Nous sommes fiers de la suspension de la réforme des retraites! Une première victoire contre ce totem de la macronie.

Le combat continue. En 2027, les Français auront le choix: voter à gauche pour abroger définitivement cette réforme, ou passer la retraite à 67ans avec la droite d’Édouard Philippe.

Le débat à l’Assemblée doit lever les illusions entretenues par l’extrême droite.

Leurs votes montrent clairement qui ils défendent : ils défendent toujours les milliardaires plutôt que les classes populaires.

Il n’est pas normal que les plus modestes paient les impôts que les grandes entreprises et les grandes fortunes refusent de payer!

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Personne n’a de majorité absolue : ce budget sera un budget d’attente. 2027 sera le moment de choisir. Si la gauche passe, on pourra aller beaucoup plus loin.

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Nous sommes portés par une exigence : que les Français soient respectés. Pour cela il faut faire disparaître les horreurs encore présentes dans ce texte.

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Ce que je souhaite, depuis le début, c’est un budget plus juste que celui proposé par le Gouvernement, pour épargner celles et ceux à qui l’on demande toujours plus d’efforts alors qu’ils peinent déjà à boucler leurs fins de mois.

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Ce soir nous avons obtenu du PM le dégel des pensions de retraites et des prestations sociales, soit 3,6 milliards que n’auront pas à subir les familles, également un engagement encore trop flou sur le budget de l’hôpital et 2,5 milliards supplémentaires via la CSG sur le patrimoine financier.

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Je dis au bloc « central » : si vous pensez que la gauche et les écologistes peuvent défendre un budget régressif, vous vous trompez !

Si vous ne l’entendez pas et que vous ne le comprenez pas, à la fin, il n’y aura pas de budget et vous repartirez aux élections.

Gouverner, c'est choisir. Gouverner sans majorité, c’est accepter l’idée de chercher le compromis.

Nous avons cherché ce compromis pour les Francais, pour que soit rayé de la copie tout ce qui s’apprête à les frapper de plein fouet.

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Un président de la République est un justiciable comme les autres. Toutes les voies de droit lui sont ouvertes pour se défendre.

Quand une décision de Justice est prise, le rôle des élus est de la respecter et de respecter l’indépendance de la Justice.

Pour la première fois depuis 1958, sans 49-3, le Parlement peut décider du budget.

Le budget est aujourd’hui inacceptable mais tout peut encore changer.

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Dans un moment où il n’y a plus de majorité à l’Assemblée, il faut jouer le jeu de la démocratie parlementaire.

Les débats vont enfin avoir lieu. Ce sera un moment de vérité : vote après vote, on verra qui défend les milliardaires, et qui défend les Français ordinaires.

La bataille budgétaire n’en est qu’au début. Le débat s’ouvre dans l’hémicycle vendredi : les masques vont tomber.

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Le chef de l’État et le ministre de la Justice sont garants de l’indépendance de la Justice. Les voir recevoir Nicolas Sarkozy ou annoncer une visite en prison est une anomalie, une pression sur la Justice, alors que l’appel doit encore être jugé.

Il n’y a pas de prévenu au-dessus des autres.

Geler les pensions, supprimer l’abattement pour les retraités, doubler les franchises médicales… Pour revenir sur ces mesures injustes, il existe aujourd’hui une majorité au Parlement !

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Quand Bernard Arnault gagne 19 milliards de dollars en une seule journée, comment peut-on vouloir rogner sur les franchises médicales, geler les retraites ou les points d’indice de la fonction publique ?

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