Matthieu Ruard
@nobodysmith.bsky.social
Fan de cinéma et plus encore de cinéma avec des explosions. Ecrit sur courte-focale.fr / https://boxd.it/5KMJ7
Hedda est un grand plaisir de cinéma pensé dans ses moindres détails. Si elle en sacrifie un peu trop vie et spontanéité, la méticulosité de Nia DaCosta régale tellement elle met passionnément en scène toute la provocation, angoisse et lâcheté entourant son personnage titre
November 17, 2025 at 9:23 AM
Hedda est un grand plaisir de cinéma pensé dans ses moindres détails. Si elle en sacrifie un peu trop vie et spontanéité, la méticulosité de Nia DaCosta régale tellement elle met passionnément en scène toute la provocation, angoisse et lâcheté entourant son personnage titre
Maison Hantées : Possession aurait pu jouer du décalage comique entre son gentil nigaud de héros et les effets horrifiques popularisés jadis par Hideo Nakata. Mais ça choisit de se prendre trop au sérieux, faisant tomber à plat tout le potentiel du mélange des genres
November 16, 2025 at 4:41 PM
Maison Hantées : Possession aurait pu jouer du décalage comique entre son gentil nigaud de héros et les effets horrifiques popularisés jadis par Hideo Nakata. Mais ça choisit de se prendre trop au sérieux, faisant tomber à plat tout le potentiel du mélange des genres
L’adaptation du jeu vidéo Doom sortait il y a 20 ans. Alors oui c’est débile et pas très bien foutu mais moi cette grosse connerie me fait marrer
November 16, 2025 at 9:55 AM
L’adaptation du jeu vidéo Doom sortait il y a 20 ans. Alors oui c’est débile et pas très bien foutu mais moi cette grosse connerie me fait marrer
Sérieux et documenté tout en glissant tranquillement sur un ton comique, L’inconnu de la Grande Arche est moins centré sur l’obsession de l’architecte à contrôler son œuvre que l’inadéquation d’un homme simple face à un monde protocolaire exigeant une grande diplomatie politique
November 16, 2025 at 9:08 AM
Sérieux et documenté tout en glissant tranquillement sur un ton comique, L’inconnu de la Grande Arche est moins centré sur l’obsession de l’architecte à contrôler son œuvre que l’inadéquation d’un homme simple face à un monde protocolaire exigeant une grande diplomatie politique
La Méthode Williams est au cinéma ce que les bouquins de développement personnel sont à la littérature. Au lieu de questionner en profondeur la nature de la success story des Williams, il n’en retient que sa vertu bassement inspirante pour accoucher d’un film aussi inintéressant que problématique
November 15, 2025 at 7:06 PM
La Méthode Williams est au cinéma ce que les bouquins de développement personnel sont à la littérature. Au lieu de questionner en profondeur la nature de la success story des Williams, il n’en retient que sa vertu bassement inspirante pour accoucher d’un film aussi inintéressant que problématique
A l'instar du deux, je pense qu'Insaisissables 3 veut prouver que Louis Leterrier n'est pas l'infâme tâcheron vu par certains. Au moins, le stade pourrigolo est atteint avec sa multiplication de tours de passe-passe qui n'ont aucun sens et Rosamund Pike dans son numéro de froide garce
November 15, 2025 at 10:24 AM
A l'instar du deux, je pense qu'Insaisissables 3 veut prouver que Louis Leterrier n'est pas l'infâme tâcheron vu par certains. Au moins, le stade pourrigolo est atteint avec sa multiplication de tours de passe-passe qui n'ont aucun sens et Rosamund Pike dans son numéro de froide garce
Toujours au fond du catalogue MGM sur Amazon Prime #LetterboxdFriday #LastFourWatched
November 14, 2025 at 2:41 PM
Toujours au fond du catalogue MGM sur Amazon Prime #LetterboxdFriday #LastFourWatched
Loin de la bouffonnerie, Frank Perry inscrit la comédie de Rancho Deluxe dans cette désenchantée ambiance 70’s. La grandeur des paysages américains contraste avec la vulgarité et apathie des personnages. Plus aucun idéal n’est à l’œuvre et chaque action est motivée par un besoin de tromper l’ennui
November 14, 2025 at 9:20 AM
Loin de la bouffonnerie, Frank Perry inscrit la comédie de Rancho Deluxe dans cette désenchantée ambiance 70’s. La grandeur des paysages américains contraste avec la vulgarité et apathie des personnages. Plus aucun idéal n’est à l’œuvre et chaque action est motivée par un besoin de tromper l’ennui
