Bah, ayant encore un pied dans X pour pas laisser les fachos trop à l'aise, j'ai l'habitude de bien pire 😀

Tout ça avec une agressivité qui en dit sans doute bcp du personnage.

Ce type est borderline. Il m'avait fait exactement le même truc sur le MMA, que je trouve profondément teubé. Genre "oui mais tous les MMIstes sont pas teubés". Ok, so what???

En fait, dès qu'on raisonne au-delà de l'individu, il pète une durite et raconte nimp.

C'est ce mécanisme que Zucman vise à enrayer partiellement, en renchérissant au final cette opération de conversion.

END

Pour comprendre le système il faut donc avoir les deux modules - holding et prêts lombards.

Le tout constitue un vecteur d'optimisation fiscale extrêmement puissant, et dont la logique fondamentale consiste à convertir le revenu (flux) en capital (stock) sans passer par la cas impôts.

En libérant tous les revenus pour les réinvestir, on s'assure que le Kl croisse plus rapidement que la dette. On réduit donc l'impôt ET on maximise symétriquement la croissance du Kl.

C'est donc un système à deux entrées: réduction de l'impôt ET démultiplication de la maximisation des profits

Des coûts non-productifs (le train de vie) sont donc payés par l'emprunt, alors que l'intégralité des revenus sont réinvestis dans le capital.

Les tx moyens de croissance des marchés d'action, avec un portefeuille diversifié, (easy pour les U riches), dépassent largement les intérêts de la dette.

Au lieu de payer l'impôt sur le revenu, on paye les intérêts de la dette, bcp moins chers.

Bien sûr, la dette s'accumule. Mais c'est là que ça relève du génie:

Au lieu de taper dans les revenus, on tape dans la dette. Les revenus du capital sont quasi-intégralement réinvestis, accroissant le K.

Ces titres sont détenus en nom propre. Tout l'enjeu est donc de constituer un portefeuille d'actions (type actions de croissance) qui ne génèrent pas ou très peu de dividendes, pour éviter l'impôt.

Bref: le train de vie est financé par du crédit:

Se pose alors la question du financement du train de vie: il doit bien reposer sur du revenu, non?

C'est là qu'intervient le deuxième étage: le prêt lombard.

Soit un prêt consentis en appui sur des titres financiers de l'emprunteur, qui joue un peu comme une hypothèque.

Ils esquivent ainsi la taxe de 30% prélevée sur les personnes physiques. Ca permet aussi d'exonérer largement les bénéfices liés aux cessions de titres

Les revenus sont donc quasi intégralement réinvestis par la holding, faisant croître le capital.

Pour ce faire, ils transforment ces flux de revenu en capital.

Au lieu d'encaisser les dividendes, ils les font remonter dans une holding. Dans le système mère-fille (cf wikipedia), ces dividendes ne son taxés que très faiblement.

A l'échelle nationale, il n'avait jamais fait aussi chaud en France un 14, 15 ou 16 août. Ca commence à devenir long...
4/4