Dans la rhétorique nucléaire, deux choses :
► Les signalements stratégiques, quand l'autorité responsable rappelle ses limites et ses intérêts vitaux.
► La propagande, pour faire peur aux populations et aux décideurs.

Donald Trump est d'abord lancé dans un duel de taille de zizi avec Dmitri Medvedev. Qui, rappelons le, n'a pas l'autorité sur le feu nucléaire.
Peut-être aussi qu'il teste l'opinion publique américaine : la tentation de la force pourrait-elle la faire évoluer en faveur d'un soutien plus grand ?

Les Russes ont identifié depuis l'élection de Trump une opportunité. Ils poussent les efforts au maximum, pour s'assurer la position la plus confortable lorsqu'il faudra -vraiment- discuter.
Ils continueront probablement de faire semblant de discuter jusqu'à l'automne.

Les deux qualités qui ont permis à Steve Witcoff de devenir le principal négociateur avec la Russie, un secrétaire d'Etat bis ?
Etre proche de Trump et avoir beaucoup d'argent.
Pas certain que ce soit des compétences qui aident à trouver une issue à ce conflit.

Version trumpesque du signalement stratégique.
Ca ne correspond à rien de concret.
Tout le monde sait qu'une menace de Medvedev ne peut pas être une limite pour la sécurité des Etats-Unis.
Les Américains ne vont pas déclencher un tir parce que Medvedev fait des messages sur Telegram.

Depuis 2022, tout le monde sait ce qu'il faut faire pour que Poutine recule.
Il faut livrer des armes aux Ukrainiens et pousser plus loin les sanctions.
Les Occidentaux ne le font qu'au ralenti. C'est un choix politique et stratégique de leur part.

Selfreplay sur @bfmtv.com :
L'Inde, premier importateur de brut russe, a comme première destination d'export les Etats-Unis.
La Turquie, premier importateur de produits pétroliers russes, a comme seconde destination d'export les Etats-Unis.
Deux pays exposés, qui doivent écouter les US.

Selfreplay @BFMTV :
Exercices militaires sino-russes : la routine.
Je trouve plus notable d'observer l'absence de mobilisation aux côtés de l'Iran, malgré leur participation régulière à ces manoeuvres.
Ou encore la coopération militaire russo-indienne.

Selfreplay @bfmtv.com :
Les taxes payées par les entreprises internationales occidentales qui continuent d'opérer en Russie, ce sont 4 à 6 mois de bombardements russes sur l'Ukraine.
Avec un poke @agathedemarais.bsky.social

Selfreplay sur @bfmtv.com :
"L'économie russe est portée par les ressources énergétiques et l'industrie de l'armement. Mais c'est une économie qui n'est pas en bonne santé : inflation, difficulté à recruter dans les autres secteurs, sous-investissement santé et éducation..."