Mais la barbarie n’a pas gagné.
Parce que la musique a rejoué.
Parce que les terrasses se sont de nouveau remplies.
Parce que Paris a continué à être Paris.

2/4

L’objectif ?

Réunir victimes, élu·e·s, professionnel·le·s des piscines publiques et privées, pour confronter les expériences, identifier les défaillances, et décider ce qu’il faut changer, concrètement.

12/14

Des réunions ont été organisées, à l’échelle de la Ville comme dans le 13ème arrondissement, là même où j’ai été agressée.

11/14

La Ville de Paris prend la mesure de l’ampleur du phénomène de voyeurisme dans les piscines.

Je veux le saluer.

10/14

Mais peu à peu, les mentalités évoluent.

La parole se libère.

Les regards changent.

Ce qu’on passait autrefois sous silence est enfin nommé pour ce qu’il est.

9/14

Peut-être parce qu’on l’a présenté, pendant trop longtemps, comme un ressort comique dans les films, comme une forme de désir attendrissante, presque romantique.

Jamais comme une violence.

8/14

Peut-être parce qu’on l’a normalisé, en grandissant avec l’idée, popularisée par Alain Souchon, que « voir sous les jupes des filles » était un fantasme doux et universel, auquel, bien sûr, les femmes étaient supposées consentir.

7/14

Alors pourquoi, dans la plupart des cas, détourne-t-on encore le regard ?

Pourquoi continue-t-on à banaliser le voyeurisme ?

6/14

L’affaire Mazan l’a rappelé récemment : Dominique Pelicot, surpris en train de filmer sous les jupes de femmes à l’Intermarché de Carpentras, n’a été interpellé que parce qu’un vigile a eu le réflexe d’intervenir.

Sans lui, pas d’affaire Mazan.

5/14

Le voyeurisme est pourtant une infraction d’une violence inouïe pour celles et ceux qui en sont victimes.

Et dans bien des cas, il masque d’autres infractions : agressions sexuelles, viols…

4/14