Les socialistes et écologistes devraient épargner Marx de leurs contresens et comprendre désormais que l’avancée qui vaut mieux qu’une douzaine de programmes, c’est celle du mouvement du 10 septembre et de l’irruption de la population sur le devant de la scène politique.

Marx estime par ces termes que tout avancée dans la constitution d’une classe ouvrière révolutionnaire, d’une avancée dans la lutte des classes (le mouvement réel) vaut mieux que des programmes qui masquent derrière des formules un abandon de la perspective révolutionnaire.

« Tout pas accompli, tout mouvement réel, est plus important qu’une douzaine de programmes ». Cette référence au mouvement réel indique cependant tout le contraire que veuillent lui faire dire les partisans actuels « d’un compromis parlementaire » avec le bloc bourgeois.

Dans une lettre à Wilhelm Bracke du 5 mai 1875, Marx confie ses inquiétudes à propos du programme de Gotha qu’il trouve trop réformiste et qui sera le socle de la fondation du premier Parti socialiste le SAP. Il a alors cette phrase :

Pour le coup, l’article Mediapart est sévère là.