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Un programme alléchant, à déguster avec un chocolat chaud, ou un thé, ou tout ce que vous aimez en ces temps orangés. 🍁☕📙
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[...] un sentier très emprunté, des industries, un train menacé, des pluies diluviennes, un tout petit campus, des cépages interdits, des darbystes discret·es, des châtaignes et du fromage, et même de l'or !

Au programme de ce 7e opus (déjà !), des brebis, des loups, des étoiles, de la politique, des métaux lourds, des communautés d'habitant·es, du chant choral, un village englouti, des récits de harkis [...]

Partez à la découverte des sous-terrains bellevillois avec Mathilde Doiezie et Edouard Ducos en commandant Pays — Paris - Belleville sur notre site.
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Jean-Luc Largier : « Cette fuite [dans l’aqueduc de Belleville], on s’en est rendu compte au bout de trois jours. Sans intervention, trois mois plus tard, la rue aurait pu s’écrouler. Ce n’est pas pour rien qu’on n’a rien construit ici pendant des siècles »

Ce passé donne des sueurs froides à nombre d’habitant·es de la butte Bergeyre, une petite butte de trois rues suspendue aux fêlures de son sous-sol. Des fissures sont venues défigurer les façades et les rues se sont parfois creusées sous des éboulements.

La pression démographique parisienne a conduit les autorités à reléguer loin dans leurs souvenirs l’existence des Sources du Nord, aussi bien que celle des carrières souterraines de gypse qui ont éclos sous la colline au XVIIe siècle.

Depuis qu’il est à la retraite, l’aventurier arpente chaque jour le chemin des regards. Il informe les chef·fes de chantier de la présence de l’aqueduc et s’assure que le mince filet qui subsiste continue de couler.

Jean-Luc Largier se désole de cette situation. Résident du quartier passionné par sa découverte des regards en 1987, il a entrepris de redonner une allure à ces « rares monuments de l’architecture civile de l’époque » et à l’aqueduc de Belleville, « seul monument souterrain classé de Paris ».

Du XIIe au XVIIIe siècle, le réseau des « Eaux de Belleville » distribuait de l’eau dans Paris. Sur le parcours se trouvaient des regards pour vérifier que l’eau s’écoulait bien, qu’elle n’était pas sale ou polluée... Mais, avec la disparition du réseau, son existence s’est fait peu à peu oublier.

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Partez sur la trace des contrebandier·es aux côtés de Clémence Lecart et Fabien Legay en commandant le numéro de Pays dédié aux Ardennes.
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Olivier, ancien officier de la brigade des Stupéfiants : « Ici la frontière c’est du gruyère. [...] En début de mois, ça n’arrête pas. Les Ardennais viennent chercher de quoi tenir le mois ou ils ramènent pour les copains. [...] Les douanes font ce qu’elles peuvent, mais bon vous savez… »

Cette production de tabac de contrefaçon est ensuite exportée vers d’autres pays européens. Et pour la France, elle transite souvent par les Ardennes.

Aujourd’hui, les agent·es des douanes — ainsi que les gendarmes — ont leurs yeux rivés sur de plus gros poissons. Car la Belgique a connu ces dernières années une explosion des usines clandestines de fabrication de cigarettes.

Il écopait en prime d’un petit séjour en prison s’il récidivait. C’était encore plus difficile d’appréhender les fraudeuses. Rien qu’entre 1850 et 1860, on estime que les douaniers ont abattu près de 40 000 chiens dits «blattés », chargés de ballots de tabac, le long de la frontière belge.

Les registres du bureau central à Charleville-Mézières regorgent des comptes-rendus de rencontres entre douaniers et contrebandier·es dans les bois. Lorsqu’un «gabelou» réussissait à intercepter un fraudeur, ses « trésors » étaient confisqués et il devait payer une amende.

Les premières traces de marchandises importées illégalement en France depuis la Belgique datent du XVIIIe siècle. C’est à partir du milieu du XIXe siècle que le trafic de contrebande a pris son envol, avec le développement de la culture du tabac dans la vallée de la Semois, côté belge.