Merci à toi ! Super taf.

non, ce sont mes chiffres. Je fais une veille depuis le 1er janvier 2015 / je recense tous les décès survenus entre les mains de la police & la gendarmerie.

Rien qui n’interroge le rôle des policiers et celui des médecins qui s’occupent de juger de la comptabilité de la garde à vue avec l’état de la personne interpellée. Bref, rien. Et pourtant : chaque semaine, des morts entre les mains de la police et de la gendarmerie.

« Un homme est mort en garde à vue. » Et puis, c’est tout. Rien d’autre. Rien sur la récurrence de ces faits. Rien sur le profil des victimes qui présentent souvent des points communs : hommes, pauvres, non-blancs et/ou troubles psychiatriques et/ou problèmes d’alcoolisme & de toxicomanie.

Depuis le début de l’année 2024, au moins 43 personnes sont mortes entre les mains de la police ou de la gendarmerie. Parmi elles, 11 sont décédées dans une cellule. La plupart du temps on l’apprend via une brève de presse : « Un homme est mort dans le commissariat X. Il aurait fait un malaise. »

Merci beaucoup ❤️

Merci ! Et non, évidemment ce n’était pas moi !

Merci ! Je l’ai fait plusieurs fois mais ils recréent systématiquement les comptes

Merci à vous deux !

Désolée pour ça & merci infiniment pour le signalement et l’alerte.

Je suis désolée, la connexion est très instable. Je reprendrai le live-skeet (😅) demain matin pour vous partager la suite. Bonne nuit !

L'avocate de l'OJE interroge Pierre Stambul : « nous ne sommes pas dupes, vous avez été cité à comparaître parce que vous êtes juif. Mais en tant que juif, vous n’avez pas dit un mot sur le 7 octobre. Le 7 octobre, c’est quoi pour vous monsieur ? Qu'avez-vous à dire sur le génocide du 7 octobre ? »

Tout en affirmant qu'il y a eu des « crimes de guerre » le 7 octobre 2023, Pierre Stambul interroge l'usage du terme « terrorisme » qui a, rappelle-t-il, « trop souvent été utilisé par les dominants contre les dominés ». Il explique que les palestiniens ont épuisé toutes les voies pacifiques.

C'est au tour de Pierre Stambul, militant de l'UJP d'être appelé à la barre. Lui aussi a été invité à intervenir par les avocates d'Abdel. Sur le 7 oct, il reprend les mots du journaliste Michel Warschawski : « c'est une bonbonne de gaz qui a explosé. La population à Gaza était coincée, asphyxiée ».

« Depuis le 7 oct, on a entendu des tas d'éditorialistes et de responsables politiques tenir des propos qui relèvent de l'appel au génocide, qui justifient des crimes contre l'humanité et qui ne sont pas du tout inquiétés pour ça...pourquoi cette différence de traitement ? » demande Meriem Laribi.

Après avoir rappelé le droit de résister à l’oppression et avoir précisément décrit le siège colonial de Gaza et les violences infligées depuis des décennies aux palestiniens, la journaliste Meriem Laribi interroge le deux poids-deux mesures français quant à la liberté d'expression.