Merci pour ton avis, je m'en passerai.

Au temps pour moi ! Je n'ai pas pris la peine de regarder le lundi soir avec Pignocchi (flemme), mais connaissant son parti philosophique, rien d'étonnant. Je vais aller voir ça.

Si tu parles de Lordon et Lucbert, c'est justement comme ça qu'ils le conceptualisent, il me semble.

“The question for communists is not just how does this work but how could it work. A communist looks at a power plant, a factory, a supermarket, a fleet of buses, or a farm always with an eye to what it could be in communism, which is not at all what it is in capitalism"
illwill.com/inquiry-and-...

Où l'on voit que la valeur travail, ce que du vent. Le travail, ils veulent l'abolir mais seulement pour eux-mêmes (en le déléguant à d'autres).

Coïncidence marrante, dans deux semaines paraît cet ouvrage www.editionsladecouverte.fr/l_ere_de_la_...

Jusqu'à l'identité graphique type think tank et au choix et des mots surlignés dans les miniatures, tout respire le confusionnisme.

(Parce que ce qui importe c'est faire tourner l'épicerie et réaffirmer qui c'est le patron.)

Un beau programme de parutions qui trouverait parfaitement sa place dans la collection "Mondes sauvages" de Actes Sud !

Je suis admiratif, t'arrives à trouver l'énergie de lire tous les livres de merde écrits par les anti-tech tout en gardant ton calme ?

Ils ne sont pas pertinents sur "la" technologie (et quoiqu'il en soit, leur position sur le sujet est dans tous les cas indissociable de leur position anti-lgbt).

Comme le technoféodalisme, par exemple ?

Et à côté de ça, existe des pôles (numériquement assez restreints) très (trop) axés sur la théorie, souvent autour de revues ou de sites.

Pour le coup, cela dépend vraiment lesquels, dans certains milieux c'est le refus de tout rapport à la théorie et à l'université qui prévaut, et d'une manière globale, le niveau théorique des milieux anarchistes et autonomes est plutôt déplorable.

Et j'ajouterai que d'une manière générale, en terme d'offre éditoriale, il y a le même problème pour la technologie que pour l'écologie : sont privilégiées de approches idéalistes se concentrant sur une critique métaphysique/ontologique bien faites pour ne pas parler des rapports d'exploitation.

C'est de la responsabilité des journalistes, mais aussi des éditeurs, notamment L'échappée, qui ont propulsé ce vieux croûton réactionnaire et sa médiocre "critique" idéaliste des technologies sur le devant de la scène. Et ce alors qu'il y a plein d'auteurs et d'autrices intéressants sur ces sujets.

Sauf erreur de ma part c'est :
- Irénée Régnauld, Yaël Benayoun, Technologies partout, démocratie nulle part. Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous, FYP éditions, 2020
- Adam Greenfield, Technologies radicales. Le design de la vie quotidienne, Présence(s), 2024

On peut dire que Soulèvements sont aux luttes écologistes ce que Divergences est à l'édition : un bande de cool kids qui utilisent des luttes pour se faire de la maille.

"Des fusées nazies aux fusées nazies" en fin de compte...