2. Avec un constat principal : l’usage des caméras de surveillance se généralise dans l’espace public. En dix ans, le nombre de caméras a doublé, et 80% des communes recourent aujourd’hui à la vidéosurveillance, contre 20% il y a dix ans.

11. Pour toutes ces raisons, nous demandons un moratoire sur la vidéosurveillance.

10. Enfin, parce que la surveillance est une mesure invasive qui s’inscrit dans une logique sécuritaire de méfiance généralisée, et promeut un projet de société à l’opposé des solidarités locales et de la justice sociale.

9. Parce que la surveillance coûte cher pour des résultats contestables et contestés. Installer une caméra coûte environ 30.000€, alors que toutes le consensus scientifique s'accorde sur leur inefficacité.

8. Parce que la surveillance aggrave les discriminations classistes et racistes, son déploiement cible de manière disproportionnée les endroits à haute densité de population et les personnes d’origine étrangère.

7. Parce que la surveillance est une approche répressive qui nous empêche de voir et de traiter les causes réelles de la criminalité et de l’insécurité, les inégalités sociales en premier lieu.

6. Pourquoi devrions-nous refuser le développement de la surveillance ?

5. Ces usages illustrent la banalisation de la surveillance, autrefois réservée aux délits graves, elle est maintenant utilisée pour lutter contre des « incivilités » et autres « nuisances », termes vagues et fourre-tout.

4. Les caméras sont aussi de plus en plus utilisées par les communes pour lutter contre les dépôts sauvages.

3. A quoi servent-elles ? Notamment à surveiller le trafic routier : l’installation de caméras ANPR est de plus en plus systématique dans les agglomérations, mais aussi sur les routes nationales.

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