Pas grand-chose dire à la fin de la saison 1 de Long Story Short. C’est du récit familial attachant et bien fait mais au bout du compte plutôt convenu dans son genre, n’arrivant jamais à dégainer une idée bouleversante que ce soit dans son ton ou son approche de la chronologie
November 13, 2025 at 3:05 PM
Pas grand-chose dire à la fin de la saison 1 de Long Story Short. C’est du récit familial attachant et bien fait mais au bout du compte plutôt convenu dans son genre, n’arrivant jamais à dégainer une idée bouleversante que ce soit dans son ton ou son approche de la chronologie
Réalisé par l’autre George Miller, The Aviator est un trop modeste film d’aventures où Christopher Reeve et Rosanna Arquette doivent survivre en pleine nature après un crash. C’est assez peu palpitant, les personnages manquent de saveur mais le petit charme old school opère
November 13, 2025 at 9:28 AM
Réalisé par l’autre George Miller, The Aviator est un trop modeste film d’aventures où Christopher Reeve et Rosanna Arquette doivent survivre en pleine nature après un crash. C’est assez peu palpitant, les personnages manquent de saveur mais le petit charme old school opère
J’ai du mal à comprendre ce qui a séduit Frank Capra dans le script d’Un trou dans la tête. Si le personnage d’immature père célibataire a du potentiel, l’histoire est d’une extrême maigreur et tellement dépourvue de dynamisme qu’elle en reste à un état de guimauve insignifiante
November 12, 2025 at 8:55 PM
J’ai du mal à comprendre ce qui a séduit Frank Capra dans le script d’Un trou dans la tête. Si le personnage d’immature père célibataire a du potentiel, l’histoire est d’une extrême maigreur et tellement dépourvue de dynamisme qu’elle en reste à un état de guimauve insignifiante
Revu Terminator 2. La créativité de James Cameron dans l’action reste exceptionnelle, éprouvant ses personnages à tous les niveaux dans cette lutte contre la déshumanisation du monde où les instances policières et psychiatriques font autant office d’ennemi que les robots
November 12, 2025 at 10:08 AM
Revu Terminator 2. La créativité de James Cameron dans l’action reste exceptionnelle, éprouvant ses personnages à tous les niveaux dans cette lutte contre la déshumanisation du monde où les instances policières et psychiatriques font autant office d’ennemi que les robots
Avec son prêtre protégeant la maîtresse d’un mafioso assassiné, Last Rites avait déjà de quoi faire niveau troublant film noir plein de tentation. Le scénario choisit d’être plus tarabiscoté en déchirant dans tous les sens son personnage principal. Résultat c’est horriblement construit et plat
November 11, 2025 at 4:41 PM
Avec son prêtre protégeant la maîtresse d’un mafioso assassiné, Last Rites avait déjà de quoi faire niveau troublant film noir plein de tentation. Le scénario choisit d’être plus tarabiscoté en déchirant dans tous les sens son personnage principal. Résultat c’est horriblement construit et plat
Typique comédie déjantée 60’s au style ample et coloré, How to Succeed in Business Without Really Trying est une satire du monde de la grande entreprise où seuls le culot et la flagornerie permettent de s’élever dans la hiérarchie. C'est très fun malgré une seconde moitié qui patine
November 11, 2025 at 9:12 AM
Typique comédie déjantée 60’s au style ample et coloré, How to Succeed in Business Without Really Trying est une satire du monde de la grande entreprise où seuls le culot et la flagornerie permettent de s’élever dans la hiérarchie. C'est très fun malgré une seconde moitié qui patine
Pour son 1er long-métrage, Henry "Fonzie" Winkler ne choisit pas la facilité avec la comédie dramatique Memories of Me dont le script combine les talents de Billy Crystal et Eric Roth. A vouloir bien faire, le film manque d’un grain de folie mais offre un touchant hommage aux figurants d’Hollywood
November 10, 2025 at 3:30 PM
Pour son 1er long-métrage, Henry "Fonzie" Winkler ne choisit pas la facilité avec la comédie dramatique Memories of Me dont le script combine les talents de Billy Crystal et Eric Roth. A vouloir bien faire, le film manque d’un grain de folie mais offre un touchant hommage aux figurants d’Hollywood
