Retrouvez le rapport sur le maintien de l’ordre à Sainte-Soline, ainsi que l’ensemble de nos travaux, en accès libre sur notre site : obs-paris.org

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Synthèse du rapport : www.ldh-france.org/wp-content/u...

Rapport complet sur le récit et l’analyse des pratiques policières lors de la mobilisation contre les mégabassines de juillet 2024 : www.ldh-france.org/wp-content/u...

Ce qui se joue n’a rien d’un enchaînement de dérapages. C’est une doctrine : surveillance, contrôle, punition.
Ce modèle répressif affaiblit la contestation démocratique, décourage l’engagement citoyen et porte atteinte à la liberté de manifester.

Le schéma est désormais bien connu : Sainte-Soline, A69, luttes pour l’eau.
Pas des dérapages isolés, mais une doctrine.
Un modèle répressif fondé sur la surveillance, le contrôle et la punition des mobilisations environnementales.

Ces récits biaisés permettent de justifier un usage illégal de la force, influencent l’opinion publique, affaiblissent la légitimité des mobilisations et dissimulent les dérives du maintien de l’ordre.

La communication des autorités s’est appuyée sur des données anxiogènes, des images sorties de leur contexte et parfois même des contre-vérités
Des objets du quotidien transformés en « arsenal».
Se protéger des gaz ou rester anonyme devient suspect.

Ce cadrage a légitimé des moyens démesurés :
unités antiterroristes, blindés, surveillance aérienne constante.
Même les lieux déclarés et pacifiques ont été surveillés.
Les personnes présentes ont été traitées comme des délinquant·es.

En parallèle, une stratégie politique et médiatique de criminalisation des militant·es écologistes s’est déployée.
Avant même la mobilisation, les autorités ont assimilé les manifestant·es à des groupes violents, instaurant un climat de peur et de suspicion.

Plutôt que de garantir un maintien de l’ordre conforme au droit, les forces de l’ordre ont visé à dissuader, intimider et punir.
L’absence d’interpellations renforce cette lecture : la force a été utilisée comme outil d’intimidation collective.

Le rapport révèle un recours massif à la force, non comme dernier recours, mais comme stratégie première : grenades dans des zones habitées, nasse illégale sous 30 °C, gazage sans voie de dispersion, incendies de champs, violences sur journalistes, tirs de grenades explosives dans une foule compacte

Du 16 au 21 juillet 2024, une mobilisation contre l’accaparement de l’eau a rassemblé des milliers de personnes. Dix observatoires des libertés ont documenté les stratégies policières.
Le constat est sans appel : usage illégal de la force, stratégie punitive, criminalisation des luttes écologistes.

Voici notre communiqué de presse : www.ldh-france.org/mobilisation...
Pour toute question ou demande d'interview : rapportmegabassines2025@gmail.com

Entre usage illégal et punitif de la force et criminalisation des militants environnementaux le rapport montre qu’il ne s’agit pas de dérapages isolés, mais d’une doctrine de maintien de l’ordre fondée sur le contrôle, la surveillance, et la punition des mobilisations environnementales.