Oui, toujours il faut amener cela doucement, mais ne jamais perdre espoir !

Il faut surtout expliquer que ces clichés et stéréotypes n’aident pas au vivre ensemble, même s’ils semblent "positifs"

Aie oui on part de loin, peut être l’ouvrage d’Henriette Asseo, les tsiganes une destinée européenne. Et le chapitre 2 de mon bouquin dispo en pdf sur le site de l’éditeur. Et il y a aussi le lsd dédié sur france culture www.radiofrance.fr/francecultur...

C’est cette date qui sera mise en avant jusqu’aux années 1980 pour expliquer l’internement des Voyageurs, au mépris de celle, bien française celle-ci, du décret-loi du 6 avril 1940…

Les préfets reçoivent des maires des demandes de dérogations pour permettre au familles de reprendre le voyage pour subvenir à leurs besoins, ce qui va à l’encontre de la politique de sédentarisation. Elles sont refusées et conduisent à des décisions d’internement.

Le même jour est publiée la loi permettant l’internement des « ressortissants étrangers de race juive » en Z.O. et en Z.N.O.

Malheureusement c’est cette dernière qui l’a emporté impliquant de fait les Jenish, gadjé et Forains.

À cette date, des familles sont donc déjà séparées, celles du Sud ne pouvant plus rejoindre les leurs dans le Nord. (Peschanski, 1994, pp. 26-27). La classification raciale allemande du Zigeuner était plus stricte que la définition française des « nomades et forains ».

Si l’Occupant est à l’origine de la politique d’internement des Nomades, la mise en œuvre est réalisée par le régime de Vichy conformément à l’article 3 de l’armistice signée à Rethondes.

« Dans le rappel qui est joint de la législation française, il est fait référence à la catégorie des “Nomades” mais en ajoutant, ce qui n’est explicitement ni dans la loi de 1912 ni dans celle de 1940, qu’ils “présentent le plus souvent le caractère ethnique particulier aux romanichels »

« 1. Les Tziganes [Zigeuner] se trouvant en zone occupée doivent être transférés dans des camps d’internement (Sammellager), surveillés par des policiers français. Les détails seront fixés par les chefs régionaux.
Le franchissement de la ligne de démarcation vers la Zone occupée est interdite. »