C'est donc tout le système agricole qu'il faut relocaliser, et non pas seulement notre alimentation, pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles et notre impact climatique. Pour appréhender ces enjeux localement, il est possible de consulter le site de Territoires Fertiles !

La dépendance au soja est liée aux élevages intensifs dans lesquels les animaux n'ont pas ou peu accès à l'extérieur et où le recours aux intrants est important. Ces élevages recherchent une productivité max par animal, conduisant à des rations riches en protéines et au le soja importé à bon prix.

- 4 millions de tonnes de soja importés d’Amérique du Sud pour nourrir notre bétail. Pour les produire, il faudrait y consacrer toutes les terres agricoles de la Bretagne, et donc supprimer les prairies et le pâturage.

- 8,5 millions de tonnes d’engrais importés pour fertiliser nos cultures, créant une dépendance auprès de la Russie, la Biélorussie, l'Égypte, le Maroc ou encore l’Algérie, qui disposent des minerais et du gaz pour les produire.

👉 Plus de 10 filières peinent à couvrir la demande nationale. Exemple : le blé dur (les pâtes), produit en quantité suffisante mais ne représente que 15% de la consommation dû aux exportations. On vend donc du blé transformé à l’étranger et racheté avec une valeur ajouté supérieure !

💡 Terre de Liens et le Réseau Action Climat ont récemment sorti deux rapports sur la souveraineté alimentaire. Loin de consommer ce que nos agriculteurs et agricultrices produisent, notre système agricole et alimentaire laisse échapper une grande partie de la valeur ajoutée de nos campagnes !

Merci Ludovic pour ton soutien à l'agriculture biologique ! En espérant que Rennes Métropole et la CEBR soient sources d'exemples pour les autres territoires d'Ille-et-Vilaine 🌱