J'avais pas encore écouté le dernier album sorti par Leon Bridges, Leon. C'est chose faite et c'est encore une douceur. Il ne déçoit jamais.

Premier paragraphe de l'article : fin de la blague.

À propos de Still Life, j'avais écrit que j'en sortais presque hypnotisé. Bon. Là on n'est plus dans le presque. Je suis totalement fasciné par Les feux sauvages, qui a un fil rouge narratif qui peut sembler un peu secondaire, car l'important est ailleurs : dans ce flot d'images

Je suis tellement déçu. Je m'attendais vraiment à adorer mais j'ai trouvé le film affreusement superficiel. Je n'ai pas cru une seule seconde au background du personnage de Martha (les passages sur Fred frisent le ridicule à mes yeux et Tilda Swinton en reporter de guerre ne me convainc pas).

Still Life, c'est un peu tout ce que j'aime au cinéma. Cette manière de faire se rencontrer l'intime et le global, le drame le plus personnel et les bouleversements collectifs. Dans les différents récits du film cohabitent la lenteur de l'errance, de la recherche (on pense fortement à Antonioni) et

Et Macron sait de quoi il parle. C'est en tant que membre de cette internationale réactionnaire qu'il dit ça.

Découverte ce jour de Bird, le nouveau film d'Andrea Arnold. Encore une magnifique proposition, mêlant brutalité et pure poésie. Le visionnage peut être rude, comme toujours avec la cinéaste. Mais ça en vaut la peine tant la beauté s'immisce partout, tout le temps.

J'ai terminé ce roman tout à l'heure. Un récit puissant sur la violence de l'homophobie au Sénégal. Mohamed Mbougar Sarr déploie le cheminement de ses personnages avec énormément de finesse et une plume qui sait marier la crudité des actes et des mots avec la finesse de la réflexion. #LivresFR

J'ai beaucoup apprécié Vingt Dieux, de Louise Courvoisier. Le film traite avec beaucoup de différentes facettes de la vie des jeunes dans les campagnes, ici jurassiennes. De la rudesse du travail aux loisirs ruraux, le portrait dressé est plein de tendresse et d'humour.

Découverte ce matin du film Abyss de James Cameron. D'abord un sorte de bon huis clos au fond de l'océan, c'est dans son dernier segment que le film stimule l'imaginaire et devient fascinant. Cameron s'amuse avec l'inconnu des fonds marins pour emporter le récit dans une autre dimension.