Mais ceux qui, disposant de la carte d’électeur à jour, vont le jour dit, jeter le bulletin de vote qui habilleras le candidat élu à la majorité absolue. C’est seulement à ce moment qu’on reconnaît le militant qui a porté la tunique de la victoire des urnes.

En fin de course, il y’en a qui s’affichent avec deux à trois tuniques mal réparties. Ils sont en soit le militant du juste milieu. N’empêche, ce n’est pas eux qu’on séduit.

Un coup à ce meeting, il bénéficie d’un t-shirt. Un autre, là, après, un pagne. Cependant, le bénéficiaire n’a cure des messages sur l’un et l’autre : ce qui l’intéresse, c’est d’avoir un maximum de vêtement pour se vêtir sans parti pris après la période électorale.

Que ce soit en pagne imprimé, en t-shirt et ou polo, casquette et chaussures assorties, ceux qui arborent ces outils de campagne visuels sont reconnaissables par milles. Evidemment que l’on reconnaît aussi à mille lieux ceux qui changent leur tuniques au gré de proposants.

Toute cette chorégraphie n’est pas gratuite. Il prépare les auditeurs à se noyer dans les promesses de celui qui est venu demander leur voix. Il sait que sa voie ne sera faite que si la foule se décide de suivre la voie des urnes pour poser l’acte dans le silence du vote.

Et pose l’acte attendent du flatteur. Des billets de banques pleuvent à souhait. Ils tombent de la main du louangé. Ses fidèles à côté y apportent leur soutien en laissant voler dans le rythme des liasses de billets de banques défaits de leurs liens.

C’est le messager de Dieu. Il ne manque pas pour les refrains qui sont repris à foison. Celui pour qui ces mélodies sont bien orchestrées se sent porté par cette vibe. Le voilà à la merci des griots. Ils lui lancent des promesses. Lui annoncent la fin de ses adversaires. Puis se lève.

Pour les retardataires, ils sont sans le vouloir happés à de dizaines de kilomètres par ces effluves endiablées pour d’autres enjoué. C’est le meilleur candidat. C’est celui qui va changer le pays.

Au risque de se voir sanctionner avant l’heure du scrutin par une mobilisation frugale de sympathisants et ou militants très regardants des saveurs à leur palais n’attendant que d’être remplis de molécules de la joie.

C’est pourquoi, il n’est pas rare d’entendre dire : « donnez nous notre pain de campagne ». Les gens de la campagne savent que c’est une période faste à laquelle tous les prétendants à son vote doivent se plier.

Des victuailles bien garnies des glucides, des lipides et des oléagineux que relèvent à l’occasion de la bière, vins et ou spiritueux selon la bourse de l’orateur bienfaiteur. Le pain croustillant est l’aliment le plus riche de mobilité et de générosité en pareilles circonstances.

Rassurez-vous : ici, pas de parti pris. Le ventre a ses programmes que la raison ne puis se livrer à batailles. C’est ainsi qu’on retrouve à la fin des mobilisations des menus riches en reliefs. Pas que.

Il arrive ainsi comme c’est toujours le cas, qu’à la fin d’un meeting où les joutes oratoires ont été élevées, que les disposants et les recevants aient un creux dans le ventre. Il faut remettre les viscères à l’heure pour la suite de la marche de soutien.

Au risque de se voir sanctionner avant l’heure du scrutin par une mobilisation frugale de sympathisants et ou militants très regardants des saveurs à leur palais n’attendant que d’être remplis de molécules de la joie.

C’est pourquoi, il n’est pas rare d’entendre dire : « donnez nous notre pain de campagne ». Les gens de la campagne savent que c’est une période faste à laquelle tous les prétendants à son vote doivent se plier.

Des victuailles bien garnies des glucides, des lipides et des oléagineux que relèvent à l’occasion de la bière, vins et ou spiritueux selon la bourse de l’orateur bienfaiteur. Le pain croustillant est l’aliment le plus riche de mobilité et de générosité en pareilles circonstances.

Rassurez-vous : ici, pas de parti pris. Le ventre a ses programmes que la raison ne puis se livrer à batailles. C’est ainsi qu’on retrouve à la fin des mobilisations des menus riches en reliefs. Pas que.

Il arrive ainsi comme c’est toujours le cas, qu’à la fin d’un meeting où les joutes oratoires ont été élevées, que les disposants et les recevants aient un creux dans le ventre. Il faut remettre les viscères à l’heure pour la suite de la marche de soutien.