Si le nombre d’adaptations de romans à l’écran ne fait qu’augmenter ces dernières années, la bande dessinée n’est pas en reste. Après les Astérix et autres piliers de la BD, de nouvelles histoires queer, enfantines et dystopiques – qu’on a dévorées sur le papier – verront bien...

Après le polar hanté « La Nuit du 12 » (2022), le cinéaste Dominik Moll reprend du service avec le brillant « Dossier 137 ». Il y suit une enquêtrice de l’IGPN (géniale Léa Drucker) qui, quelques mois après le début de la crise des « Gilets jaunes », se voit confier l’affaire d’u...

Scarlett Johannson surprend avec sa première réalisation, "Eleanor the Great".

Son film noir et féministe « L’Amour et les Forêts » est diffusé jusqu'au 3 décembre sur France TV. Interview avec Valérie Donzelli, réalisé au moment de la sortie du film, en 2023.

Trublion du cinéma britannique, Edgar Wright a signé quelques-unes des comédies les plus cultes des années 2000. Il revient aujourd’hui avec un film d’anticipation survitaminé, « Running Man », dans lequel Glen Powell participe à un jeu de survie télévisé dans lequel il doit échapper à des tueurs professionnels. Un thriller explosif, dont seul Edgar Wright a le secret. Retour en cinq films sur une carrière mordante à souhait.

Interview d’Alice Douard autour de Des preuves d’amour, premier film sensible sur la maternité queer, présenté au festival Chéries-Chéris le 17 novembre.

Dans le cycle « Nature », sept films de Werner Herzog nous replongent dans son cinéma extrême, hanté par les paysages et les mirages du réel.

Exceptionnel par son ampleur et sa précision historique, le film de Claude Lanzmann, César d’honneur en 1986, fut la première enquête de terrain, émaillée de témoignages, à retracer le génocide juif perpétré par les nazis. "Shoah", dont on célèbre les quarante ans en 2025, est la pierre angulaire de l’œuvre de Lanzmann, bâtie sur « les lieux et la parole » (qui fut un titre provisoire du film).

D'Agnès Varda à Céline Sciamma en passant par Lizzie Borden, panorama d'un cinéma féministe fort et audacieux.

Présenté à la Berlinale 2025, « Queerpanorama » s’inspire de la vie sexuelle de son réalisateur, le Hongkongais Jun Li, à travers l’histoire d’un jeune homme qui s’approprie la personnalité de ses amants.

Dans un seul en scène porté par la comédienne Anna Mouglalis, Ovidie met en scène son texte personnel, militant et libérateur publié en 2023, "La chair est triste hélas", sur son expérience de la grève du sexe avec les hommes. Avec élégance et impétuosité, elle fait retentir un cri aussi émancipateur que fédérateur. Après deux dates à Lyon, les 28 et 29 novembre, la pièce revient au Théâtre de l'Atelier du 28 janvier au 9 février 2026.

Entre l'actrice Emma Stone et le réalisateur Yórgos Lántimos c'est une histoire de cinéma qui dure. Avec la sortie en salles de "Bugonia" ce 26 novembre, on s'est demandé quel était le secret de cette collaboration fructueuse.

Avec "Vie privée", la réalisatrice signe une comédie psychanalytique portée par Jodie Foster.

Véritable ovni cinématographique, l’œuvre polymorphe et débridée de Yórgos Lánthimos a de quoi faire pâlir toute la galaxie. Avec sa nouvelle satire "Bugonia", le cinéaste grec s’attaque cette fois-ci aux conspirationnistes et retrouve son actrice fétiche, l’excellente Emma Stone. Dans le rôle d’une célèbre PDG kidnappée par deux hommes persuadés qu’elle est une extraterrestre dangereuse, la comédienne apparaît crâne rasé, parfaitement méconnaissable. Un look immédiatement devenu viral, que les amateurs de mode – et de notre très chère Britney – ne pouvaient tout simplement pas ignorer. Elle est bald and bold, comme diraient les Américains, autrement dit « chauve et audacieuse » dans la langue de Molière. Deux mots d’ordre pour élaborer une tenue venue tout droit d’une autre planète.

Rami Malek dans une comédie musicale signée Ira Sachs, la rencontre entre les deux icônes du cinéma français ou encore le prochain film dystopique du japonais Hirokazu Kore-Eda. Petit tour d'horizon des long-métrages à venir ou déjà en tournage.

Dans l’hallucinant « Room Temperature », leur troisième film ensemble, l’écrivain culte du cycle George Miles (« Closer », « Frisk », « Guide »…) et l’artiste franco-américain revisitent la maison hantée, plus angoissée qu’effrayante et brèche vers un cinéma libre et vacillant

Avec ce récit d’enlèvement carnavalesque sur fond de péril extraterrestre, où déambulent des mâles blancs azimutés faisant surgir l’horreur et le grotesque, Yórgos Lánthimos mêle la faillite du langage à l’effondrement du monde.

La chanteuse-poète Léonie Pernet fait résonner un puissant texte pacifique à travers un montage d'images bouleversant en split screen, signé Jean-Gabriel Périot.

En salles le 26 novembre : Jodie Foster enquête (en français) chez Rebecca Zlotwoski, Emma Stone devient chauve pour Yórgos Lánthimos et Dennis Cooper revisite la maison hantée.

Elle mène "Vie Privée", jeu de pistes drôle, profond et élégant de Rebecca Zlotowski, présenté Hors-Compétition. Pour son premier rôle principal en français, la légende américaine campe une psy perturbée par la mort soudaine d’une de ses patientes (Virginie Efira), qui se met à soupçonner la fille (Luàna Bajrami) puis le mari (Mathieu Amalric) de celle-ci. Sur une terrasse cannoise, on a interrogé en mai dernier l’impériale Jodie Foster sur les particularités de ce rôle et son statut d’icône queer.

[INTERVIEW] En 2013, « Shoah », le film-enquête de Claude Lanzmann, sorti en 1985, entrait au registre de la Mémoire du monde de l'Unesco. On sait peu quelle aventure éprouvante fut le tour-nage du film, étalé sur cinq ans (de 1976 à 1981), durant lesquels Lanzmann a traqué, tel un détec-tive, les témoins de ce génocide. Dans un film aux airs de road-movie, intitulé « Je n’avais que le néant – Shoah par Lanzmann », le réalisateur et photographe Guillaume Ribot retrace l’élaboration de Shoah, en s’appuyant sur le livre « Le Lièvre de Patagonie » de Claude Lanzmann, et en puisant dans les 220 heures de rushes du tournage non retenus dans le montage final, conservés à l’United States Holocaust Museum de Washington.

« Canine », « Mise à mort du cerf sacré », « Pauvres créatures »... Pour la sortie de « Bugonia », retour sur la filmographie radicale du cinéaste grec Yórgos Lánthimos.