ville et des lumières tout autour, c’est l’enfer ici, c’est l’enfer et l’on n’y pourra rien changer…

(h)Eros des temps modernes…

Déséquilibre,
Agitation interne en un éparpillement, palpable,
Le vent, entre mes doigts, tourne de l’oeil…

J’ouvre une larme en deux, paisiblement et sans retouche… qu’il est triste le jour où la nuit…

Qu’il faille se mouvoir passe encore… Corps à corps évanouis oscillent, tour à tour, inlassables pantins clandestins fuyant des yeux cette main affreuse - et fatale - au visage inconnu ; un tissu de mascarade étoffe nos nuits…

Atermoiement maudit, subtile déliquescence, j’accroche de mes doigts sur tes os le froissement silencieux d’un vent fauché ; déséquilibre…

Ses mains étranglent nos peurs se croyant à l’abri de nos rêves quand me monte la tête au sang en façade de travers, s’écorchent mes larmes…
Les silhouettes s’en vont s’étreindre,
Désespérées…

La nuit tombée entre mes riens me fend le corps ; je m’en débarrasse, d’un mime de la main, sur la pointe des pieds qu’on touchées sol…

Redécouvrir la ville sous le pire angle qui soit… Un pas sans l’autre, écarteler le rythme, un pas sans l’autre suffit sa peine, assise entre mes bras ; « ma douleur, donne-moi, la main ; viens par ici »…

En attendant que tu ne viennes me cueillir je tue le temps de mes mains tantôt sales, seconde par seconde ; je les détachent comme on effeuille tremblant les pétales d’une fleur jouant aux osselets sur mes poignets noués…

Au fond de mes poches traînent une ou deux de tes larmes, de celles que l’on m’avait volées là haut sous les toits, l’onde de choc dans les oreilles qui font faux bond, l’enfer dans ma tête ; une ballade, entre les deux yeux…

Il n’y a pas là l’ombre d’un doute qui plane sens dessus, dessous, exsangues en plein cœur de la nuit nos frasques s’épinglent à découvert ; poitrine au vent, j’insiste, les parallèles ne se croisent qu’en chemins, éperdus…

Et bien pour mon premier post ici, restons dans le bleu 😊