Une pétition a été lancée par un collectif d'assos dans les Pyrénées-Atlantiques et dans les Landes, c'est le bon moment pour les soutenir :

www.change.org/p/pour-l-%C3...

Et quid des étudiants extra-communautaires qui n'ont pas les moyens de s'affranchir des frais d'inscription ? On propose quelles alternatives ? Quels accompagnements ?

Pour les étudiants étrangers modestes (voire pauvres), il faut donc passer en mode survie. Paiement de frais de scolarité exorbitants + impossibilité de bénéficier de la sécurité sociale, extrême difficulté de trouver un logement et maintenant de se nourrir, etc.

Certains vont me dire "oUi MaIS lES AiDeS en FRaNcE KaN mÊmE !!!" Oui mais non, pour en bénéficier en tant qu'étudiant étranger, il faut disposer d'une attestation d'inscription à la fac et donc.... il faut pouvoir payer ces frais.

Le gouvernement peut dire "oui mais on a porté le nombre de bourses universitaires à 21 000", la réalité est qu'il y a 200 000 étudiants extra-communautaires, et qu'alloués une bourse à 10 % d'entre eux est bien trop restreint.

En affichant des prix élevés à l'entrée pour rassurer les étudiants étrangers qui s'inquiètent de la qualité des enseignements du fait de la quasi-gratuité de la fac. Le problème majeur ? Les étudiants modestes extra-communautaires sont très largement pénalisés.

L'objectif de "Bienvenue en France) affiché était "d'instaurer une forme d'équité financière" (honte x2) et de redorer le blason des universités françaises.

Comment ?

Et c'est pas fini ! L'arrêté di 19 avril 2019 prévoit que, à compter de la rentrée 2024/2025, ces frais soient indexés sur l'indice national des prix à la consommation hors tabac.

Prix déjà exorbitants + inflation, on peut faire les calculs : ça craint.

Depuis 2019 et la création du label "Bienvenue en France" (honte) créé par le gouvernement d'Edouard Philippe, les frais d'inscriptions ont explosé pour les étudiants non-européens.

Pour eux, il faudra débourser une somme quinze fois plus importante que les européens.