D'autres points ont été abordés, sur la revalorisation des agrégés notamment.

La Société des agrégés a enfin demandé la création rapide d'une agrégation interne d'informatique.

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Si cette organisation souple est retenue, permettant aux élèves professeurs d'accéder à une formation agreg/recherche, alors la suppression du mémoire de recherche dans le M2 professionnel post-CAPES est acceptable.

En outre, les 10% meilleurs lauréats du CAPES devraient bénéficier du statut d'élève professeur pendant deux ans pour préparer un master et l'agrégation.

Le ministère, via un jury comme celui du CAPES, devrait s'assurer en fin de M1 que les élèves professeurs sont néanmoins capables d'être nommés stagiaires l'année suivante. Cette organisation a le mérite de préserver l'autonomie de l'université, en séparant ce qui relève d'elle et de l'employeur.

Le statut et la rémunération de fonctionnaire en M1 est un vrai progrès. Mais il ne doit pas devenir un carcan.

Les élèves devraient pouvoir remplacer une partie des stages par un renforcement disciplinaire afin de pouvoir ensuite raccrocher un parcours agreg/recherche.

mais c'est ce qui semble se dessiner malgré tout dans plusieurs universités, en raison des contraintes de la réforme et des moyens insuffisants.

Pour limiter ce risque, la Société des agrégés demande la suppression de l'entretien de motivation du CAPES.

➡️ Devant être reçue prochainement en audience au ministère, la Société des agrégés expliquera les raisons de son opposition à cette réforme et proposera des solutions alternatives susceptibles de l'améliorer.

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⚠️ Cette baisse des exigences risque de faire obstacle à la possibilité qu'avaient jusqu'à présent les lauréats du CAPES de préparer immédiatement l'agreg. Même si l'agrégation est épargnée par la réforme, le vivier de ses candidats s'en trouvera amoindri, mettant en péril l'avenir de ce concours.

❌ La Société des agrégés regrette que le ministère se soit obstiné à placer le CAPES à bac + 3 au lieu de prévoir une 4è année dédiée à la préparation spécifique du concours. Avec un concours organisé en L3, beaucoup d'étudiants n'auront pas le temps d'acquérir une maîtrise disciplinaire suffisante.

✅ La rémunération des lauréats comme élèves-fonctionnaires, puis comme fonctionnaires stagiaires est précisée.

➡️ La Société des agrégés préférerait un système comparable aux IPES : 3 ans rémunérés pour préparer le CAPES, un an de plus pouvant être accordé aux meilleurs pour préparer l'agrégation.

✅ Présence accrue de professionnels du terrain dans le dispositif de formation pour renforcer la maîtrise des savoirs disciplinaires et de leur didactique, mais ❌ les INSPE, souvent accusés, à juste titre, d'infantiliser et de formater les futurs professeurs, doivent être profondément réformés.

➡️ Elle doit donc être supprimée et remplacée par une épreuve disciplinaire, un entretien pouvant avoir lieu à l’issue des épreuves orales pour permettre au candidat et à un inspecteur d’échanger honnêtement sur le métier et la carrière.

❌ Maintien de l'entretien introduit par la précédente réforme du CAPES, portant sur la motivation du candidat et son aptitude à se projeter dans le métier : une telle épreuve, difficile à évaluer objectivement, ne peut que conduire à des exposés artificiels, convenus, sans lien avec la discipline.

✅ Épreuves écrites d'admissibilité du CAPES « exclusivement disciplinaires », une rupture par rapport à la dérive qui a eu lieu depuis près d’une décennie et qui s’était concrétisée en 2022 : encore faudrait-il disposer de sujets zéro de ces épreuves pour pouvoir en juger le contenu et le niveau.

Ouvertes à tous les étudiants des universités et des CPGE se destinant à l'enseignement et sélectionnés sur des épreuves disciplinaires, ses élèves-professeurs, rémunérés sur la base d'un engagement décennal, prépareraient le CAPES et l'agrégation.

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Elle souhaite, pour assurer un contingent de professeurs motivés et compétents tout en levant les obstacles financiers résultant de longues études, la création de formations comparables aux instituts de préparation aux enseignements de second degré (IPES).

La Société des agrégés demande instamment à Élisabeth Borne de renoncer à la réforme du recrutement, préparée par ses prédécesseurs, et que le CAPES se situe à bac + 4, après la licence, avec une année spécifique de préparation au concours, et comporte des épreuves écrites et orales disciplinaires.

L'appellation vient surtout du fait que l'Université (de France) désignait l'administration éducative dans son ensemble. Comme souvent, son emploi a perduré après les réformes de dénomination officielle.

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