[7/8] Ces pratiques soulèvent un enjeu éthique et géopolitique majeur. Des outils conçus pour informer journalistes, ONG ou décideurs sont détournés. La guerre, marquée par des morts et des déplacements massifs, devient un support abstrait de profit déterritorialisé.

[6/8] Les parieurs exploitent une veille spatiale intense. Vidéos géolocalisées, chaînes Telegram, notifications en temps réel. L’information circule plus vite que la vérification. Le front est suivi au mètre près, non pour comprendre la guerre, mais pour anticiper un mouvement rentable.

[5/8] Cet épisode révèle une forte vulnérabilité informationnelle. Quand la carte devient instrument de spéculation, la frontière entre analyse scientifique et manipulation s’efface. La confiance accordée aux représentations spatiales du conflit est fragilisée à l’échelle internationale.

[4/8] En novembre 2025, une modification non autorisée de la carte ISW a fait basculer un pari sur la ville de Myrnohrad. Pendant quelques heures, une avancée russe fictive est apparue. Le “oui” est validé, puis la carte est corrigée après la clôture du marché.

[3/8] Les paris reposent sur des cartes de référence issues de l’Osint. Celles de l’Institute for the Study of War servent souvent d’arbitre. Une simple modification cartographique peut donc décider du résultat d’un pari et déplacer des centaines de milliers de dollars.

[2/8] La guerre est découpée en événements mesurables. Prise d’une ville, cessez-le-feu, bombardements. À la mi-novembre 2025, près de 100 millions de dollars étaient misés sur le conflit. Le front devient un espace probabilisé où chaque évolution territoriale génère gains ou pertes.

[5/6] La gouvernance repose sur une coopération binationale renforcée. Surveillance accrue, planification à long terme et prise en compte de la croissance future cherchent à dépasser les accords précédents. L’objectif affiché est une solution durable à l’échelle du bassin versant.

[4/6] L’accord Minute 333 prévoit des infrastructures adaptées à cette dynamique urbaine. Il inclut 93 millions $ d’investissements au Mexique, l’extension de stations d’épuration jusqu’à 43 millions de gallons par jour et de nouveaux bassins pour limiter les débordements en saison des pluies.

[3/6] Le fleuve Tijuana révèle une forte asymétrie territoriale. La croissance démographique de Tijuana surcharge les réseaux d’assainissement, tandis que les impacts écologiques se concentrent côté américain. La frontière politique ne stoppe ni l’eau, ni les polluants, ni les risques sanitaires.

[2/6] Depuis des décennies, des eaux usées mexicaines non traitées traversent la frontière et se déversent dans l’océan Pacifique près de San Diego. Depuis 2018, plus de 200 milliards de gallons d’eaux polluées ont affecté plages, estuaire, santé publique et activités touristiques.