Very interesting to know! Of course, the global knowledge about the American right (whether radical or mainstream) is quite low - so the fact that the radical right is a bit more trendy is a very relative statement to make.

from nowhere and have close to no history in the American history.

I'm sorry if the message sounded aggressive or anything!
It's just that in the French context, pointing at the "Dark enlightenment" is slowly becoming the solution to explain trump and musk ideas, but the whole history of American conservatism is barely known here.
So it feels as if the ideas came

Great!!!

Something which does indeed seem to reflect the actual Agenda.
He recently published an op-ed in France's biggest newspaper and it sounds like support: www.lemonde.fr/en/opinion/a...

I would also say that the Trump and Vance ideas also have a wider platform than just obscure radical right wing thinkers.
If we take someone like Michael Lind, he published "Saving democracy from the managerial elite" in 2020 and "Big is beautiful: Debunking the myth of Small Business" in 2018.

In lots of different ways it just seems to me that it's a reboot of James Burnham.
Some people indeed point to this, but most of the discourse so far focuses on Land or Yarvin whereas it seems to me that it has far more common roots in classics of the American Right. Just as you point it with Hayek!

Merci !

Très éclairant, merci. Je l'avais lu à sa sortie. Je dois avouer que la thèse m'a semblé stimulante. Notamment l'abandon du perfectionnisme dans le post-war liberalism.

Tout en précisant aussi qu'ils n'ont peut-être pas tant abandonné les éléments perfectionnistes que ça, si on rentre dans les petits détails des textes.
Mais je crois que Moyn réussit bien à défendre que c'est le pessimisme qu'ils ont légué en héritage au libéralisme.

Merci à vous ! La thèse est très stimulante, et elle fait le succès de l'ouvrage à juste titre. Je pense qu'on peut pinailler sur les détails, et notamment insister sur le fait que les libéraux de guerre froide avaient de bonnes raisons d'abandonner le perfectionnisme.

Petite satisfaction à utiliser bluesky ici, car je peux directement vous renvoyer à l'excellente review de @arthurghins.bsky.social (qui pointe très bien tous les soucis méthodologique du livre) sans que la visibilité du thread soit affectée !

www.tandfonline.com/doi/full/10....

Compris ainsi, je pense que le livre répond étrangement aux critiques en les dressant l'une contre l'autre, ce qui évidemment ne satisfait pas grand monde. Mais cela explique aussi que l'ouvrage ait retenu l'attention au-delà de sa thèse provocante. 11/10

Aujourd’hui, il est possible d’appliquer une démarche similaire à des figures comme Arendt ou Berlin. Il convient donc d’éviter de prendre pour argent comptant ces tentatives d’excommunication et de relire la tradition libérale dans son ensemble. 10/10

Après 1945, les intellectuels libéraux ont consciemment reconstruit la tradition libérale pour conjurer la tentation totalitaire. Ce faisant, ils ont écarté certains auteurs du canon libéral (Rousseau ou Hegel, par exemple) sur la base de lectures téléologiques. 9/10

la logique contextuelle du libéralisme de guerre froide. Cependant, S. Moyn est pleinement conscient de ces objections. Il me semble que, en lisant entre les lignes, on peut reconstituer ainsi la réponse implicite de l’ouvrage. 8/10