On n'est qu'en octobre, mais pour moi, c'est la photo de presse de l'année 2025.

Ce mardi, de 16h à 18h, on part à Gotham City interroger les articulations entre worldbuilding, médias, genres fictionnels et définitions de l'héroïsme.
C'est à l'ENS rue d'Ulm (Salle Celan, on y accède sur simple présentation d'une pièce d'identité) aussi sur Zoom (je peux donner le lien en MP).

Expérience inédite pour moi : je mène ce jeudi soir un "Vis-à-vis" pour le jeu de rôle Batman - Gotham City Chronicles avec comme joueur Olivier Larue, sur sa chaîne Ultima Verba.
Le scénario s'appelle "Mes Nuits avec Einstein", et ça démarre à 21h. Je n'en dis pas plus.

Si l'odeur de bullshit qui entoure les biographies de milliardaires vous incommode, il faut lire cette étude très fouillée d'Anthony Galluzzo, d'abord centrée sur le cas de Steve Jobs, puis élargie à la fois sur l'écosystème de la Silicon Valley et sur les racines historiques du "self made man".

Entre histoire, narratologie, rhétorique, théorie de la fiction et géopolitique de la Méditerranée, une passionnante étude sur les témoignages documentaires et récits fictionnels d'enlèvements, un motif récurrent de l'Antiquité jusqu'aux dernières années de la piraterie barbaresque.

Fermeture de mon compte Facebook ce soir. Je termine mon message de départ en ces termes : "Le seul langage que nous avons en commun avec les fachos, c'est celui de l'argent. Les gens qui les combattent sont assez nombreux pour les faire passer sous le seuil de rentabilité."

Si quelqu'un a des chiffres un peu fiables sur l'"exode" - réel ou supposé - qui touche X et Meta, je suis preneur.

Découvert par hasard à Bristol, l'album "In", de Will McPhail, est une merveille de récit intimiste, souvent très drôle (c'est une des plumes du New Yorker) malgré des sujets poignants.
Sa traduction est partie pour une belle moisson de nominations et de prix en France.

Comme je viens d'arriver, je trace quelques lignes rouges pour qu'on ne bascule pas dans le désagréable.
Ici on parlera de création, donc les textes, images, musiques et vidéos à base d'IA, ce sera niet.
Parlez de ces trucs ailleurs si ça vous promène, mais sur ce que je poste, c'est moi le taulier.

Une vingtaine d'études sur le harcèlement sexuel au fil des époques. Loin de l'effet "patchwork" qu'ont souvent ces recueils, on découvre l'effrayante continuité du phénomène malgré la diversité de ses visages.
J'y signe "Consentir peut attendre - Harcèlement et séduction dans les James Bond 007"

Southern Bastards est aussi rugueux que l'annoncent son titre et sa couverture, avec en bonus une rare maîtrise du rythme et de la tension. Il fallait au moins ça pour que je m'intéresse au destin d'un entraîneur sportif en pays redneck.