Relevant Flesh
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daron trans qui réfléchit sur le BDSM, poste occasionnellement sur la musique indus/electro et les films d'horreur
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Idem, mon quotidien est beaucoup plus isabello-compatible qu'à qu'adaptée à un staffie
Petit chat calico pelotonné extrêmement mignonnement sur un gros coussin moelleux
November 27, 2025 at 10:10 AM
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J'ai ramené de vraiment beaux souvenirs du Japon
Gros plan d'une étiquette carrée avec un logo en bleu lisant "Ce FiOn tect"
November 6, 2025 at 8:30 AM
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La dernière saison de Monster sur Ed Gein (je n'ai pas regardé les autres, à part le début du 1x01) c'est ce meme fait série :
Image tiré d'une bédé au style enfantin où un chien tient des feuilles et dit à un canard qui écrit "Mais tu écris n'importe quoi, en fait" et le canard répond "Oui, il faut pas ?"
October 31, 2025 at 7:09 AM
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De retour à Paris. Avec ce portrait, et des souvenirs plein la tête
polaroid noir et blanc vachement classe de ma personne en yukata et haori (vêtements traditionnels japonais notamment pour porter en intérieur dans les hôtels à l'ancienne) devant des shōji (portes en papier coulissantes japonaises)
October 30, 2025 at 3:46 PM
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Cadeau d'ici
October 22, 2025 at 6:41 AM
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Les mecs, arrêtez de me bait comme ça là
Et le féminisme dans tout ça ? Premièrement, de quel féminisme parle-t-on ? Si vous me parlez du féminisme qui prône l'égalité homme-femme, on va avoir un problème, car le BDSM, la vie de couple, le monde, les relations, rien de tout ceci n'est égalitaire. Nous n'avons ni les mêmes devoirs ni les mêmes responsabilités. Entre deux hommes ou deux femmes, c'est déjà le cas. Deux femmes, l'une chirurgienne et l'autre cheffe d'entreprise, vous voyez bien que les devoirs et les responsabilités ne sont pas les mêmes. Et que faites-vous des relations lesbiennes ?
September 11, 2025 at 9:54 AM
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42, transitioned at 37. I'm happy
Selfie of my silly head, white man wearing glasses and big ass headphones, a grin and short greyish hair. There's a calico cat in my arms
September 10, 2025 at 1:37 PM
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Je sais que c'est là dessus qu'on va me kinkshamer le plus
Ma main qui brandit un pot de dessert tricolore étiqueté "M&S our best ever trifle"
September 5, 2025 at 8:25 PM
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Pietà
Un détail d'un monument de pietà recouvert de peinture qui s'écaille. Une main est glissée entre des jambes, une autre sur le torse, lui donnait une allure étrangement sensuelle
August 20, 2025 at 12:06 PM
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Oui ! Cascade feline réalisée sans trucage (mais avec alt)
Chat calico qui se fait gratouiller la tête Chat calico qui se fait gratouiller le bidon Chat calico qui se roule en boule et enfouit sa tête
August 10, 2025 at 5:35 PM
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Une flaque poilue ici également
Chat calico étalé comme une saucisse sur le parquet, l'air un tantinet blasé
July 1, 2025 at 5:58 PM
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Achats du jour (aux Mots à la bouche)
Deux livres posés sur du parquet : le premier, couverture rose flashy avec écrit en lettres style gothique "Bye Bye Binary" et le second, bleu nuit avec une photo d'un batiment éclairé de nuit "La Fistinière, sous ma bonne étoile" de Franois Mallet
May 20, 2025 at 3:31 PM
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Victoire ! 🥰♥️
Le hoya a ouvert ses fleurs. Blanches et roses, elles forment une grappe et elles ont l'air d'être en plastique (épaisses et luisantes)
May 6, 2025 at 8:24 AM
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Normal shit
A medical tray with forceps, a clear bottle labelled ethanol 99° and some mystery things between layers of gauze
May 2, 2025 at 5:02 PM
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Je l'adore
But, besides polyvoyeurism, sometimes my interview partners just liked to watch out of interest, to learn a new technique or get new ideas, for amusement or out of aesthetic appreciation without experiencing personal sexual excitement. My interview partners stated that they had learned a lot from watching others play, and that seeing others play had broadened their erotic horizons. Therefore, Mandy, who at the time of the interview had more than three decades of BDSM experience, concluded: ‘It is amazing to me that most people in the world have never seen anyone have sex that they weren’t a part of. Probably 99 per cent of the people in the world have never ever observed somebody else having sex. And that is ignorance to me.’ This is an instance of reversing the hegemonic norm. To Mandy, it is not watching others have sex that is ‘perverse’ or in need of explanation; rather, not taking an interest in the different ways people have sex is a kind of (culturally induced) ignorance. This kind of ignorance is one of the ways in which heteronormativity and mono-normativity work to obscure the reality of sexual difference.
May 1, 2025 at 12:29 PM
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Tu sais que c'est du mytho parce que les gens dans le BDSM auraient pas raté l'occase de dire une connerie et mieux que ça
Les photos defilent. Il y a autant de femmes que d'hommes : des minets, des messieurs bien mis... Un homme nu avec une pancarte autour du cou : "Je suis un objet, agitez avant d'asservir", des culturistes aussi, de grands bruns poilus, des petits blonds imberbes.
May 1, 2025 at 10:41 AM
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Robin Bauer stan ici
The self-help discourses that dominate the polyamory communities tend to psychologize and individualize the processes of negotiation, because they follow a liberal ideology of agency and personal autonomy (Petrella 2007). They tend, therefore, to neglect the social construction of emotions and desires (Haritaworn et al. 2006) as well as power dynamics in relationships and their effects on the validity of consent (Klesse 2007). Therefore, I speak of negotiated rather than consensual relationship practices and develop notions of critical rather than liberal consent in the context of openly lived non-monogamies as well. The negotiation culture of dyke+queer BDSM helped to facilitate negotiating non-monogamy for my interview partners and helped to explain the high prevalence of non-monogamies in this community.
May 1, 2025 at 9:36 AM
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3 semaines pour passer de la photo 1 à la photo 2. Je pars dans 3 semaines, la vie de ma mère s'ils sont pas ouverts je gngngn
Mon gros pouce qui tient une branche de hoya avec une feuille et un pédoncule en formation (la moitié de mon ongle) Le même hoya avec la grappe de fleur bien plus développée. Les bourgeons ont une forme de grosse étoile, vieux rose. Ils sont encore fermés mais on y croit
April 30, 2025 at 5:52 PM
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Ça va être affreux <3
Je tiens dans ma main un livre avec une couverture noire, au dessus d'un coussin vert. Il s'agit de Enquête chez les SM, six mois chez les sadomasos, de Eric Brunet. Une photo sur la couverture représente une femme blanche très maquillée, l'air sévère, habillée de cuir ou latex noir, mordant ce qui ressemble à un martinet
April 29, 2025 at 2:14 PM
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Très content d'avoir déniché une version impeccable de ce petit bijou, qui est pour moi le meilleur manuel BDSM à ce jour.
Photo de l'ouvrage The Lesbian SM Safety Manual Edited by Pat Califia, posé sur des draps bleu nuit. La couverture est blanche avec le titre en lettrage rouge, illustrée d'une photo noir et blanc de corps féminins vêtus de cuir, de jeans, boucles, chaps et piercings
April 28, 2025 at 8:33 AM
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Quant à Stelarc, artiste connu à l'époque pour ses performances par crochets, on notera les guillemets qui entourent "performer" et "exposition".

