C'est le cas de Yes, 18 ans, qui a fui El-Fasher avant que les Forces de soutien rapide (FSR) ne prennent le contrôle total de la ville.
🗣 « Si je ne m'étais pas enfui, ils [FSR] m’auraient arrêté et forcé à devenir l’un des leurs, à porter des armes et à tuer des gens sans raison. »

Nous continuerons à témoigner de ces violations, à secourir et à protéger les personnes en détresse en mer. Des vies en dépendent.

Nous demandons d'urgence :

❌ L'abolition du protocole d'accord Italie-Libye
❌ Que l'Organisation maritime internationale réévalue la zone de recherche et de sauvetage de la Libye
❌ La fin de la complicité de l'UE dans ce système brutal

Assez, c'est assez.

Le 24 août, l'Ocean Viking a été pris pour cible par les garde-côtes libyens, à bord d'un bateau offert par l'Italie. Il s'agit d'une tentative de meurtre.
Depuis, les violences se sont poursuivies.
En six semaines, il y a eu quatre fusillades, trois personnes blessées et deux mortes.

Les Nations Unies ont révélé des liens étroits entre les garde-côtes libyens, les milices et les trafiquants d'êtres humains. Les personnes interceptées en mer ne sont pas secourues : elles sont renvoyées vers la violence et les abus.

Ce protocole d'accord permet d'apporter un soutien économique, logistique et opérationnel aux autorités libyennes.
En Libye, les personnes en déplacement sont victimes de détentions arbitraires, de tortures, de viols, de travaux forcés et même de meurtres.

Cette semaine, le Parlement italien discutera du renouvellement de l'accord italo-libyen de 2017, qui finance et facilite le soutien et la collaboration de l'UE avec les garde-côtes libyens.
Nous exigeons son abolition.

Cette plainte vise à :
- faire reconnaître la responsabilité des garde-côtes libyens
- amener la justice à se prononcer sur la possible responsabilité des institutions et des États européens qui continuent de financer, de former et d'équiper les garde-côtes libyens.