Communiqué des sections syndicales de « Télérama » concernant la mobilisation du 10 septembre @snjournalistes.bsky.social @snjcgt.bsky.social

Les scientifiques occidentaux donnent désormais raison aux Karuks. Pour sauver la forêt, il ne faut pas combattre le feu mais l’apprivoiser. Des membres des tribus autochtones sont aujourd’hui engagés pour former les pompiers américains au brûlage dirigé. Mais n’est-ce pas trop tard ?

Privées du feu, l’existence des tribus autochtones de Californie ont été bouleversées. L’impact sur leur santé a été dévastateur : obésité, problèmes cardiaques, addictions, suicides... L’espérance de vie des hommes Karuk est aujourd’hui de 55 ans.

Les autorités américaines ont ensuite interdit le brûlage dirigé. Cette politique a involontairement décomposé l’intégrité des forêts du pays et contribué à la propagation des feux de forêt, avec des conséquences humaines, environnementales et économiques dramatiques.

À leur arrivée en Californie, les colons espagnols importent avec eux l’idéologie européenne selon laquelle le feu est un problème humain, pas un élément naturel, qu’il faut combattre.

Cela permet à la forêt de se régénérer et profite aux végétaux et aux animaux. Mais cela donne aussi moins de prise au feu lors des départs d’incendie et réduit donc considérablement leurs risques.

Ces tribus pratiquent depuis toujours le « brûlage dirigé ». Avec un chalumeau, elles mettent le feu à des parties délimitées de la forêt pour réduire la biomasse végétale qui s’accumule au sol : feuilles, branches, arbustes, bûches...

La tribu Karuk vit dans la forêt Klamath, au nord de la Californie, depuis 13 000 ans. Le feu a toujours occupé une place centrale dans leur quotidien : il est indispensable à leur alimentation, leur culture, leurs rites religieux et leur gestion du territoire.

La Californie brûle encore, en plein hiver. Les tribus autochtones amérindiennes ont pourtant depuis longtemps une solution pour éviter les grands incendies. Encore faut-il les écouter. J’étais allé les voir pour @telerama.bsky.social 👇

Hier, à l’ouverture du procès de Christophe Ruggia, Adèle Haenel a retranscrit les discours que tenait le réalisateur de 36 ans pour justifier sa relation avec la comédienne, alors âgée de 12 ans.