Il faut nommer également les conséquences pour la gauche.
Nous devons, plus que jamais, faire front commun face au péril que représente l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, aidée par des supplétifs de l’ancienne droite que nous appelions républicaine.

Ce rapprochement, c’est aussi une nouvelle preuve que le RN ment.
Contrairement à ce qu’il prétend, le RN ne défend pas les classes populaires, le travail ou encore les personnes ayant subi des carrières pénibles.

Avec cette alliance, la droite s’apprête à rompre avec les principes républicains d’égalité, de liberté et de fraternité, pour embrasser la préférence nationale, la remise en cause de l’audiovisuel public ou encore du droit du sol.

Maintenant que le RN a montré patte blanche devant les marchés, les milliardaires et les grands patrons, il devient fréquentable. Et tant pis pour sa xénophobie et son mépris des libertés individuelles et collectives.

Jusqu’à récemment, le refus de s’allier avec l’extrême droite reposait sur des valeurs fondamentales : le rejet de la xénophobie, du racisme, de l’antisémitisme, de l’homophobie.
Mais pour une bonne partie de la droite, ces considérations ont disparu.

C’est une rupture avec la position de la droite depuis la 2nde guerre mondiale.
Du général de Gaulle à Chirac, le refus de s’allier avec les héritiers du pétainisme et de l’Algérie française avait été constant. Ils sacrifient désormais leurs valeurs, assoiffés de pouvoir.

Ils ne se cachent plus.
Bruno Retailleau nous explique que « le Rassemblement national appartient à l’arc républicain ».
Nicolas Sarkozy écrit qu’il n’appellera plus à faire battre les candidats du RN.
Laurent Wauquiez souhaite une primaire avec le parti d’Eric Zemmour.

La chroniqueuse c'était Sophie Grosfils.
Voici l'émission :
www.rcf.fr/ecologie-et-...

4/ L'idéologie managériale qui combat la solidarité et ne veut voir que de la compétition, de l'élimination des fragiles, c'est un récit d'en haut mais ce n'est pas la réalité "d'en bas". Il faut diffuser et parler encore les initiatives solidaires pour qu'elles touchent un maximum de monde.

3/ Les initiatives solidaires devraient avoir la primeur des médias si on veut lutter contre l'ED. Celle-ci se nourrit du sentiment d'être abandonné face à X menaces et propose alors son trip collectif à elle - celui de la milice de mâles blancs.
Membre d'un collectif t'es moins vulnérable à ça

2/ L'intérêt c'est que c'est partout pareil. Malgré le désengagement de l'Etat la société française fourmille d'initiatives collectives locales pour vivre de manière plus solidaire, plus sobre, plus ajustée aux réalités écologiques. La vraie France ne ressemble pas au plateau de Cnews