Ici, nous parlons d'un projet municipale dans une commune très touristique de la côte vendéenne avec le soutien d'un maire proche de Bruno Retailleau.

On est loin du chemin et de la mémoire des résistances protestantes de Melle ! Et pourtant, la mobilisation est là, elle agrège et grandit.

Au delà des chiffres, c'est une petite démonstration d'un nouveau réseau qui se forme : les luttes pour l' #eau et le vivant ne se laissent plus isoler.

Aux côtés des planches de surf défilait la bannière de #SainteSoline, étendard de @bassinesnonmerci.bsky.social (photo de votre serviteur)

Malgré des tirs tendus parfois indiscriminés souvent sur ordre de gradés lors de la manif de #SainteSoline, le ministre de l'Intérieur juge le maintien de l'ordre "dans la majorité des cas [...] proportionné".

200 blessé-es, pour mémoire.

Elle s'annonce bizarrement cette enquête administrative.

C'est possible.

Mais ça serait scandaleux car, en l'espèce, il y a aussi des fonctionnaires (ici des gradés de la gendarmerie) qui ont donné des ordres non réglementaires.

Il faudra donc suivre l'enquête. En espérant qu'elle ne traîne pas autant que celle du parquet de Rennes.

C'est pas encore un scandale d'État mais le ministre de l'Intérieur réagit.

Vue l'ambiance générale, on aurait pu craindre le silence.

Suite aux révélations de @mediapart.fr et @liberation.fr sur le maintien de l'ordre lors de la manif anti #mégabassines de #SainteSoline, le ministre de l'Intérieur annonce lancer une enquête administrative (sans plus de précision pour l'heure).

En réaction, @bassinesnonmerci.bsky.social a publié un communiqué " #SainteSoline : la violence était bien du côté de la police" signé des 4 blessé·es graves de la manif et de leurs proches.

Rappelant notamment qu'un rapport de la Défenseuse des droits est attendu en 2026.

#violencespolicières

Au sortir du visionnage, j'en ressors avec le sentiment que rien ne relève ici du #maintiendelordre mais que les actes et propos des gendarmes mobiles et de leurs supérieur·es semblent procéder d'une opération de dissuasion des manifestant·es anti #mégabassines par la force.

Et tandis que ces images sont à disposition de l'inspection générale de la gendarmerie nationale depuis plus de deux ans, l'enquête ouverte par le parquet de Rennes n'a pu identifier aucune auteur aux blessures graves des opposant·es à #SainteSoline.

5/5

Troisième fait : de nombreux gendarmes se réjouissaient des blessures provoqués, regrettant l'interdiction d'user des armes à feu, désignant les manifestant·es comme des "adversaires".

Pour rappel : plus de 200 manifestant·es ont été blessé·es à #SainteSoline.

4/

Deuxième fait : les gendarmes mobiles tiraient de manière indiscriminée, parfois sans visibilité. Dans certains cas, les gendarmes visaient délibérément des partis du corps, au risque de blesser.

3/

Premier fait : les tirs tendus de grenade (pourtant connu pour leur dangerosité) étaient généralisés et parfois commandés.

D'après les calculs de @mediapart.fr et @liberation.fr 9/15 escadrons ont vu des gradés donner l'ordre de procéder à ces tirs - potentiellement mortels.

2/

Et pour parer aux critiques du genre "oui, vous voulez faire mourir les agriculteurs en critiquant les #mégabassines!", je renvoie au papier publié en juillet chez @reporterre.net :

Les premières victimes de cette crise économique ce sont les agris à qui ce système a en grande partie été imposé.