(11/11)
Car sans mémoire et exigence éthique, il n’est plus de politique possible — seulement des gestionnaires de ruines.

(10/11)
Chaque citoyen, dès lors, aura à poser cette unique et implacable question à tout candidat qui viendra briguer sa voix en se présentant devant le suffrage universel :
« Qu’avez-vous dit et fait, et que n’avez-vous pas dit et pas fait, en octobre 2023 ? »

(9/11)
Désormais, tout choix politique véritable ne pourra plus se réduire à de simples clivages programmatiques. Il devra être jugé à l’aune d’une question essentielle, inaltérable : qu’a-t-on fait du principe d’humanité ?

(8/11)
Nous voici entrés dans l’ère de la désaffiliation des consciences, de la décomposition éthique, de l’effondrement du socle commun sur lequel reposait l’illusion d’un monde libre, démocratique et juste.

(7/11)
Ce n’est plus seulement une crise de conscience : c’est une sécession morale, une césure historique entre le sommet et la base, entre ceux qui prétendent incarner l’universel et ceux qui en paient chaque jour le prix.

(6/11)
– sur la mort de la justice et du droit international, sacrifiés sur l’autel d’une vengeance identitaire, appliquée non à des actes, mais à des peuples entiers, avec une violence d’État élevée au rang de principe civilisationnel.

(5/11)
– sur le fantôme de l’histoire coloniale et criminelle de la France, jamais assumée ;

(4/11)
– sur le racisme décomplexé, ordinaire et systémique, qui suinte des discours et des postures de la majorité des responsables politiques et des journalistes, toutes étiquettes confondues ;

(3/11)
– sur l’immoralité cynique de leurs prétendues « valeurs », réduites à des slogans creux, brandis pour justifier les crimes les plus abjects et blanchir les puissants de l’innommable ;

(2/11)
– sur le nihilisme moral rampant des démocraties occidentales, désormais vidées de toute boussole éthique ;
– sur la faillite complète de leurs élites politiques, médiatiques et culturelles, devenues complices par silence ou par zèle ;