Comme il pue ici.

à toutes celles et ceux qui subissent ça. Parce que je sais non seulement cet état de sidération sur l'instant qui vous poursuit ensuite, je sais le silence, je sais les réactions horribles quand on commence à parler, je sais ce sentiment d'injustice. Et je vous crois. Toujours.

ce silence, cette solitude face à un crime qu'on a subi par peur d'être vu comme la personne qui perturbe c'est très pesant, ça ronge, ça brûle au fond, parfois devant, chaque fois qu'une victime parle et que c'est le concert d'attaques contre elle. Et jamais je ne tairais mon soutien public

en porter un peu aussi. Pendant le confinement j'ai googlé son nom et découvert qu'il était mort un an et demi après ma lettre. Zéro regrets.
Et il faut réformer la justice et l'écoute des victimes dans la société parce que ce n'est toujours pas ça et c'est pour ça qu'on se tait et que

moi je sais où il habite, où il travaille, où il se gare et un jour je pourrais moi-même lui péter les genoux ou envoyer d'autres le faire. Voilà. La peur qui pèse sur soi en tant que victime après un viol, je lui en ai donné une partie pour ne pas porter ça seul, 20 ans ça va, il pouvait bien

J'ai juste mis une elttre dans sa boîte aux lettres en disant qu'il m'avait violé à 17 ans, que je n'ai pas besoin de donner mon nom car si je suis le seul il sait qui je suis et s'il y en a d'autres alors qu'il aille à la police avec cette lettre et leur explique tout ça car