Les registres de langue parlent d'eux même, et on pourra mettre la description de son expérience de fenêtre en vis-à-vis de celle de Pane.
"Lors d'une conférence donnée à New York, le "performeur" s'est défendu de tout masochisme, en usant d'arguments nébuleux, que C. Carr, une journaliste américaine spécialiste de l'art extrême, restitue dans son ouvrage On Edge : "Il a dit que les femmes n'accouchaient pas pour expérimenter la douleur, et que son art ne visait pas non plus à expérimenter la douleur. Le sublime se produit lorsqu'on est suspendu." A l'occasion d'une "exposition" new-yorkaise, Stelarc se coud les lèvres et les paupières, avant d'accrocher les fameux hameçons. A l'instant d'être transpercé, l'artiste chypriote ne manifeste aucune inquiétude. Il bavarde calmement avec les assistants, tandis qu'on lui rase préventivement le dos. Pourquoi le rasage ? A cause des futurs bandages et des points de suture nécessaire au rafistolage d'une chair déjà couverte de marques indélébiles. Quelques minutes plus tard, il se jette par une fenêtre de la 11e Rue et pendouille dans le vide. Sa peau distendue n'est retenue que par dix hameçons."
April 24, 2025 at 11:38 AM
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Gatewood produit des photographies "proprement terrifiantes" représentant des adeptes du BDSM se coupant mutuellement.

Gina Pane "se meut dans un univers de critique sociale" et bien plus encore, quand elle lèche des tessons de verres et s'y coupe la langue.

Intéressant, non ?
Les plaies qu'elle s'inflige ne sont que les indices visibles d'une oppression globale. Elle se meut dans un univers de critique sociale, même si son oeuvre ne saurait se réduire à cette seule dimension. N'est ce pas la mort elle-même qu'elle convoque lors de la performance Death Control, donnée en 1974 à la Foire de Bâle ?"
April 24, 2025 at 11:28 AM
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20 pages plus loin, sur le "body art" et le "corps au service de l'art", on peut lire de longues pages consacrées à Gina Pane, plasticienne français qui "[s]e blesse mais ne [s]e mutile jamais" (wikipedia).