Même si j’aurais préféré qu’il soit produit autrement, Play Dirty restitue tout le plaisir du roman noir. L’écriture de Shane Black cerne avec talent des personnages en quelques dialogues bien senties, réussissant ainsi à questionner l’intégrité de Parker tout en la respectant de bout en bout
November 10, 2025 at 9:08 AM
Même si j’aurais préféré qu’il soit produit autrement, Play Dirty restitue tout le plaisir du roman noir. L’écriture de Shane Black cerne avec talent des personnages en quelques dialogues bien senties, réussissant ainsi à questionner l’intégrité de Parker tout en la respectant de bout en bout
Je voudrais rappeler aux plus jeunes qu’il y a 20 ans, il n’y avait pas forcément de réservation en ligne ou de bornes dans les cinémas. Il fallait aller voir la caissière et la tête haute déclamer le titre du film pour lequel tu étais prêt à débourser dix balles
November 9, 2025 at 10:01 AM
Je voudrais rappeler aux plus jeunes qu’il y a 20 ans, il n’y avait pas forcément de réservation en ligne ou de bornes dans les cinémas. Il fallait aller voir la caissière et la tête haute déclamer le titre du film pour lequel tu étais prêt à débourser dix balles
Pendant une demi-heure, Gonzalo Lopez-Gallego tient bien la dimension contemplative d’American Star avec son Ian McShane en tueur solitaire au chômage technique. Le film n’a malheureusement pas beaucoup plus à offrir que son postulat et la suite prend une tournure plus convenue
November 9, 2025 at 9:16 AM
Pendant une demi-heure, Gonzalo Lopez-Gallego tient bien la dimension contemplative d’American Star avec son Ian McShane en tueur solitaire au chômage technique. Le film n’a malheureusement pas beaucoup plus à offrir que son postulat et la suite prend une tournure plus convenue
Le Frankenstein de Guillermo del Toro est probablement trop dominé par le feu de sa passion. Mais l’adaptation à la fois fidèle et personnelle est magnifique en concentrant la notion de monstre sur la relation du père insensible face à un enfant qu’il juge ne pas être à son image
November 8, 2025 at 4:24 PM
Le Frankenstein de Guillermo del Toro est probablement trop dominé par le feu de sa passion. Mais l’adaptation à la fois fidèle et personnelle est magnifique en concentrant la notion de monstre sur la relation du père insensible face à un enfant qu’il juge ne pas être à son image
J’aurais probablement été plus enthousiaste si Predator : Badlands n’appartenait pas la franchise. Bien qu’il retire toute l’aura de la créature pour en faire un héros ordinaire et verbeux, le spectacle est un sympa trip SF sur un attachant duo en quête de reconnaissance illusoire
November 8, 2025 at 9:33 AM
J’aurais probablement été plus enthousiaste si Predator : Badlands n’appartenait pas la franchise. Bien qu’il retire toute l’aura de la créature pour en faire un héros ordinaire et verbeux, le spectacle est un sympa trip SF sur un attachant duo en quête de reconnaissance illusoire
Frank Henenlotter mon sauveur #LetterboxdFriday #LastFourWatched
November 7, 2025 at 2:34 PM
Frank Henenlotter mon sauveur #LetterboxdFriday #LastFourWatched
Désolé mais ce réseau est condamné à ne pas percer
November 7, 2025 at 1:36 PM
Désolé mais ce réseau est condamné à ne pas percer
Brain Damage fait marcher à fond sa pourtant peu subtile évocation de l’enfer à la drogue. La modeste production trouve un surprenant équilibre entre le minimalisme authentique du drame et la folie du cartoon trash pour conter cette fuite à tout prix dans les paradis artificiels
November 7, 2025 at 9:16 AM
Brain Damage fait marcher à fond sa pourtant peu subtile évocation de l’enfer à la drogue. La modeste production trouve un surprenant équilibre entre le minimalisme authentique du drame et la folie du cartoon trash pour conter cette fuite à tout prix dans les paradis artificiels
Tu enlèves le sex-appeal du couple Sweeney/Powell et il n’y a plus rien dans Tout sauf toi. Impossible de s’intéresser à la relation des deux protagonistes tant leur animosité repose sur un argument naze et l’enrobage cynique des mécaniques shakespeariennes est insupportable
November 6, 2025 at 9:11 AM
Tu enlèves le sex-appeal du couple Sweeney/Powell et il n’y a plus rien dans Tout sauf toi. Impossible de s’intéresser à la relation des deux protagonistes tant leur animosité repose sur un argument naze et l’enrobage cynique des mécaniques shakespeariennes est insupportable