Bonne nuit.

Nous sommes le 6 janvier. Il est encore temps de publier mes bonheurs et désagréments au cinéma l'année passée.
Mosaïque de mes 35 films préférés cette année.
Et shortlist des 9 films que je n'aurais pas dû aller voir.

Il faut croire que "Lipstick polychrome", c'est terminé...

J'ai vraiment hâte de voir Le temps d'aimer, de Katell Quillévéré, qui sort mercredi.

Faire rire et réfléchir. La portée politique de cette comédie, réalisée par Charlie Chaplin en 1940, laisse perplexe et ancre son cinéma dans l'Histoire.

Ce grand film crépusculaire aurait pu clore en beauté la plus longue saga cinématographique (60 ans).
Ni Daniel Craig, ni son personnage n'avaient plus rien d'autre à nous montrer que ces stupéfiantes et inimaginables failles.
(2012)

(2019)
Chaque plan est un tableau de maître. Loin de pêcher par esthétisme, la photographie de Claire Mathon sert le récit poignant de Céline Sciamma, sous l'heureuse influence de Jane Campion. Noémie Merlant crève l'écran.

Porté par deux comédiens de génie, Anthony Hopkins et Olivia Colman, le film de Florian Zeller explore de façon stupéfiante la démence sénile, du point de vue du patient. (2020)

Tournée en Metrocolor, cette comédie horrifique de 1967 parodie brillamment les films de vampires des années 50. Il révéla le talent de Sharon Tate, dans un rôle promis à l'origine à Jill St John.

Considéré par beaucoup comme l'un des grands chefs-d'œuvre du 7ème art, ce film de 1972 inaugure la saga familiale des Corleone.
Derrière la caméra, le grand chef-op Gordon Willis, qu'on surnommera "le prince des ténèbres" pour sa photographie très sombre et sa préfèrence pour les "heures magiques"

1975. Un beau western crépusculaire, signé Richard Brooks, avec Candice Bergen, Gene Hackman et James Coburn.
Un film aux antipodes des codes habituels du genre, mais fidèle aux valeurs humanistes de son réalisateur.

En 1992, Coline Serreau livrait une comédie sociale féroce et virevoltante, sa direction d'acteurs faisant des merveilles.

L'attachement personnel pour ses jeunes acteurs donne une sincérité particulière au film de Paul Thomas Anderson.
Lui est le fils de son acteur fétiche, Philippe Seymour Hoffman. Elle, la fille de son ancienne institutrice.
Un hymne à la jeunesse, doté d'une éblouissante énergie vitale.
2021

Stuart Beatty a commencé à en écrire le scenario à l'âge de 17 ans.
25 ans plus tard, en 2004, Michael Mann réalisait...

Lauren Bacall, 1944, dans ...