Le registre pour décrire les pratiques mises en œuvre dans ses performances est neutre.
Gina Pane désigne ainsi ses premières performances comme des "actions". Éternellement vêtue d'un pantalon et d'une chemise blanche, elle apparaît immaculée, à l'image de la toile encore intouchée. Elisabeth Lebovici a pu assister, dans les années 70, à certaines de ses actions. Elle en reste bouleversée : "La nourriture, la famine ou le gavage sont des thématiques que Gina Pane n'a jamais oubliées dans ses actions. C'était d'ailleurs peut-être la chose la plus dure à contempler, que de voir Gina Pane laper du lait d'un verre brisé, avaler de la..." "...viande crue à même une écuelle, etc. Plus encore que le sang qui coule des coupures qu'elle s'inflige, c'est de la voir se gargariser de lait mêlé de sang (galerie Stadler, 1975), qui véritablement provoque un haut-le-coeur." Gina pane pratique la maîtrise du danger. Il s'agit d'approcher toujours plus près du gouffre, sans pour autant basculer. Elle se taillade methodiquement avec une lame de rasoir, se plante des clous dans l'avant-bras, se brûle les mains, les pieds ou se place en équilibre au dernier étage d'une immeuble durant une nuit entière pour observer les appartements depuis la rambarde. Elle grimpe pieds nus les barreaux d'une échelle sur lesquels ont été plantées des lames de rasoir. Elle s'allonge sur une plaque de fer chauffée à blanc par des bougies. Elle s'entaille le bout de la langue avec une lame de rasoir, et utilise le morceau de chair comme un pinceau rougeoyant... Gina Pane ne se vautre pas dans la boucherie." "Elle alterne subtilement plaisir et douleur et confère à la souffrance une orientation symbolique, dont témoigne Jade Lindgaard : "Pendant la performance Psyché (Essai), elle s'entaille la peau des sourcils, par petites touches, jusqu'à faire couler des larmes de sang sur ses yeux, qu'elle couvre ensuite d'un bandeau blanc. Sous l'étoffe apparaissent alors deux taches rouges, symboles de la double vue." La voilà engagée dans une thérapie par le choc. Il y a dans son projet une visée démystificatrice. La plasicienne veut mettre en lumière les tares de nos sociétés." Notes de bas de pages référant à des articles de Libération et des Inrockuptibles
April 24, 2025 at 11:21 AM
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Ici, au sujet de Gatewood, photographe très en lien avec le milieu SM, et Serrano, connu pour son Piss Christ, le discours fait état d'émotions très négatives, terreur, indifférence. On note l'emploi d'un champ lexical médical hyperbolique pour parler des blessures SM ("tuméfié", "lacérer")
"Faire jaillir le sang, jouer avec les fluides corporels... Célèbre photographe néofétichiste, Charles Gatewoord a notamment publié en collaboration avec David Aaron Clark un ouvrage proprement terrifiant : True Blood. Les victimes y exposent chairs tuméfiées, cicatrices béantes et blessures sanguinolentes. Dans cet album..." "...insoutenable, une femme tondue entreprend notamment de se poignarder elle-même, sous l'oeil indifférent de l'objectif. Quelques pages plus loin, deux femmes souilles de sang se lacèrent posément avec des lames de rasoir. On le constatera au fil de ces pages : le sang se trouve bien souvent au coeur des pratiques extrémistes, qu'elles relèvent du "body art", de la sexe-performace ou du sadomasochisme. On pourrait citer l'exemple de l'artiste espagnol Andres Serrano, qui depuis les années 80 peint avec son propre sang. On lui doit notamment une Croix du Christ, particulièrement dérangeante."
April 24, 2025 at 11:07 AM
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D'abord je vous propose des extraits issus d'une petite partie sur le "SM extrême".

Ici on a un registre de langue négatif, qui mêle les idées d'horreur/atrocité mais aussi d'inconscience et de barbarie ("incertain", "sauvagerie"). En gros les SM vont toujours plus loin dans la violence irréfléchie
Photo d'une page titrée "Le SM extrême, ou l'expérience des limites" avec en sous titre "Le Vault d'or". "Si le néofétichisme renvoie à des postures plutôt qu'à des pratiques, le sadomasochisme reste fidèle à ses grands principes. Eloigner les bornes de l'horreur, progresser encore plus avant sur le sentier incertain de la souffrance absolue et s'adonner à des tortures d'une incroyable sauvagerie, telles sont les règles d'une micro-société qui cherche plus que jamais à pratiquer l'expérience des limites."
April 24, 2025 at 10:56 AM