L’audience est terminée, décision rendue dans 15 jours. Fin du thread.

Elle évoque le contexte géopolitique. “Une opération serait encore plus difficile à mettre en œuvre. » Elle évoque le risque des blessés prenant pour exemple des évacuations organisées en Afghanistan.
« Là, on ne parle pas de l’Afghanistan », la coupe la présidente.

« Les demandes des requérants nécessitent des négociations avec des gouvernements étrangers voire des entités non-statiques.”

Prise de la parole de la représentante du ministère. « Le ministère prend très au sérieux la situation. Je sais la douleur des familles. »

Elle demande l’annulation des refus de rapatriement et le réexamen des situations.

« On nous dit que sur place la situation est dangereuse. Mais c’est là où les grands-parents se sont rendus en août 2024! »

Concernant le refus des mères d’être rapatriées, elle dit : «  Le quai d’Orsay est dans l’incapacité de démontrer ce refus. »

Prise de parole de Maître Dosé, avocate des requérants. « Les enfants grandissent, les garçons notamment sont transférés dans des centres où ils subissent des traitements inhumains. »

Il demande l’annulation des demandes attaquées ainsi que le réexamen de l’ensemble des situations sous deux mois.

Prise de parole du rapporteur public. Il défend la compétence du tribunal administratif sur ce dossier.

Audience ouverte. Le rapporteur prend la parole.

En 2024, toutes les demandes de rapatriement ont été refusées par le ministère évoquant des opérations extrêmement difficiles.
Au total, selon l’association, ce sont au moins 120 enfants français qui seraient encore retenus en Syrie.

Ce sont les grands-parents de 29 enfants, tous membres du collectif des familles unies, qui ont saisi la justice administrative dans l’espoir que celle ci annule les refus de rapatriement et demande ainsi au ministère des Affaires Étrangères de réexaminer leurs situations.