Ça va pas bien dans le monde et ça va pas bien chez nous.

Le paradigme de vie actuel ne fonctionne plus, la Terre n'en peut plus, et, pourtant, des gens défendent encore ce même système qui nous a emmené là et les pires technologies qui le soutiennent.

J'ai peur pour l'avenir.
(3/3)

Pis avec les projets de Loi 1, 2 et 3, la CAQ tente de retirer les droits aux Québécois et Québécoises de se défendre sur la place publique, de manifester leurs mécontentement, de s'oeganiser comme bon leur semble et d'user des Tribunaux contre le gouvenrment.
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(2/3)

Il faut juste décider, à un certain moment donné, pour qui on vit.
(14/14)

Moi, je pense que non, mais je pense que la quasi-totalité du monde est à la fois effrayé, insécure et, aussi, ressent un énorme sentiment d'impuissance.

Ceci dit, on peut tout changer n'importe quand! En un après-midi, on pourrait renverser l'ordre mondial, honnêtement!
(13/14)

Mais, à un certain moment donné, il faut se demander pour qui on vit. Est-ce qu'on veut traiter ces traumas générationnels éternellement? Est-ce qu'on aime réellement ça, un monde où les guerres et génocides sont acceptés, où des groupes entiers de gens souffrent pour le plaisir d'autres?
(12/14)

Ça peut faire peur, l'inconnu, et on enseigne aux gens de craindre le risque, d'éviter de prendre des initiatives, de se conformer et de ne pas trop être bruyants.

Dans ce contexte-là, il est pratiquement impossible de développer son plein potentiel.
(11/14)

Je crois qu'on peut tous agir pour améliorer le futur, mais je crois aussi que ça demande une grande ouverture et une capacité d'accueillir la vulnérabilité, le risque et l'incertitude.
(10/14)

Je me demande - en fait, c'est rhétorique puisque j'ai trouvé la réponse dans mes recherches - à quel point l'échelle de la conscience morale se calque, elle aussi, sur ces éléments et comment tout ça peut corréler à la cognition et à la génétique.
(9/14)

Quand je réfléchis la vie ainsi, je vois que le spectre politique se calque bien sur ces différentes manière de vivre ; passant de la tradition à la priorisation de son bien-être personnel jusqu'à l'ouverture au monde et aux autres, de Conservateur à Libéral jusqu'à Progressiste.
(8/14)

À un certain point, il est important de se focaliser sur son cheminement et sur les sentiers qui s'offrent à nous au lieu de simplement suivre la voie qui nous est imposée ou qui semble la seule option logique.
(7/14)

C'est différent que de tenter de façonner le monde afin qu'il se conforme à une vision traditionnelle alors que la tendance naturelle au progrès ne fait aucun doute ; les gens veulent être biens et notre paradigme sociétal actuel ne peut convenir à tous.
(6/14)

Une autre option est de vivre pour le futur! C'est de vivre de manière à construire un monde plus apte à accueillir les gens et leurs diversité. Vivre pour le futur des gens c'est aussi améliorer la vie pour soi et les siens.
(5/14)

Est-ce qu'on le fait pour nous-mêmes? Le fait-on pour notre bien-être personnel, pour notre joie et notre bonheur de manière quasiment égoïste, voire égocentrique, ou bien davantage pour un développement personnel intellectuel, physique, morale et spirituel?
(4/14)

Est-ce qu'on le fait pour nos parents par respect de leurs convictions ou par peur des conséquences?

Est-ce qu'on le fait pour les autres de manière à se conformer à leurs visions de la vie ou, encore, pour éviter leurs courroux?
(3/14)

Est-ce qu'on vit pour les traditions? Pour des morts qu'on ne connaît pas vraiment? Pour une vision romancée et floue du passée qui, à la manière d'un jeu du téléphone, change selon les points de vue?
(2/14)