Valéry Giroux
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Valéry Giroux
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LLM, PhD en philosophie, Université de Montréal. Directrice adjointe du Centre de recherche en éthique (CRÉ), membre du Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA) et Fellow du Oxford Centre for Animal Ethics.
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📔L'antispécisme
@valerygiroux.bsky.social, Puf, 2020

Excellente base pour comprendre #spécisme & #antispécisme sur les plans historique, politique & philo, qui démystifie les idées reçues les + fréquentes & explique de façon limpide en quoi le spécisme est dénué de pertinence.

#VendrediLecture
Première de couverture du livre disant "Valéry Giroux, L'Antispécisme, Que sais-je ?". L'illustration est composée de plein de traces de pas d'animaux divers (humain et non-humains), de différentes couleurs (bleu marine, bleu clair, rouge, jaune, gris). Page intérieure dans laquelle on peut lire : "Toutes les discriminations en fonction de la couleur de peau ne sont évidemment pas racistes, et toutes les discriminations en fonction du sexe ne sont pas sexistes : les dermatologues qui traitent différemment leur patients selon leur type de peau et les gynécologues qui ne reçoivent que des femmes en consultation échappent aux accusations de racisme et de sexisme. En revanche, lorsqu'il s'agit de hiérarchiser moralement les individus ou d'accorder plus ou moins de considération à des intérêts comparables, il semble que la discrimination en fonction de la couleur de la peau soit bel et bien raciste et que la discrimination en fonction du sexe soit bel et bien sexiste." Page intérieure disant : "Pour la plupart des animaux non humains, c'est sans doute bien davantage le fait de ne pas obtenir ce qui leur est dû qui leur cause du tort, plutôt que celui (offensant chez bien des êtres humains et certains primates) d'être moins bien traités que les autres. Enfin, dans un monde où de nombreux êtres humains subissent encore de graves injustices, il faut reconnaître que traiter les autres animaux de manière comparable ne reviendrait pas nécessairement à les traiter justement. L'antispécisme exige que nous renoncions à certains des privilèges que nous nous sommes injustement arrogés aux dépens des animaux non humains. Un monde délivré du spécisme ne serait sans doute pas encore parfait, mais il serait incontestablement plus juste." Quatrième de couverture du livre disant : "Trophées, nourriture, sujets d’expérimentation, ressources, souffre-douleurs, jouets, vêtements… Depuis le Néolithique au moins, les êtres humains considèrent les animaux comme des moyens. Pourtant, les critères sur lesquels repose cette hégémonie de notre espèce n’ont pas la pertinence qui leur permettrait de justifier de tels traitements. C’est ce suprémacisme humain que l’antispécisme entend dénoncer. Dans ce court essai, Valéry Giroux bat en brèche les caricatures, et montre que l’antispécisme, par analogie avec l’antiracisme, est avant tout une base de réflexion éthique et politique. En affirmant que l’humanité doit renoncer à certains des privilèges qu’elle s’est injustement octroyés aux dépens des animaux, elle défend l’idée qu’un monde délivré du spécisme serait non pas encore parfait, mais incontestablement plus juste."
December 6, 2024 at 10:36 AM
valerygiroux.bsky.social
Merci, Florence! 🙏
December 6, 2024 at 7:18 PM